Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ph 1.1-2 et suivants. En effet, il convient de souligner que l’épître aux Philippiens peut être classée parmi les écrits les plus personnels, voire les plus chaleureux du Nouveau Testament. On n’y trouve aucun exposé doctrinal détaillé de la vérité chrétienne, car elle est éminemment pratique. En la lisant, nous découvrons que “la doctrine du Christ” n’est pas une simple théorie: au contraire, elle peut et doit être mise en pratique, par la force du Seigneur, dans toutes les circonstances de la vie. Nous pouvons aussi appeler l’épître aux Philippiens “le livre de l’expérience”. Il ne s’agit toutefois pas des expériences d’un chrétien faible, connaissant de nombreux manquements dans sa vie. Il est parlé plutôt des expériences du chrétien mûr dans la foi, un “père en Christ”(1 Jn 2.13, 14), qui a trouvé le repos et une pleine satisfaction en Christ, son Seigneur.

Cette expérience se résume en trois mots: “Christ me suffit.” Il est ma vie, mon modèle, mon but, ma force et ma joie. Car Paul ne parle ici ni en apôtre, ni en docteur; il n’est qu’un “esclave de Jésus Christ”. Comment ferait-il valoir un titre plus élevé que celui qu’a pris son Maître ? Du fond de sa prison à Rome, il écrit à ses chers Philippiens parmi lesquels nous connaissons Lydie et le geôlier (Ac 16.11-34). Sa “vive affection” pour eux se traduit par des prières(Ph 1.8). Remarquons surtout l’enchaînement des demandes: amour, vraie connaissance, discernement spirituel, marche pure et droite, fruit produit (Ph 1.9-11).

Puis il les rassure au sujet de son emprisonnement. Car ce coup que l’Ennemi pensait porter à l’Évangile avait au contraire contribué à son avancement. En effet, l’opposition ouverte, calculée pour décourager les témoins du Seigneur, a généralement pour effet de les galvaniser. Mais, quelle est l’attitude de l’apôtre en apprenant que l’Évangile est parfois annoncé dans des conditions très discutables? Aucune impatience ni critique. Ni à l’inverse, un désir de s’y associer. Seulement une joie sincère de voir l’œuvre de Dieu s’accomplir quels qu’en soient les instruments.

Car le cœur de l’homme est ainsi constitué qu’il ne supporte pas d’être vide. Il éprouve une faim que le monde, tel un vaste magasin, s’applique à satisfaire par une variété de denrées les plus désirables. Mais nous savons par expérience qu’un étalage si attirant soit-il avant notre repas, a cessé de nous tenter à deux heures de l’après-midi. Comparaison un peu familière, mais qui nous aide à retenir ceci: rien n’exerce plus d’attrait sur un cœur rempli de Jésus. Il en était ainsi de l’apôtre: Christ était son unique objet, sa seule raison de vivre. Qui oserait reprendre à son compte ce verset 21?(“car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.”) Toutefois le progrès chrétien consiste à le réaliser toujours mieux. En effet, Christ suffisait à Paul pour vivre et pour mourir. Se plaçant devant cette alternative, quelqu’un a écrit: “il ne savait que choisir. En mourant il gagnait Christ, en vivant il servait Christ”. L’amour pour les saints l’incline à rester plutôt.

La défense de l’évangile, comme tout combat, implique des souffrances. Mais celles-ci sont un don de grâce du Seigneur au même titre que le salut, un privilège qu’Il accorde aux saints(Ph 1.29). Au lieu de plaindre les chrétiens persécutés, ne devrions-nous pas plutôt les envier? Au moins prions pour eux. Alors, nous prendrons part ainsi avec eux au combat pour la vérité.Paul ne commence pas par se présenter comme apôtre, mais simplement comme esclave de Jésus Christ. Nous ne devons donc pas considérer l’expérience qu’il est amené à relater comme quelque chose d’apostolique, et donc hors de portée des chrétiens ordinaires. Au contraire, c’est l’expérience d’un esclave ou serviteur, et nous le sommes tous. Il s’adresse lui-même à ceux qu’on pouvait qualifier, à Philippes, de «saints dans le Christ Jésus». Étant en Christ, ils étaient mis à part pour Dieu. Il y avait des surveillants et des serviteurs au milieu d’eux, mais ceux-ci ne sont pas mentionnés en premier. Les hommes qui avaient de telles charges dans l’assemblée locale avaient une place d’honneur et d’importance, mais ils ne dominaient pas sur l’héritage de Dieu (1 Pierre 5:3), ni ne réclamaient la première place en toutes choses. 

Immédiatement après les salutations du début, Paul rappelle l’heureux souvenir qu’il avait des saints à Philippes. Ils avaient été particulièrement caractérisés par la communion dans l’évangile. Ils avaient beaucoup eu l’apôtre dans leur cœur, et ils s’étaient tenus à ses côtés comme des partenaires; tout cela était une preuve du travail de Dieu en eux. Dieu avait commencé en eux une bonne œuvre par Son Esprit, mise en évidence de cette manière; et ce que Dieu avait commencé, Il l’achèverait, et ce serait finalisé au jour de Christ.

