Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur le thème ci-dessus tiré de Col 1.3 et suivants. En effet, cette lettre s’adresse à une assemblée que Paul n’avait jamais visitée (Col 2.1-3). Colosses semble avoir reçu l’évangile par le moyen d’Épaphras, serviteur de Dieu auquel est rendu ici un témoignage remarquable. Selon son habitude, l’apôtre relève d’abord tout le bien possible chez les croyants auxquels il écrit. Inspirons-nous de son exemple. La foi, l’espérance et l’amour étaient le fruit triple et complet porté par l’évangile à Colosses. Mais ce qui nourrit la foi, soutient l’espérance, réchauffe l’amour, c’est la connaissance de Dieu (v. 10). Aussi l’apôtre demande-t-il dans sa prière que les Colossiens en soient remplis. Il fallait que leur marche – et la nôtre – obéisse à un double motif. Vis-à-vis de ceux qui nous entourent: nous montrer dignes de Celui à qui nous déclarons appartenir. Et surtout vis-à-vis du Seigneur, si nous l’aimons: chercher à Lui plaire à tous égards. La gloire exerce sur nous un attrait puissant. Mais pourquoi toute la force du Seigneur est-elle requise? Non pour tel combat spectaculaire, ni même ici pour annoncer l’évangile. Simplement pour nous donner de la persévérance et de la patience – avec joie. Victoires que nous avons l’occasion de remporter tous les jours!
Le vrai christianisme n’est pas une religion, un ensemble de vérités auxquelles on adhère. C’est la connaissance expérimentale de quelqu’un. Le christianisme, c’est Christ connu et vécu. Nous avons été mis en relation avec une personne incomparable: le Fils de l’amour du Père. Il nous a donné un lot dans la lumière, une place dans le royaume, la rédemption, la rémission des péchés, la paix, que Christ a faite par son propre sang. Mais ce qui fait la grandeur d’une telle œuvre, c’est la grandeur de Celui qui l’a accomplie. Et l’apôtre énumère comme d’une seule haleine les gloires de ce Bien-aimé: ce qu’Il est, ce qu’Il est devenu, ce qu’Il a fait de nous. Il affirme sa double primauté: sur l’univers créé et sur l’Assemblée, son double titre de Premier-né de toute la création (c’est-à-dire d’Héritier universel) et de Premier-né d’entre les morts. Par Lui la vie est sortie du néant en création. Et elle est aussi sortie du tombeau en rédemption. Il est le Créateur de toutes choses dans les cieux et sur la terre. Il est le Réconciliateur de toutes choses sur la terre et dans les cieux. Il est enfin le Dominateur qui doit tenir la première place en toutes choses. Dans les cieux, sur la terre et dans notre cœur.
Serviteur de l’évangile, Paul l’était aussi de l’assemblée. Au prix de bien des souffrances, il travaillait et combattait pour elle. Labeur, souffrances et guerre, sont les sens que prend pour lui le mot service (Nb 4.1-3). Il annonçait les mystères, cachés aux sages et aux intelligents, mais révélés au plus jeune croyant (Ép 3.1-13). À cette occasion, remarquons les ressemblances entre l’épître aux Colossiens et celle aux Éphésiens. Mais tandis que dans cette dernière le chrétien est vu assis dans les lieux célestes en Christ (Ép 2.4-7), l’épître aux Colossiens le considère comme étant sur la terre, ayant Christ en lui: l’espérance de la gloire. Quelle pensée! Celui «en qui toute la plénitude s’est plu à habiter», habite Lui-même maintenant dans les cœurs des siens. On comprend qu’avant de mentionner les «discours séduisants» et les rêveries de l’esprit humain, l’apôtre commence par présenter les excellentes réalités chrétiennes comme pour les mettre en contraste. Oui vraiment, nous avons en Christ, «toutes les richesses de la pleine certitude d’intelligence» et «tous les trésors de la sagesse et de la connaissance». Qu’irions-nous encore chercher en dehors de Lui?
Et l’apôtre résume en un seul mot ce que sont ces richesses accordées aux nations, montrant aussi de cette manière leur différence d’avec ce que les Juifs ont à attendre; il dit: «C’est-à-dire Christ en (ou parmi) vous l’espérance de la gloire». Les Juifs attendaient un Messie qui serait manifesté parmi eux en gloire, sur la terre, les gentils n’ayant qu’une part subordonnée à la bénédiction qu’il apporterait. Tandis que «le mystère» consistait en ceci relativement aux nations, Christ demeurant en eux et au milieu d’eux, d’une manière invisible, et étant ainsi, non la gloire même, mais «l’espérance de la gloire». C’était une chose toute nouvelle, dont les écrits de l’Ancien Testament ne parlent point du tout. C’était le mystère maintenant révélé. Christ en nous, y demeurant, quelle grâce immense! Puissions-nous la réaliser! Et à mesure que nous la saisirons et la goûterons, l’espérance assurée de la gloire deviendra aussi plus vivante. Remarquons encore combien tout, dans cette épître, est destiné à nous rapprocher de la personne du Seigneur. Sa grandeur comme Fils de l’amour de Dieu, sa divinité manifestée dans la création, sa place de Chef de la nouvelle création, la plénitude de la Déité demeurant en lui, le Réconciliateur de toutes choses et des pécheurs avec Dieu, et Celui-là, c’est Celui qui est en nous, et au milieu de nous, «l’espérance de la gloire». Que nous faut-il de plus? Cela fermait la porte à toutes les rêveries subtiles des philosophes, au légalisme des docteurs judaïsants, qui ne pouvaient donner rien qui équivalût à «Christ en nous, l’espérance de la gloire». Tout ce qui toucherait à la gloire de Christ, diminue pour nous l’espérance. Que ce Christ habite donc dans nos cœurs par la foi (Ép 3.17), c’est-à-dire qu’il nous soit donné de réaliser, par la foi, cette grande vérité, afin que nos cœurs soient remplis de joie, sachant et goûtant notre union avec lui.
