Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 8.1 et suivants. En effet, Salomon affermit son royaume. Il bâtit des entrepôts et des ouvrages militaires. Parmi ceux-ci Beth-Horon la haute et Beth-Horon la basse (verset 5) nous rappellent l’extraordinaire victoire de Josué – ou plutôt de l’Éternel – dans la descente qui sépare ces deux cités (Josué 10:11 js 10.7-14). À présent tous les Cananéens, ayant par l’infidélité du peuple survécu au temps de la conquête, sont assujettis aux corvées. Au contraire, en obéissance à la Parole (Lévitique 25:42 lv 25.39-43), les fils d’Israël ne sont pas soumis à ces travaux réservés aux esclaves. Le roi fait ainsi une différence bien nette entre ceux qui appartiennent et ceux qui n’appartiennent pas au peuple de Dieu, même quand il s’agit de sa propre femme (verset 11). Cette distinction existe encore aujourd’hui, ne l’oublions jamais.

Il est vrai que nous étions autrefois esclaves du péché (Romains 6:20 rm 6.17-23). Mais maintenant le Fils nous a affranchis; nous sommes libres (Jean 8:36 j 8.31-37). Libres «pour louer et pour faire le service… selon l’œuvre de chaque jour» (verset 14). Mais pas libres de faire ce que nous voulons. «On ne s’écarta pas du commandement du roi» (v. 15). Le v. 13 mentionne le commandement de Moïse et le v. 14 celui de David. La vraie liberté pour le chrétien consiste à faire par amour la volonté du Seigneur.


Ces deux chapitres décrivent les relations du roi Salomon avec les gentils. Le second chapitre de notre livre avait déjà parlé des Cananéens et de Hiram, roi de Tyr, mais seulement en rapport avec la construction du temple, à l’ouvrage duquel tous étaient appelés à concourir. Le premier fait qui soit relaté est la conquête pacifique, la prise de possession et l’assujettissement de toutes les villes des nations environnantes. Ici nous rencontrons un détail très intéressant pour l’intelligence des Chroniques. Le premier livre des Rois (9:11-14) nous raconte que Salomon donna à Hiram, roi de Tyr, «vingt villes dans le pays de Galilée». Hiram méprisa ce don et appela ces villes «Pays de Cabul» (bon à rien) et nous avons fait remarquer à ce sujet que si, d’une part, le territoire du pays de la promesse n’a jamais eu de valeur pour le monde, d’autre part, Salomon commettait une infidélité positive en aliénant le pays de l’Éternel. Comme toujours dans ce livre, le péché de Salomon est passé sous silence. De telles omissions renouvelées invariablement devraient montrer aux rationalistes la futilité de leurs critiques en présence d’un plan dont ils ne semblent pas se douter. Au lieu de voir Salomon donner des villes à Hiram, nous voyons, au v. 2, ce dernier donnant des villes à Salomon. Un jour arrivera où le monde dont Tyr est le représentant dans la Parole, viendra, avec ses richesses, se reconnaître tributaire de Christ, et offrira ses meilleures villes comme demeure aux fils d’Israël. Salomon les fortifie, les entoure de murailles, les munit de portes et de barres, en un mot les met en état de défense. C’est là aussi qu’il concentre sa force armée, non pas pour l’employer à la guerre, mais, connaissant le cœur insoumis des nations, il prépare cette puissance pour faire régner la paix. Pendant son long règne de 40 ans nous ne voyons Salomon engagé dans aucune guerre de conquête, mais il faut que le poids de son sceptre soit senti pour que les nations se soumettent. La Parole nous dit de Christ: «Tu les briseras avec un sceptre de fer». Sous le règne de mille ans aucune nation n’osera lever la tête devant le Roi, et Lui aura encore bien d’autres moyens de leur faire sentir le poids de son bras (voyez Zach. 14:12-16).

Tout ce qui reste des Cananéens dans le pays d’Israël est aussi asservi à Salomon (v. 7-10), tandis que les fils d’Israël sont gens de guerre et libres, mais afin de servir le Roi.

Le v. 11 nous parle des rapports de Salomon avec la fille du Pharaon: «Et Salomon fit monter la fille du Pharaon, de la ville de David, dans la maison qu’il avait bâtie pour elle; car il dit: Ma femme n’habitera pas dans la maison de David, roi d’Israël, car les lieux où est entrée l’arche de l’Éternel sont saints». Plusieurs ont pensé que l’union de Salomon avec la fille du roi d’Égypte était une infidélité aux prescriptions de la loi. L’oubli du sens typique de la Parole peut conduire à de telles méprises. Dira-t-on que Joseph était infidèle en épousant Asnath, fille de Poti-Phéra, sacrificateur d’On (Gen. 41:50); que Moïse était infidèle en épousant Séphora, fille du sacrificateur de Madian? (Ex. 2:21).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Activités diverses de Salomon :

-2 R 12.5 que les sacrificateurs le prennent chacun de la part des gens de sa connaissance, et qu’ils l’emploient à réparer la maison partout où il se trouvera quelque chose à réparer.

