Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 16.1 et suivants. En effet, sous ce règne d’Achaz en Juda (et de Pékach en Israël), l’Assyrie fait son apparition dans l’histoire. Dieu va s’en servir comme « gourdin de Sa colère » (Ésaïe 10:5 es 10.5-6) pour disperser Israël et pour corriger Juda. Devant cette intervention redoutable, Achaz agit sans doute en politicien adroit, mais sans tenir le moindre compte de la pensée de l’Éternel. Cependant, la plus merveilleuse des révélations lui avait été faite, ainsi que nous l’apprend Ésaïe qui prophétisait sous son règne (Ésaïe 7:14 es 7.10-16).
Achaz se permet de tout changer dans la maison de l’Éternel. Il fait fabriquer un autel plus large: l’homme trouve toujours ce que Dieu a établi trop étroit. Puis le roi impie désaffecte l’autel du sacrifice: la valeur de l’expiation, l’efficacité de la croix sont niées. Il enlève les bases de la mer et des cuves: suppression du jugement de soi-même. Enfin il fait modifier le portique et l’entrée «à cause du roi d’Assyrie» (verset 18): Figure d’une religion qui plaît au monde et lui ouvre ses portes toutes grandes.
Achaz, fils de Jotham, commença de régner sur Juda, trois ans avant la mort de Pékach, roi d’Israël, qui régna vingt ans à Samarie. Comme si Dieu eût voulu épargner cette honte à sa mère, le nom de celle-ci ne nous est pas donné. Au lieu de servir l’Éternel, il marcha dans la voie des rois d’Israël et revint aux mauvais jours de l’impie Achab, établissant en Juda le culte de Baal et celui de Moloch, auquel il sacrifia son fils (2 Chr. 28:2). Ses prédécesseurs n’avaient jamais aboli les hauts lieux, et laissaient le peuple y faire fumer de l’encens, sans se joindre eux-mêmes à cette idolâtrie. Achaz sacrifie lui-même et fait fumer «l’encens sur les hauts lieux, et sur les collines, et sous tout arbre vert» (v. 4). Il fit «ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel», comme les rois d’Israël. Remarquez que cette qualification de «mauvais» nous est toujours donnée en rapport avec l’Éternel. Quand ces incrédules paraîtront devant Dieu, ils seront convaincus par Lui, mais hélas! trop tard, d’avoir fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, et les chrétiens qui ont excusé leur incrédulité seront responsables de leur avoir, par cette coupable adhésion, fermé le chemin de la repentance.
Achaz «marcha dans la voie des rois d’Israël» (v. 3). Double condamnation de ce roi qui, connaissant le culte du vrai Dieu en Juda, lui tourna le dos pour suivre les abominations des nations idolâtres.
Aussi le jugement qui se préparait contre le peuple sous Jotham, atteint maintenant Achaz, à cause de son infidélité. «Alors», nous est-il dit, «Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël, montèrent à Jérusalem pour lui faire la guerre; et ils assiégèrent Achaz; mais ils ne purent pas le vaincre». Le roi d’Israël, autrefois en guerre avec la Syrie, est maintenant son allié, sans doute pour se dégager d’un côté du joug de Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, qui, comme nous l’avons vu plus haut, l’avait dépouillé d’une grande partie de son territoire, mais aussi pour regagner, tout en servant les vues de son allié, ce que Juda lui avait pris.
Ces deux rois donc montent contre Jérusalem et «assiègent Achaz, mais ne peuvent pas le vaincre». Le cœur d’Achaz et de son peuple est agité «comme les arbres de la forêt sont agités devant le vent» (És. 7:2). L’Éternel envoie Ésaïe à la rencontre du roi. Le prophète est accompagné de son fils Shear-Jashub, dont le nom signifie: «Un résidu reviendra» (cf. És. 10:21).
Achaz préfère se confier au roi d’Assyrie contre Pékach et Retsin, que de se confier en l’Éternel et de lui obéir. Cela explique sa réponse à Ésaïe. Il avait envoyé «des messagers à Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, disant: Je suis ton serviteur et ton fils; monte, et sauve-moi de la main du roi de Syrie et de la main du roi d’Israël qui s’élèvent contre moi. Et Achaz prit l’argent et l’or, ce qui s’en trouva dans la maison de l’Éternel et dans les trésors de la maison du roi, et l’envoya en présent au roi d’Assyrie. Et le roi d’Assyrie l’écouta; et le roi d’Assyrie monta à Damas, et la prit, et en transporta les habitants à Kir, et fit mourir Retsin» (2 Rois 16:7-9). Aussi Dieu lui déclare: «L’Éternel fera venir sur toi, et sur ton peuple et sur la maison de ton père, des jours qui ne sont pas venus depuis le jour qu’Éphraïm s’est retiré de Juda — savoir le roi d’Assyrie» (Ésaïe 7:17); et contre Israël et la Syrie: «On emportera la puissance de Damas et le butin de Samarie devant le roi d’Assyrie» (8:4). Ainsi, ce que l’Éternel avait prononcé contre Israël qui avait cherché l’appui de l’Assyrie (Osée 5:13-14), il le prononce maintenant contre Juda qui recherche cette même alliance. Le premier résultat de sa confiance en l’Assyrie semble être favorable à Juda. Tiglath-Piléser s’empare de Damas, en transporte les habitants et fait mourir Retsin. La prophétie prononcée longtemps auparavant par Amos (1:3-5) est maintenant accomplie.
