Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 4.1-2 et suivants. En effet, c’est dans sa famille que l’enfant de parents chrétiens commence à acquérir les rudiments de la sagesse selon Dieu. Contester, mépriser ou abandonner (verset 2) la «bonne doctrine» entendue à la maison, ce sont autant d’attitudes qui ne peuvent être bénies et le point de départ trop fréquent de vies perdues pour le témoignage (comparer verset 10 avec Exode 20.12). «Le père fera connaître aux fils ta vérité» (Ésaïe 38.17-19). L’enseignement chrétien est à la responsabilité du chef de famille, qui transmet à ses enfants ce que lui-même a souvent reçu de ses propres parents (Ps 78.1-8). Salomon, l’écrivain inspiré des Proverbes, se souvient sans doute des dernières paroles de son père David (verset 3; 1 Rois 2.1-4). Les v. 11 à 13 nous instruisent quant à la marche, les v. 14 à 19 quant au chemin. Le sentier des méchants nous est décrit pour que nous sachions l’éviter et nous engager fermement sur ce sentier des justes qui est comme la lumière resplendissante qui va croissant… jusqu’à ce que le plein jour soit établi». La sagesse est un domaine dans lequel on progresse petit à petit (comp. Luc 2.41-52). Ce qui n’est pas normal, c’est un arrêt dans cette croissance, dû à un mauvais état de conscience. Puisse ce verset 18 résumer la vie de chacun d’entre nous!

Tous les sens, tous les organes vitaux du croyant doivent demeurer sous le contrôle de la sagesse. Cette sagesse, cher ami chrétien, Dieu l’a mise à ta disposition (Jacques 1.5-8). Par elle, tu es responsable de surveiller ton oreille (verset 20), tes yeux (versets 21, 25), tes pieds (versets 26, 27; voir Ps 119.101), tes pensées, tes lèvres (Pr 5.2). Et, par-dessus tout, ton cœur, ce centre moteur qui gouverne l’être entier (Pr 4.23). S’il est pris, c’en est fait de toi. Combien ont manqué leur vie, combien ont versé des larmes amères, pour avoir, au temps de leur jeunesse, laissé se développer en eux une affection qui n’était pas selon le Seigneur! Si les lèvres sont la porte de sortie du cœur, les yeux en sont la principale porte d’entrée. Veillons donc à ce que nos yeux regardent droit en avant. Qu’ils se fixent sur Jésus, but de la course de la foi (Hb 12.1-3)! De cette manière aucune convoitise ne pourra y trouver un accès complaisant.

Au chap. 4, la Sagesse n’est plus communiquée directement, mais apprise dans les relations naturelles établies selon le gouvernement de Dieu (Voyez 1:8). C’est le père qui enseigne (v. 1-9). Il a l’expérience et une bonne doctrine. Cette dernière lui a été transmise par ses parents et c’est par le cœur et la soumission qu’il se l’est appropriée. Cela rappelle 2 Tim 1:5. L’enseignement du père est identique à celui de la Sagesse elle-même (3:1-2) et apporte les mêmes choses qu’elle (3:34-35; 4:9). Il faut commencer par acquérir la Sagesse, car cette acquisition est le commencement même de la Sagesse (v. 7). Il faut que l’âme la convoite, y mette le prix, vende tout ce qu’elle a pour l’acquérir. On l’obtient en ne se détournant pas des paroles de Sa bouche. Remarquez en passant le rôle continuel que joue la Parole dans la conduite d’un fils de la Sagesse. Nous trouvons spécialement, dans ces quelques versets, ce que la Sagesse donne à ceux qui l’acquièrent. Elle garde, conserve, élève, honore; elle met sur la tête une guirlande de grâce; elle rend le Seigneur aimable dans la personne des siens; elle donne pour l’avenir une couronne de gloire.

Depuis le chap. 4:10 jusqu’à la fin du chap. 5, les Proverbes nous entretiennent spécialement des voies des fils de la Sagesse. Dans les versets qui viennent de nous occuper le père dit à ses fils: «Que ton cœur retienne mes paroles, garde mes commandements et tu vivras» (v. 4). Ici les années de la vie sont multipliées en gardant ces choses (v. 10). Il est naturellement question, selon tous les enseignements de ce livre, des bénédictions terrestres sous le gouvernement de Dieu. Mais il ne s’agit pas seulement de connaître et d’acquérir ce que la Sagesse nous enseigne, d’en orner pour ainsi dire notre esprit. Le père enseigne la voie à ses fils et il s’agit, pour eux, d’y marcher. La Sagesse ne servirait de rien dans ce monde si elle ne nous conduisait dans un chemin de séparation du mal et de glorification du bien selon Dieu. Conduits ainsi, les «pas ne sont pas gênés». On ne sera pas en perplexité, ne sachant quel chemin suivre; on ne bronchera pas, quand il s’agira de courir pour atteindre le but; mais il faut tenir ferme l’instruction et ne pas la lâcher, car elle est notre vie (v. 13), et même «un arbre de vie pour ceux qui la saisissent» (3:18).