De toute évidence ils étaient caractérisés par un grand amour pour l’évangile, et par une communion de cœur avec l’évangile, d’une manière pratique; et non seulement avec l’évangile, mais aussi avec Paul qui en était l’ambassadeur, et ils étaient ainsi participants de la grâce avec lui. Ils en étaient participants non seulement en rapport avec la confirmation de l’évangile par les merveilleux résultats qu’il produisait, mais aussi en rapport avec sa défense contre tous les adversaires, et en rapport avec les liens dans lesquels se trouvait l’ambassadeur. Il y avait beaucoup de choses chez eux qui étaient un sujet de joie, mais le désir de l’apôtre est résumé dans l’expression «encore de plus en plus». Tandis que l’œuvre de Dieu pour nous a été accomplie une fois pour toutes par le Seigneur Jésus, l’œuvre de Dieu en nous par Son Saint Esprit est quelque chose de progressif. Que nous ayons à abonder de plus en plus en amour est évidemment le principal, car ce faisant, notre connaissance et notre puissance de discernement augmenteront. 

Nous avons à croître dans cette nature comme résultat de l’œuvre de Dieu en nous, et cela continuera jusqu’au terme de notre séjour ici-bas, et portera son fruit et sera manifesté au jour de Christ.Quel choc ce dut être pour les premiers chrétiens quand Paul fut emprisonné sous la main de fer de Rome! Un anéantissement soudain semblait s’abattre sur ses travaux et ses triomphes sans précédent dans l’évangile, et cela devait avoir l’air d’un désastre total. Mais il n’en était rien; c’est plutôt l’inverse qui arriva; les versets suivant nous apprennent comment Dieu a été plus fort et a fait tout tourner pour le bien.

C’était expressément en vue du bien que les choses étaient arrivées ainsi, pour rendre manifeste que la Bonne Nouvelle était la seule cause de l’emprisonnement de Paul. Depuis les plus hauts cercles à Rome jusqu’aux plus humbles, il était partout parfaitement clair qu’il était dans les liens à cause de Christ, et non comme un malfaiteur ordinaire. C’était d’autant plus pour le bien que la plupart des frères avaient été remués de la bonne manière par sa captivité. Au lieu d’être découragés et intimidés, ils avaient été poussés à se confier davantage dans le Seigneur, à la suite de quoi ils faisaient preuve de plus de hardiesse pour annoncer la parole de Dieu sans crainte.

Nous avons ici un coup d’œil frappant sur la vie intérieure et l’esprit de l’apôtre. Ses épreuves étaient très profondes. Non seulement son emprisonnement risquait d’irriter son esprit, mais l’action de ces frères envieux et querelleurs devait l’exaspérer outre mesure. Et pourtant le voici calme, confiant, bienveillant, sans aucune trace d’irritation dans son esprit: un véritable triomphe de la puissance de Dieu. Le secret en était évidemment qu’il avait appris à s’oublier lui-même, et à voir les choses entièrement du point de vue de Dieu. Cela pouvait être mauvais pour Paul, mais, si c’était bon pour Christ, alors il n’y avait rien de plus à dire, car rien d’autre ne comptait pour lui.

L’apôtre pouvait donc dire: “en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai”(Ph 1.18). Il se réjouissait dans la prédication de Christ, et il se réjouissait dans l’assurance que tout ce qui semblait tellement contre lui, se tournerait à son propre salut, les Philippiens aidant par leurs prières, et les secours de l’Esprit de Jésus Christ étant toujours disponibles pour lui.

L’accomplissement de ce désir impliquait un salut, car selon la nature, chacun de nous aspire à l’exaltation et à l’assouvissement de soi-même dans nos corps. Avons-nous tous découvert que c’est un merveilleux salut présent que d’avoir nos penchants et le cours de nos vies détournés entièrement de nous-mêmes pour être réorientés vers Christ? Le salut présent est alors trouvé dans la mise de côté du moi et dans l’exaltation de Christ, et c’est non seulement un salut, mais c’est aussi ce qui est réellement la vie. Quand l’apôtre disait: “pour moi, vivre c’est Christ”, il n’énonçait pas un élément de doctrine chrétienne, mais il parlait d’expérience. En effet, c’est un fait que Christ est la vie de Ses saints, mais ici ce fait est traduit dans l’expérience et la pratique de Paul, au point que sa vie pouvait se résumer en un seul mot: CHRIST. Christ vivait en Paul et à travers Paul.