-2 R 24.13 Il tira de là tous les trésors de la maison de l’Éternel et les trésors de la maison du roi; et il brisa tous les ustensiles d’or que Salomon, roi d’Israël, avait faits dans le temple de l’Éternel, comme l’Éternel l’avait prononcé.

-2 R 25.9 Il brûla la maison de l’Éternel, la maison du roi, et toutes les maisons de Jérusalem; il livra au feu toutes les maisons de quelque importance.

-2 Ch 36.19 Ils brûlèrent la maison de Dieu, ils démolirent les murailles de Jérusalem, ils livrèrent au feu tous ses palais et détruisirent tous les objets précieux.

De tout ce qui précède, nous notons que de tout temps, dans leurs rapports avec les Cananéens, et bien avant l’entrée d’Israël dans la terre promise, les Pharaons avaient donné leurs filles aux divers rois de ces contrées. C’était, pour le roi d’Égypte, un moyen de se les asservir, car ils payaient un tribut au Pharaon, en échange de l’honneur d’être ses gendres. Mais jamais un roi d’Égypte ne donnait sa propre fille aux rois des nations voisines; il leur cédait les filles de ses concubines qui n’avaient aucun droit au trône d’Égypte et n’étaient pas de sang royal par leurs mères. «La fille du Pharaon» était fille de la reine, de l’épouse légitime, et avait selon la constitution de l’Égypte droit au trône en l’absence d’un fils héritier. Cette fille-là, la fille du Pharaon et non pas «une de ses filles» fut donnée à Salomon. Une union pareille était l’affirmation des droits éventuels de Salomon sur le pays d’Égypte. Elle assujettissait la royauté du Pharaon à celle du roi d’Israël qui pouvait devenir ainsi le dominateur auquel l’Égypte devrait se soumettre; preuve évidente que le plus ancien des royaumes de la terre consentait à subir le joug du grand roi d’Israël. Ce fait a une réelle importance comme un des traits de la domination millénaire de Christ. Un mot ajouté ici ne se trouve pas dans le livre des Rois: «Salomon dit: Ma femme n’habitera pas dans la maison de David, roi d’Israël, car les lieux où est entrée l’arche de l’Éternel sont saints». Une fille des nations, quelque antique et puissant que fût son peuple, ne pouvait habiter là où, même momentanément, l’arche avait demeuré. Malgré l’union du Roi de paix avec les nations, elles ne pouvaient jouir de la même intimité avec lui que le peuple élu. L’arche était le trône de l’Éternel en rapport avec Israël; jamais Dieu n’avait choisi l’Égypte, mais il avait choisi Israël comme héritage, Jérusalem pour être son siège, le temple comme lieu de sa demeure, David et Salomon pour être les Bergers de son peuple. Ce peuple, aujourd’hui méprisé et rejeté à cause de sa désobéissance, retrouvera un jour, en vertu de l’élection de grâce, une bénédiction terrestre dans le royaume de Christ, et devant la face du Seigneur. Les grandes nations de jadis, l’Égypte et l’Assyrie, y auront largement leur part, mais non celle de la proximité absolue (És. 19:23-25); elles seront appelées le peuple et l’ouvrage des mains de l’Éternel, mais non pas son héritage comme Israël. Sans doute, les oppresseurs acharnés du peuple de Dieu, aux jours d’autrefois, auront une place privilégiée et bénie sous le règne du Christ, mais il conviendra pour la gloire du Roi, jadis bafoué et méprisé par les nations qui opprimèrent son peuple, que ce dernier soit au comble des honneurs, à la vue de ses ennemis de jadis. Et n’en sera-t-il pas de même de l’Église fidèle, quand ceux de la synagogue de Satan viendront se prosterner devant ses pieds et reconnaître que Jésus l’a aimée? Les v. 12 à 16 mentionnent tout le service religieux et sacerdotal comme placé sous les yeux des nations soumises et ayant pour elles une grande importance. Tout y est réglé selon le commandement de Moïse et l’ordonnance de David. Les sacrifices sont offerts («chaque jour ce qu’il fallait»), mais les holocaustes seuls sont mentionnés selon le dessein de ce livre dont nous avons parlé plus d’une fois. Ce passage manque (v. 13-16) dans le premier livre des Rois. Aux v. 17-18 nous retrouvons la coopération du roi de Tyr à l’éclat du règne de Salomon. Il ne s’agit plus seulement pour lui de collaborer à l’œuvre du temple, mais de contribuer à l’opulence extérieure de ce règne glorieux où l’or était comme les pierres dans Jérusalem. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La reine de Seba rend visite à Salomon – Sagesse de Salomon. » 2 Ch 9

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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