Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 15.1 et suivants. En effet, après Abijam, son fils Asa prend place sur le trône de Juda. Long règne, qui contraste avec les deux précédents! Asa fait «ce qui est droit aux yeux de l’Éternel». Et faire ce qui est droit consiste d’abord à ôter, à faire disparaître, à abattre, à brûler. Attitude d’autant plus courageuse et difficile qu’elle l’oblige à agir contre sa propre grand-mère, Maaca, une idolâtre! Nous connaissons les paroles du Seigneur: «Celui qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi…» (Matthieu 10:37 mt 10.34-39). Depuis Asa, ils sont nombreux les jeunes convertis qui ont dû et doivent encore prendre position contre leur propre famille! Combien sont privilégiés ceux qui ont, au contraire, des parents qui les encouragent et leur sont en modèle. Pensons à ce jeune roi à qui son père, son grand-père et sa grand-mère n’avaient donné que le mauvais exemple! Triste constatation, la fin du règne d’Asa n’a pas le niveau de son commencement. Au lieu de chercher auprès de l’Éternel du secours contre Baësha, il s’appuie sur Ben-Hadad. Le 2ème livre des Chroniques (chapitre 16 2ch 16.1-14) nous permettra de revenir plus en détail sur ce règne et sur les leçons qu’il comporte pour nous.

Notre lecture nous ramène 40 ans en arrière pour considérer le royaume d’Israël alors qu’Asa domine sur Juda. En contraste avec lui, Nadab, fils de Jéroboam, marche pendant son court règne «dans la voie de son père et dans son péché par lequel il avait fait pécher Israël» (verset 26). Ce péché, c’est la fausse religion instituée par Jéroboam pour détourner le peuple du lieu choisi par l’Éternel (Deutéronome 12:5, 6 dt 12.1-7). Il existe dans la chrétienté, comme jadis en Israël, une multitude de personnes qui, tout en faisant partie du peuple de Dieu, ont été détournées du seul centre qui est Jésus. On leur a enseigné des formes religieuses qui ne sont pas selon la Parole.

Nadab, avec toute la famille de Jéroboam, subit le sort terrible annoncé par Akhija. Mais Baësha, qui exécute ce jugement, et succède à Nadab, lui succède aussi dans sa voie de péché. Or le même chemin se terminera de la même manière! L’Éternel l’annonce à Baësha par le moyen du prophète Jéhu, qui, non sans courage, se présente devant le méchant roi avec des paroles solennelles. N’avons-nous pas, nous aussi, été élevés de la poussière pour prendre place avec les nobles? (verset 2-1 Samuel 2:8 1s 2.1-10). C’est pourquoi examinons bien dans quel chemin nous marchons et quelle en est la fin (Proverbes 16:25 pv 16.25).

Abijam ou Abija (2 Chroniques 13), fils de Roboam, commence à régner sur Juda, la dix-huitième année de Jéroboam, roi d’Israël. Sa mère était Maaca, fille d’Absalom. La mère d’Absalom avait nom Maaca (2 Sam. 3:3); il est naturel que ce nom se soit perpétué dans la famille. Cette Maaca, mère d’Abija, devait être elle-même la petite-fille d’Absalom, ce dont ferait foi 2 Chron. 13:2. Au v. 10, Maaca est appelée la mère d’Asa, fils d’Abija, selon la coutume juive, quoiqu’elle fût sa grand-mère. Cette femme était un digne pendant de Naama, mère de Roboam, une Ammonite. Nous verrons au cours de ces livres combien le caractère des mères et leur origine ont d’influence sur leurs enfants. Une mère pieuse voit prospérer ses fils autour d’elle. L’apôtre Paul rappelle à Timothée son ascendance bénie, «la foi sincère… qui a d’abord habité dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice, et, j’en suis persuadé, en toi aussi» (2 Tim. 1:5). Les enfants de la «dame élue» marchaient dans la vérité (2 Jean 4). Nous noterons d’autres faits semblables, en parcourant les Rois et les Chroniques.

Nous trouvons ici la contrepartie de ce que nous venons de dire. Une mère profane ou mondaine est d’autant plus dangereuse pour le développement moral de ses enfants que, selon l’ordre divin, dans la nature et les relations, la responsabilité de conduire leur jeunesse lui est naturellement confiée. C’est ainsi que, pendant ses trois ans de règne, Abijam marcha dans tous les péchés de son père. «Toutefois, est-il dit, à cause de David, l’Éternel, son Dieu, lui donna une lampe à Jérusalem, établissant son fils après lui, et faisant subsister Jérusalem» (v. 4). Dieu se souvient de David et de son obéissance, alors même qu’il s’était détourné de la droiture dans l’affaire d’Urie, mais, après l’amère discipline qu’elle avait rendue nécessaire, son âme restaurée avait retrouvé la communion avec son Dieu. L’Éternel n’oubliait pas ces choses, aussi voyons-nous, à cause de David, le successeur et fils d’Abijam, Asa, suscité comme un vrai témoin de Dieu en Juda. C’était la grâce de Dieu qui pouvait le faire, non les mérites de l’homme, et cela d’autant plus qu’Asa était placé sous la même influence féminine que son père. Sa grand-mère Maaca cherche sous son règne à favoriser la pratique de l’idolâtrie, mais la foi d’Asa combat cette influence, la réprouve et l’anéantit, afin que les droits de l’Éternel soient reconnus en Juda. Maaca occupait la position de reine, peut-être de mère régente, à la cour d’Asa. Ce dernier dépouille de sa dignité et de son prestige celle qui, en face du zèle de son petit-fils pour faire disparaître l’idolâtrie, avait osé et voulu la rétablir dans ce qu’elle avait de plus corrompu.