Si la vie signifiait Christ vivant en Paul, la mort signifiait Paul avec Christ. C’est pourquoi il ajoute: “et mourir, un gain”. Pour tout chrétien, la mort quand elle arrive, est vraiment un gain; mais il est évident que bien peu d’entre nous demeurent conscients de ce fait. Quand nos bien-aimés qui croient, nous sont retirés, nous nous consolons à la pensée que, pour eux, cela signifie être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur. Nous choisirions de suite l’alternative dont il n’est pas dit qu’elle est de beaucoup meilleure. La mort est un gain, et Paul le savait bien; c’est lui qui, des années auparavant, était monté au troisième ciel, sans pouvoir dire si c’était dans ou hors du corps. Quelle qu’en soit la manière, il lui avait été ainsi accordé un avant-goût de la bénédiction d’être avec Christ. Nous pouvons prendre les mots “de beaucoup meilleur”, aussi bien comme le verdict de Paul résultant de cette merveilleuse expérience, que comme la révélation de la part de Dieu de ce fait merveilleux.

Quand il dit “ce que je dois choisir, je n’en sais rien”, nous ne devons pas comprendre qu’il lui était effectivement laissé le choix de décider s’il devait vivre ou mourir. Au moins, c’est ce que nous pensons. Il écrit très familièrement et avec beaucoup de liberté à ses bien-aimés Philippiens rachetés, et il ne s’arrête donc pas pour dire: “si le choix m’était laissé”. Il savait qu’être avec Christ n’est pas simplement meilleur, mais de beaucoup meilleur; pourtant il ne décide pas sur cette alternative en se basant sur ses propres sentiments. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La progression de la Bonne nouvelle:

  • Intrépidité du juste

Jb 5.21 Tu seras à l’abri du fléau de la langue, Tu seras sans crainte quand viendra la dévastation. Ps 3.7 Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m’assiègent de toutes parts. Ps 27.3 Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n’aurait aucune crainte; Si une guerre s’élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance. Ps 91.5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour; Ps 112.8 Son coeur est affermi; il n’a point de crainte, Jusqu’à ce qu’il mette son plaisir à regarder ses adversaires. Ps 118.6 L’Éternel est pour moi, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes? Pr 3.24 Si tu te couches, tu seras sans crainte; Et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. Es 8.12 N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Es 12.2 Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé.

  • Hardiesse spirituelle

Ep 3.12 en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. 1 Tim 3.13 car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s’acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus Christ. Hb 4.16 Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. Hb 10.19 Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire; 1 Jn 4.17 Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.

  • Le juste sera Sans honte

Ps 119.6 Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements. Es 50.7 Mais le Seigneur, l’Éternel, m’a secouru; C’est pourquoi je n’ai point été déshonoré, C’est pourquoi j’ai rendu mon visage semblable à un caillou, Sachant que je ne serais point confondu. Jl 2.26 Devant eux les peuples tremblent, Tous les visages pâlissent. Rm 9.33 selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. Ph 1.20 selon ma ferme attente et mon espérance que je n’aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort; 1 P 4.16 Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. 1 Jn 2.28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.

  • Défense de la foi

Ga 2.11 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. Ph 1.17 tandis que ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Tt 1.13 Ce témoignage est vrai. C’est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine; Jude 3 Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. 

De tout ce qui précède, nous notons que nous voyons à nouveau que la seule chose qui comptait était ce qui était le plus approprié à l’avancement des intérêts de son Seigneur. Ce que cela signifie en détail est forcément inconcevable dans notre condition actuelle, mais soyons assurés qu’une bénédiction dépassant tout ce qu’on peut imaginer nous attend. Il semble assez certain que la confiance de Paul fut justifiée et qu’il “demeura et resta” avec eux quelques années de plus, en vue de leur progrès spirituel et de leur joie, et qu’il leur donna de quoi se réjouir par sa venue parmi eux pour un peu de temps.Il n’avait qu’un seul grand désir à leur égard: qu’il soit absent ou présent parmi eux, c’était qu’ils se conduisent d’une manière digne de l’évangile. Non seulement ils devaient tenir ferme, mais ils devaient tenir ferme “dans un seul et même esprit”. Ce n’était pas simplement combattre avec la foi de l’évangile, mais le faire “d’une même âme” et “ensemble”. Le fait même qu’ils soient des adversaires n’est pour eux qu’un gage de destruction quand Dieu se lèvera. Quand Il se lèvera, ce sera le salut pour Son peuple. Tandis que nous attendons Son intervention, c’est à nous de combattre et de souffrir pour Lui. Les Philippiens l’avaient vu en Paul, selon le témoignage d’Actes 16, et maintenant ils apprenaient que la même chose était en train de lui arriver à Rome.Souffrir pour Christ et Son évangile est présenté ici comme un privilège accordé à nous les croyants. Si nous n’étions pas aussi tristement énervés d’une part par les dissensions et la désunion qui prévalent dans l’église, et d’autre part par les incursions du monde et de l’esprit du monde, c’est sous cet éclairage que nous devrions voir la souffrance pour Christ. Combien nous en serions immensément bénis! Nos prières vous  y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur “ l’exhortation à avoir la même pensée, Jésus Christ, modèle d’humilité.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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