Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 13.1 et suivants. En effet, contrairement aux instructions de la Parole (Deutéronome 21:15-17 dt 21.15-17), Roboam a établi comme son héritier et successeur Abija, le fils de sa femme préférée, Maaca (ou Micaïa – voir ch. 11 v. 20, 21 2ch 11.18-23), qui était d’ailleurs une idolâtre (ch. 15 v. 16 2ch 15.8-19). D’une telle infidélité ne pouvait résulter qu’un règne mauvais. Et pourtant la courte histoire de ce roi contient une belle page. Elle est omise dans les «Rois», mais notre livre de la grâce ne pouvait la passer sous silence. Il s’agit de la guerre qui éclate entre Abija et Jéroboam. Selon Luc 14:31 lc 14.25-35, il était insensé de la part du roi de Juda d’entreprendre une guerre avec moitié moins de soldats que son adversaire. Mais Abija a pour lui des atouts qui compensent à ses yeux son infériorité numérique. Il les fait valoir dans le discours qu’il adresse à l’armée d’Israël. Du côté de Juda demeurent la dynastie de David, le vrai culte avec la sacrificature, ainsi que la présence de l’Éternel. Abija prétend ne pas L’avoir abandonné (verset 10), preuve qu’il ne se connaît pas lui-même. Enfin il y avait, efficace entre toutes, une arme secrète et nous verrons demain le rôle décisif qu’elle va jouer: la trompette au son éclatant (verset 12).

La harangue d’Abija aux troupes d’Israël a été prononcée sur un ton de supériorité qui n’était pas de bon aloi. Il faut la manœuvre d’encerclement de Jéroboam pour mettre à l’épreuve le roi de Juda et son armée. En un moment, celle-ci se trouve prise à rebours, sur le point d’être écrasée. Mais une direction reste dégagée: le ciel. Les cris de détresse montent vers l’Éternel; à présent toute prétention s’en est allée. Et la foi se montre. Elle se sert d’un instrument de guerre étrange,… mais bien connu dans l’histoire d’Israël: les trompettes (voir Josué 6:4 js 6.1-5; Juges 7:18 jg 7.16-22). Arme irrésistible, parce que la foi qui s’en sert s’appuie sur la Parole divine et sur ses promesses toujours valables (lire Nombres 10:9 nb 10.1-10). Eh bien, l’appel de la foi ne pouvait manquer d’être entendu! Le son éclatant a parlé au cœur de Dieu du danger que couraient les siens. Et sans doute a-t-il aussi parlé solennellement au cœur des hommes de Jéroboam en train de faire la guerre à leurs frères… et à l’Éternel.

L’armée d’Israël est taillée en pièces et humiliée (verset 18), ayant fourni la preuve que ni la force (verset 3), ni la ruse (verset 13) ne pouvaient venir à bout de la confiance en Dieu.

Les événements relatés dans ce chapitre sont passés sous silence dans le chap. 15 du premier livre des Rois. Ce dernier se borne à mentionner qu’il y eut guerre entre Roboam et Jéroboam tous les jours de sa vie et qu’il en fut de même entre Abija et Jéroboam. Il ajoute qu’Abija «marcha dans tous les péchés de son père, que celui-ci avait pratiqués avant lui; et son cœur ne fut pas parfait avec l’Éternel, son Dieu, comme le cœur de David, son père. Toutefois, à cause de David, l’Éternel, son Dieu, lui donna une lampe à Jérusalem, établissant son fils après lui, et faisant subsister Jérusalem; parce que David avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, et ne s’était détourné de rien de ce qu’il lui avait commandé, tous les jours de sa vie, excepté dans l’affaire d’Urie, le Héthien» (1 Rois 15:3-5). Dans ce dernier passage, c’est à cause de David que Dieu donne un successeur pieux à Abija dans la personne d’Asa, son fils, et aussi à cause de Jérusalem que Dieu avait choisie comme la cité de son Oint. Ici, rien de semblable. Comme toujours, dans cette partie des Chroniques, c’est, en dépit de tout, la grâce qui domine. Tout au plus la conduite d’Abija est-elle caractérisée au v. 21, en ce qu’il imite la marche du roi Salomon, telle que le livre des Rois nous la fait connaître: «Et Abija… prit 14 femmes et engendra 22 fils et 16 filles».

