Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 20.1 et suivants. En effet, l’Éternel avait désigné à Élie le successeur de Ben-Hadad, roi de Syrie, et celui d’Achab, roi d’Israël (ch. 19 v. 15-16 1r 19.8-18). Mais ces deux personnages sont encore au pouvoir et le chapitre 20 nous raconte le conflit qui les oppose. Il en est ainsi du monde actuel: un simple sursis lui est accordé, ce qui n’empêche pas les hommes d’agir dans leur aveuglement comme si l’avenir leur appartenait. Mais ils oublient que Dieu a Ses propres pensées au sujet du monde et dirige le cours de l’histoire. Et tandis qu’ils se disputent la suprématie, dans les conseils de Dieu ils sont déjà remplacés par le roi qu’Il a désigné: Jésus Christ. Comme Élie, les croyants connaissent par la Parole ces pensées de Dieu au sujet du monde et ne se laissent pas impressionner par les événements qui agitent et inquiètent l’humanité (Ésaïe 8:12-13 es 8.9-15).

En face des provocations de Ben-Hadad, Achab est réduit à l’impuissance. Il nous fait penser à l’homme dans son état de péché, à la merci de son puissant Ennemi, le diable. Celui-ci n’a-t-il pas en quelques moments dépossédé Adam de tout ce qu’il possédait en Éden? Mais par la grâce de Dieu, Satan, l’homme fort, a trouvé en Christ quelqu’un de plus fort que lui, qui l’a vaincu et a fait «le partage de son butin» (Luc 11:22 lc 11.14-26).

Ben-Hadad a compté sans l’Éternel. Pendant qu’il s’enivre avec les 32 rois qui l’assistent, le plan divin s’exécute.

On peut se demander pourquoi l’Éternel vient au secours du méchant Achab sans même que celui-ci se soit adressé à Lui. Mais n’est-ce pas là justement la voix douce et légère de la grâce dont Dieu veut encore essayer les vertus? En délivrant Achab et son peuple, Il se propose de leur montrer qu’Il est toujours le Dieu d’Israël bien qu’ils ne Le recherchent pas. Aux Syriens, Il veut prouver qu’Il n’est ni un dieu de montagne ni un dieu de plaine, mais «le Seigneur du ciel et de la terre» (Actes 17:24 ac 17.22-31).

Remarquons encore deux détails importants au verset 27: Avant d’aller au combat les fils d’Israël sont ravitaillés. Ne pensons pas que nous pourrons affronter nos adversaires sans avoir fait aussi nos provisions journalières dans les pages de la Parole.

Puis la petite armée d’Israël doit faire l’expérience qu’elle est sans force, méprisable aux yeux de ses ennemis «comme deux petits troupeaux de chèvres» en face de la multitude qui remplit le pays. Dieu fera toujours en sorte que Ses délivrances Lui soient attribuées, et Le glorifient. Et Sa puissance s’accomplira dans notre faiblesse (2 Corinthiens 12:9 2cr 12.1-10).

Il est triste de ne trouver chez Achab aucun sentiment de reconnaissance pour la double victoire que l’Éternel lui a accordée. Malheureusement, la plupart des hommes sont ainsi! La grâce de Dieu les laisse insensibles. En la méprisant, ils outragent Dieu et font leur propre malheur. Christ a vaincu pour nous un Ennemi infiniment plus puissant et plus cruel que Ben-Hadad et ses armées. L’avons-nous tous déjà remercié pour cette délivrance glorieuse?

Non seulement nous ne voyons pas Achab se tourner vers l’Éternel, mais il fait preuve d’une indulgence coupable en épargnant l’ennemi de Dieu et de son peuple. Pis que cela, il l’appelle son frère! Dieu intervient et lui envoie un autre prophète, mais cette fois la voix de la grâce fait place à celle du jugement.

Comme Achab, il nous arrive d’oublier que le monde est l’ennemi de Dieu et de son peuple. Or l’humanité se divise en deux familles seulement: celle de Dieu et celle du diable (Jean 8:41-44 j 8.38-45). Elles ne peuvent se confondre. Si nous avons le bonheur de faire partie de la grande famille dont Dieu est le Père, nos frères et nos sœurs sont tous les enfants de Dieu, mais eux seuls.