Le règne d’Asa fut long et particulièrement béni; il dura quarante et un ans, dépassant ainsi ceux de David et de Salomon. Les Chroniques nous racontent en détail toute la fidélité dont il fit preuve. La Parole le considère plutôt ici au point de vue de sa responsabilité. La fin de son règne est marquée par un manque de foi bien répréhensible. Baësha, roi d’Israël, monte contre Juda, et commence à bâtir Rama dans le but d’enfermer Asa dans son royaume sans qu’il en pût sortir (v. 17). Pour s’opposer à ce dessein, Asa s’appuie sur Ben-Hadad, roi de Syrie, lui envoie des présents, recherche son alliance, et se sert de lui pour éloigner Baësha. Ce plan réussit en apparence: le roi d’Israël abandonne Rama dont les matériaux sont dispersés. Mais quelle infidélité chez ce roi pieux qui avait vaincu Zérak, l’Éthiopien, avec son armée d’un million d’hommes (2 Chron. 14:9), de ne pas remettre ses intérêts à l’Éternel. L’alliance avec le monde nous procure d’abord des avantages, mais ensuite nous en goûtons les fruits amers. Cette conduite d’Asa n’est pas condamnée sévèrement ici, comme dans les Chroniques, parce que les rois de Juda ne forment pas le sujet spécial dont l’Esprit de Dieu s’occupe. Mais qu’il est triste, ce mot dans la bouche d’un roi pieux: «Il y a alliance entre moi et toi, entre mon père et ton père!» (v. 19). Abijam avait marché «dans tous les péchés de son père», et voici qu’Asa s’identifie avec lui. Son père s’était allié avec les ennemis du peuple de Dieu; Asa reconnaît et recherche cette alliance!

«Asa s’endormit avec ses pères» (v. 24), parole dite aussi de Jéroboam, de Roboam et de tant d’autres. Cela peut être une faveur spéciale, car le contraire est dit de certains rois impies ou de leur descendance (cf. 14:11), mais cette faveur est bien loin de signifier que l’Éternel prît plaisir en eux, ou qu’ils aient trouvé au-delà de la tombe le bonheur que leurs cœurs avaient en vain désiré dans ce monde. Il en est ainsi partout ici-bas. Les fils sont ensevelis auprès de leurs pères; ils meurent, si l’on ose s’exprimer ainsi, d’une mort normale, sans qu’on puisse en tirer une conclusion consolante pour leur avenir éternel. «Au temps de sa vieillesse, il fut malade des pieds », et là encore Asa montra son manque de confiance en Dieu: «Dans sa maladie, il ne rechercha pas l’Éternel, mais les médecins» (2 Chron. 16:12). Un acte d’indépendance non jugé (cf. 2 Chron. 16:9, 10), en entraîne nécessairement un autre; en même temps, le jugement de Dieu tombe sur ceux qui, au lieu de porter son témoignage, ont préféré chercher l’alliance, l’appui et les secours du monde.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Abijam roi de Juda :

-1 R 14.31 Roboam se coucha avec ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans la ville de David. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite. Et Abijam, son fils, régna à sa place.

-1 R 15.1 La dix-huitième année du règne de Jéroboam, fils de Nebath, Abijam régna sur Juda.

-2 Ch 11.22 Roboam donna le premier rang à Abija, fils de Maaca, et l’établit chef parmi ses frères, car il voulait le faire roi.

-2 Ch 13.4 Du haut du mont Tsemaraïm, qui fait partie de la montagne d’Éphraïm, Abija se leva et dit: Écoutez-moi, Jéroboam, et tout Israël!

De tout ce qui précède, nous notons que la Parole revient en arrière au v. 25, et nous parle de Nadab, fils de Jéroboam, qui commença à régner sur Israël la deuxième année d’Asa. Son règne dura deux ans; ce court espace de temps suffit pour prouver son iniquité. La parole de l’Éternel contre Jéroboam s’accomplit à l’égard de son fils et de toute sa famille (1 R 14.l4). Baësha conspira contre lui, le frappa, le mit à mort à Guibbethon, et régna à sa place, la troisième année d’Asa, roi de Juda. «Et il arriva que, quand il fut roi, il frappa toute la maison de Jéroboam; il ne laissa de Jéroboam personne qui respirât, jusqu’à ce qu’il eût détruit sa maison selon la parole de l’Éternel qu’il avait dite par son serviteur Akhija, le Silonite, à cause des péchés de Jéroboam, qu’il avait commis et par lesquels il avait fait pécher Israël, par sa provocation par laquelle il avait provoqué l’Éternel, le Dieu d’Israël». Baësha régna vingt-quatre ans et fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel. Tout ce récit, plein de guerres et de cruautés, succède au règne de paix de Salomon, clos si vite à cause de l’infidélité du roi et de son peuple. «Il y eut guerre entre Roboam et Jéroboam tous les jours de sa vie». «Il y eut guerre entre Asa et Baësha, roi d’Israël, tous leurs jours». C’est un des principaux symptômes du déclin. La guerre est déclarée, une guerre acharnée entre gens issus d’une même race. Roboam avait été sur le point de l’entreprendre, mais, averti par l’Éternel, il s’était désisté. Les rois d’Israël sont ensuite les auteurs de la guerre, car ils sentent leur position compromise par le maintien du témoignage de Dieu en Juda. Une nation qui, ayant connu le vrai Dieu, est devenue idolâtre, ne peut le supporter si près d’elle. Elle le hait et lui fait une guerre acharnée. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Jugement de Baësha. » 1 R 16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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