Achaz n’est pas au bout de ses transgressions. La prophétie d’Ésaïe n’a aucun effet sur sa conscience. Il se rend à Damas à la rencontre du roi d’Assyrie qu’il vient féliciter pour son aide et son succès. Ayant vu l’autel idolâtre de Retsin, il en envoie le modèle à Jérusalem et l’établit dans le parvis du temple. Il se trouve un souverain sacrificateur pour accomplir cet acte sacrilège! 2 Chr. 28:22, nous dit qu’Achaz sacrifia aux dieux de Damas, car faire fumer le sacrifice sur un autre autel que l’autel d’airain, c’était sacrifier aux faux dieux.
Ne trouvons-nous rien de semblable dans la religion d’aujourd’hui, où des hommes, se disant chrétiens, pensent pouvoir s’approcher de Dieu par un autre autel que celui de l’expiation, à laquelle ils ne croient plus? Comme l’autel de Retsin, le leur est beaucoup plus vaste, a beaucoup plus belle apparence, que celui de Dieu.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Achaz roi de Juda :
-2 R 15.38 Jotham se coucha avec ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans la ville de David, son père. Et Achaz, son fils, régna à sa place.
-2 R 16.2, 8 Achaz avait vingt ans lorsqu’il devint roi, et il régna seize ans à Jérusalem. Il ne fit point ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu, comme avait fait David, son père. 8 Et Achaz prit l’argent et l’or qui se trouvaient dans la maison de l’Éternel et dans les trésors de la maison du roi, et il l’envoya en présent au roi d’Assyrie.
-2 R 20.11 Alors Ésaïe, le prophète, invoqua l’Éternel, qui fit reculer l’ombre de dix degrés sur les degrés d’Achaz, où elle était descendue.
-2 Ch 28.27 Achaz se coucha avec ses pères, et on l’enterra dans la ville de Jérusalem, car on ne le mit point dans les sépulcres des rois d’Israël. Et Ézéchias, son fils, régna à sa place.
De tout ce qui précède, nous notons que l’ancienne étroitesse religieuse a fait place, disent-ils, à des vues plus larges. Ce n’est plus le sang de la croix qui justifie et rachète le pécheur. Ils ont un autre Christ que celui-là, un Christ qui a renoué par sa vie les liens de l’humanité avec Dieu, sa croix n’étant plus que le couronnement d’une vie de dévouement. Le nouvel autel n’a aucun point de contact avec l’ancien. Sa forme et sa beauté le rendent infiniment plus désirable au monde que l’autel d’airain, aussi ce dernier est ôté de sa place, mis de côté; il n’est plus le point de départ indispensable pour se présenter devant Dieu, dans son sanctuaire. En somme, on a un nouveau point de départ, on institue une nouvelle religion, et la première est reléguée dans un coin. Tout au plus l’autel d’airain peut-il servir à «consulter», non pas pour penser, comme on l’a dit, à ce qu’on doit en faire, mais afin de s’en servir pour des pratiques superstitieuses. C’est ainsi que, dans toute une partie de la chrétienté, l’usage de la croix est détourné et employé à des superstitions grossières. La religion d’Achaz, quand il s’agit du soi-disant culte de l’Éternel, aboutit à cela: d’un côté, à l’incrédulité quant au fondement même de la foi, la croix de Christ, de l’autre, à la superstition quand il s’agit de ce même fondement. Le sacrilège d’Achaz s’étend aux cuves, qui, comme mentionné en 1 Rois 7:27-40, servaient au lavage des victimes, représentant l’absence complète de souillure du Christ offert en expiation. Achaz ôte les cuves de leurs bases. Et ici encore, ne trouvons-nous pas une analogie avec ce qui se passe sous nos yeux, ou se dit autour de nous? On abandonne la pensée d’une pureté parfaite de Christ, Agneau de Dieu, en l’assujettissant aux mêmes tendances que les nôtres et en le montrant, tenté par des convoitises intérieures auxquelles il n’a pas cédé. Tout en conservant les cuves, on les ôte de leurs bases. Il en fut de même pour la mer d’airain, instrument de la purification journalière des sacrificateurs. Elle était établie sur les bœufs, symboles de la patience de Dieu envers son peuple, quant à sa purification pratique. Cette purification ne pouvait être agréée, qu’en vertu de la longue patience de Dieu dans toutes ses voies envers son peuple. Achaz enlève la cuve de ce qui constituait sa base et la met sur «un pavé de pierre». Ce pavé de pierre n’est-il pas une image frappante du cœur et de la nature de l’homme? Toutes les tendances religieuses actuelles sont établies sur la prétention que l’élément humain, et non le caractère de Dieu, est la base de notre consécration pratique à son service, et qu’un acte résolu de la volonté de l’homme le rend capable de marcher sans souillure et sans péché dans le chemin de Dieu ici-bas. Enfin Achaz change l’entrée dans la maison de l’Éternel, qui était interdite à d’autres qu’au roi. Il le fait «à cause du roi d’Assyrie». Il renie ses privilèges comme chef du peuple de Dieu, et le «portique du sabbat», le privilège du peuple lui-même, pour ne pas choquer le monde auquel il s’asservit. « Voici la vierge sera enceinte et elle donnera naissance à un fils, et elle l’appellera du nom d’Emmanuel». Combien aujourd’hui ont entendu cette bonne nouvelle de la naissance du Sauveur mais n’ont pas voulu de ce Dieu venu pour être « avec nous ». Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Osée, dernier roi d’Israël – Le roi d’Assyrie met fin au royaume d’Israël par la prise de Samarie. » 2 R 17
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.