Achab, comme David lorsque Nathan vint à lui, est obligé de prononcer son propre jugement (v. 40). Il était aveuglé; le bandeau qu’il voyait sur les yeux du prophète était le bandeau qu’il avait sur ses propres yeux, et il n’en savait rien! Tout à coup la parole de Dieu, comme un vent impétueux de jugement, retentit à ses oreilles: Parce que tu as laissé aller d’entre tes mains l’homme que j’avais voué à la destruction, ta vie sera pour sa vie, et ton peuple pour son peuple» (v. 42).

La repentance, la contrition d’esprit, vont-elles enfin pénétrer dans ce cœur endurci? «Et le roi d’Israël alla en sa maison, triste et irrité, et il vint à Samarie» (v. 43).

«Triste et irrité», ces deux choses le dépeignent. «Triste»: oh! comme cela caractérise le monde! Il fait sa propre volonté et il est triste. Il n’y a jamais de joie dans le chemin de la désobéissance et de la révolte contre Dieu. Le chrétien seul peut réellement connaître la joie, et une «joie accomplie». La Parole, le Seigneur lui-même, nous indiquent où elle se trouve. Dans l’obéissance à ses commandements, qui est elle-même son amour réalisé (Jean 15:9-14); dans la dépendance, fruit de la nouvelle nature que nous tenons de Lui (Jean 16:24); dans l’assurance que nous donne la connaissance de notre union avec Lui (Jean 17:11-13); enfin, dans la communion avec le Père et avec le Fils (1 Jean 1:3, 4).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Ben-Hadad assiège Samarie :

-Jos 11.5 Tous ces rois fixèrent un lieu de réunion, et vinrent camper ensemble près des eaux de Mérom, pour combattre contre Israël.

-Jg 3.13 Églon réunit à lui les fils d’Ammon et les Amalécites, et il se mit en marche. Il battit Israël, et ils s’emparèrent de la ville des palmiers.

-Ps 2.2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l’Éternel et contre son oint?

-Ps 56.6 Sans cesse ils portent atteinte à mes droits, Ils n’ont à mon égard que de mauvaises pensées.

De tout ce qui précède, nous notons combien toutes ces choses manquaient à cet homme misérable qui avait cru pouvoir suivre ses propres pensées en dépit de la parole de Dieu. Quelque impie que fût Achab, Dieu le jugeait selon la position favorisée dans laquelle il avait été placé. On a coutume, dans la chrétienté, de raisonner sur le sort réservé par la justice divine aux pauvres idolâtres. Il est certain qu’ils seront jugés selon les témoignages qu’ils ont reçus et par lesquels ils pouvaient connaître Dieu (Actes 14:15-17); mais on n’entend pas le monde chrétien raisonner sur ce qui l’attend lui-même. Le sort d’Achab est plus terrible que celui de Ben-Hadad. La Parole dit aussi qu’Achab fut «irrité». La tristesse du roi n’était pas celle qui mène à la repentance, mais à l’irritation. Contre qui? Contre Dieu. Le roi trouverait-il donc à tout moment Dieu sur son chemin? Venez, dit le monde, nous parler de l’amour de Dieu, quand il nous ôte la santé, ou des êtres chers, ou notre fortune! Vraiment! ne vaudrait-il pas mieux faire le mal comme les autres, au lieu de chercher à se bien conduire, puisque Dieu nous traite si injustement? C’est une des mille formes de cette irritation qui remplit les cœurs des hommes contre Dieu. Mais quand il y a une certaine connaissance de la Parole, comme chez Achab, on ne peut plus s’étourdir en faisant le mal. C’était facile, aux temps passés, avant l’apparition d’Élie qui venait «troubler Israël». Maintenant la Parole est là; on ne peut la secouer; elle ronge le cœur, ne lui laisse pas de repos. Cette parole du prophète a soulevé le voile de l’avenir. Peut-être n’en sortira-t-il rien… mais qui peut le savoir? Il est un fait, c’est que, dans la vie du monarque, cette Parole s’est constamment accomplie et si souvent en bénédictions imméritées auxquelles il n’a pas pris garde. Les menaces s’accompliront-elles? Le prophète a dit: «Ta vie sera pour sa vie». Il n’a pas dit quand. Et si c’était aujourd’hui? ou demain? Ne pouvait-il donc me laisser tranquille? Il y a bien de quoi être «triste et irrité». Le ver rongeur est là; il a commencé son œuvre, le ver qui ne meurt point! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Meurtre de Naboth. » 1 R 21

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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