La voie de la Sagesse est le privilège d’un homme guidé par l’Éternel dans une marche qui découle de Lui et qui correspond à Sa pensée, au milieu d’un monde plongé dans le mal. Dans tout ce passage, il ne s’agit plus d’un fils «simple», c’est-à-dire privé d’intelligence mais d’un fils qui l’a acquise par l’enseignement de la Sagesse. L’Esprit nous présente deux chemins absolument opposés dans ce monde: le chemin des justes et celui des méchants. De fait, le monde ne contient que ces deux catégories de gens. Le méchant peut avoir un caractère plus ou moins accentué d’iniquité ou de perversité, mais aux yeux de Dieu il n’est pas autre chose qu’un méchant, et c’est ce que l’Évangile met tout particulièrement en lumière. Christ, dans sa personne, est la parfaite expression du juste dans le chemin de la Sagesse. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Acquérir et garder la sagesse :

  • Doctrine, bonne, authentique

Dt 32.2 Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d’eau sur l’herbe! Pr 4.2 Car je vous donne de bons conseils: Ne rejetez pas mon enseignement. 1 Tim 4.6 En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Tt 1.9 attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs.

  • Obéissance aux parents, commandée

Pr 1.8 Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, Et ne rejette pas l’enseignement de ta mère; Pr 6.20 Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l’enseignement de ta mère. Ep 6.1 Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Col 3.20 Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.

  • Ornement spirituel, références générales

Ps 45.14 Toute resplendissante est la fille du roi dans l’intérieur du palais; Elle porte un vêtement tissu d’or. Pr 1.9 Car c’est une couronne de grâce pour ta tête, Et une parure pour ton cou. 1 P 3.4 mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ap 21.2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.

  • Résister à la tentation, le devoir de

Pr 1.10 Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner. Pr 4.14 N’entre pas dans le sentier des méchants, Et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais. Rm 6.13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Ep 6.13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.

De tout ce qui précède, nous notons que les v. 18-19 nous présentent le contraste entre le sentier des justes et des méchants. Comme était le chemin de Christ, celui du juste est resplendissant de lumière, seulement il n’atteindra sa perfection, «la mesure de la stature de la plénitude du Christ», que lorsque le plein jour sera établi. Il y a progrès dans notre connaissance et dans notre jouissance jusqu’à ce que nous soyons parvenus à la pleine lumière. Quant au chemin des méchants, prenons-y garde: si nous y mettons seulement le pied nous serons fatalement entraînés de chute en chute. Il n’y faut pas entrer, sinon l’on y marchera; il n’y faut pas même passer, mais s’en éloigner, se tenir à distance, s’en détourner, passer outre. Aucune séparation du mal ne saurait être trop complète ou trop sévère. C’est le chemin du chapitre 2:12-15. L’exhortation au fils de la Sagesse se fait toujours plus pressante, car on y trouve une gradation (Voyez v. 1 et 10). Il faut avoir ici continuellement devant les yeux les paroles de la Sagesse, mais il faut, avant tout, les «garder au dedans du cœur», car elles sont vie et santé de tout notre être. Mais, en outre (v. 23), nous avons à garder avec grand soin notre cœur lui-même, car les résultats extérieurs de la vie que nous possédons ont leur source dans le cœur. Quand le cœur n’est pas soigneusement gardé, il n’en sort que du mal, car (v. 24) nous avons continuellement affaire au mal en nous, à une volonté dont la langue est le premier et le plus dangereux instrument. Il nous faut en outre (v. 25) un œil simple quant à l’objet que nous poursuivons, la droiture du regard qui ne fixe que ce seul objet: Christ, la Sagesse. Dieu lui-même nous ayant fait connaître le chemin de la Sagesse, il faut que nous y marchions avec droiture, sans nous en écarter, ni à droite, ni à gauche, et nous serons ainsi mis à l’abri du mal dans notre conduite. Le cœur, la bouche, les yeux, les pieds, agiront de concert, pour nous garder dans un chemin qui sera en témoignage à Celui qui nous aime. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Mise en garde contre la femme étrangère (Pr 5).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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