Paul annonçait ce Christ, tel qu’il l’a présenté dans tout ce qui précède. Ce Christ, soit qu’il prêchât aux inconvertis, ou qu’il instruisît les saints, était l’objet divin et céleste de ses discours. Ses appels, ses exhortations et ses enseignements, étaient selon la sagesse de Dieu que l’Esprit Saint lui avait fait connaître (1 Co 2.6-10). Il s’adressait à tout homme, Juif ou gentil, où qu’il fût, selon le ministère de l’Évangile qui lui avait été confié et qui s’étendait à toute création sous le ciel. Mais ce n’était pas seulement pour que tout homme fût sauvé. De nos jours, on s’arrête trop souvent à ce premier pas. Quelque important et indispensable qu’il soit, il y a un second pas à faire, et l’apôtre l’indique: «Afin que nous présentions tout homme parfait en Christ».
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La bonne nouvelle est parvenue chez vous :
- Fidélité envers Dieu, exemples
Nb 14.24 Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont. 1 Rois 19.18 Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l’a point baisé. 1 Co 4.17 Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les Églises. Col 1.7
d’après les instructions que vous avez reçues d’Épaphras, notre bien-aimé compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ; Col 4.9 Je l’envoie avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici. Ap 17.4 Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.
- Espoir éternel
-Aide le croyant à l’heure de la mort Pr 14.32 Le méchant est renversé par sa méchanceté, Mais le juste trouve un refuge même en sa mort.
-Assure l’immortalité Ac 24.15 et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes.
-Un trésor céleste Col 1.5 à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et que la parole de la vérité, la parole de l’Évangile vous a précédemment fait connaître.
-Anticipe la venue de Christ Tt 2.13 en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ,
-L’ancre sûre de l’âme Hb 6.18-19 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. 19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile,
-Fondé sur la résurrection de Christ 1 P 1.3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts,
- Prière pour l’Église
Jn 17.20 Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole; Rm 1.9 Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous; Ep 1.16 je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières; Ph 1.4 ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous; Col 1.3 Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et nous ne cessons de prier pour vous; 1 Th 1.2 Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières,
- Fils bien-aimé
Mt 3.17 Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Ep 1.6 à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. Col 1.13 qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour; Hb 5.5 Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui! 2 P 1.17 Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.
De tout ce qui précède, nous notons que l’effet de la prédication de l’apôtre, selon la sagesse et la puissance de l’Esprit de Dieu, devait être finalement de «présenter» tout homme parfait en Christ, c’est-à-dire arrivé à l’état d’homme fait, dans cet état spirituel où Christ est connu selon la révélation qui est donnée de lui, et où, étant ainsi connu par le croyant, celui-ci est transformé à son image et le reflète dans sa vie par la puissance de la parole de Dieu et de l’Esprit Saint (2 Co 3.18; Ph 3.8-16). C’était le but des efforts de Paul; il y travaillait, il combattait pour cela, car des obstacles intérieurs dans les âmes, extérieurs de la part des adversaires, devaient être vaincus. Mais Paul n’agissait pas avec son énergie propre, pas plus qu’il n’était apôtre selon sa volonté ou celle des hommes. Tout lui venait de Dieu, et il ne voulait rien tenir que de Lui. Christ opérait en lui et par lui avec puissance; c’était avec cette force qu’il combattait et travaillait. Aussi les résultats bénis de son ministère étaient-ils manifestes. Puissent les serviteurs de Dieu marcher sur les traces du saint apôtre! Par quels moyens s’effectuait ce combat? Il se passait dans l’âme, eu égard aux grands sujets confiés à l’apôtre, aux besoins des saints et au salut des pécheurs, et devant Dieu, en prières. En résumé, nous avons deux gloires et primautés de Christ, dans l’ancienne création, et dans la nouvelle; deux réconciliations correspondant à ces deux gloires, celle de toutes choses dans les cieux et sur la terre, et celle des personnes; deux ministères de l’apôtre, celui de l’Évangile et celui dans l’Église. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à être transformé à l’image de Christ Jésus.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ marcher en Christ. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.