La bataille entre Abija et Jéroboam, omise dans le livre des Rois, nous offre une instruction sérieuse et solennelle quant à la condition morale d’Abija. Jéroboam, le double plus fort qu’Abija, avait 800 000 hommes d’élite contre 400 000 de Juda. Nous trouvons la même proportion en Luc 14:31: «Quel est le roi qui, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne s’asseye premièrement et ne délibère s’il peut, avec 10 000 hommes, résister à celui qui vient contre lui avec 20 000?» Seulement Abija ne s’assied pas ici pour calculer. Il compte sur sa religion qui est la vraie pour résister à Jéroboam avec sa fausse religion. Son discours sur la montagne de Tsemaraïm, car il avait déjà envahi le territoire des dix tribus, le prouve. L’argument qu’il oppose à Jéroboam (v. 5-12) est composé de cinq points dans lesquels Juda est parfaitement justifié.

L’alliance de l’Éternel avec Juda, par David, était à toujours. Les conseils de Dieu au sujet de la royauté ne pouvaient jamais être anéantis. Abija avait raison de revendiquer contre son ennemi les conseils immuables de l’Éternel.

Les dix tribus étaient en rébellion ouverte, par leur roi, contre la semence de David, l’Oint de l’Éternel: «Et Jéroboam, fils de Nébath, serviteur de Salomon, fils de David, s’est levé, et s’est révolté contre son seigneur: et des hommes de rien, des fils de Bélial, se sont assemblés vers lui; et ils se sont fortifiés contre Roboam, fils de Salomon; et Roboam était jeune et craintif; et il ne s’est pas montré fort devant eux» (v. 6-7).

Bien plus, ils étaient idolâtres et comptaient sur leurs faux dieux pour remporter la victoire: «Et maintenant vous pensez vous montrer forts contre le royaume de l’Éternel, qui est dans la main des fils de David, et vous êtes une grande multitude, et vous avez avec vous les veaux d’or que Jéroboam vous a faits, pour être vos dieux» (v. 8).

Et de plus ils avaient complètement abandonné le culte de l’Éternel. Tout cela condamnait Israël et son roi; tout cela était vrai.

Juda, lui, avait à sa tête Dieu, et ses sacrificateurs, et ses trompettes de rassemblement, et de fait, ce que Jéroboam faisait, c’était la guerre à Dieu. De nouveau, tout cela était vrai. Que manquait-il donc à Juda? Le voici: Juda possédait la vraie religion, mais sans le sentiment de son péché et de sa déchéance. Ce qui lui manquait, c’était une conscience réveillée.

N’en est-il pas ainsi de nos jours? On peut, par exemple, être protestant, posséder la Parole, avoir la connaissance du vrai Dieu, savoir parfaitement ce qui manque au catholicisme, religion semi-idolâtre, être capable d’en réfuter victorieusement les erreurs, posséder l’ensemble des vérités qui constituent le christianisme – et cependant être très éloigné de Dieu, sans force pour résister aux 20000. C’est qu’on ne s’est pas assis premièrement pour délibérer sur ses propres forces.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Règne d’Abija :

-Gn 10.8 Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.

-1 S 14.52 Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins; et dès que Saül apercevait quelque homme fort et vaillant, il le prenait à son service.

-2 S 23.8 Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb Basschébeth, le Tachkemonite, l’un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu’il fit périr en une seule fois.

-1 Ch 11.10 Voici les chefs des vaillants hommes qui étaient au service de David, et qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination, afin de l’établir roi, selon la parole de l’Éternel au sujet d’Israël.

De tout ce qui précède, nous notons que tout ce qu’alléguait Abija était insuffisant et ne pouvait lui faire remporter la victoire. Il lui fallait autre chose: une conscience atteinte; le sentiment de sa propre culpabilité, non pas en se comparant aux autres et à leurs erreurs, mais en ayant affaire pour lui-même avec Dieu. La suite de ce récit le prouve. Les 800 000 hommes de Jéroboam peuvent envelopper entièrement les 400 000 d’Abija. La conséquence en est que Juda est perdu; il aurait dû commencer par là. «Et Juda se tourna, et voici, la bataille était contre eux, devant et derrière; et ils crièrent à l’Éternel, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes; et les hommes de Juda jetèrent des cris» (v. 14-15). Ce n’est qu’en partant de ce point: Je suis perdu que les trompettes au son éclatant peuvent sonner contre l’ennemi. Au lieu, de se confier en ses trompettes contre ses adversaires il faut crier à l’Éternel pour soi-même, et ce n’est qu’alors que les trompettes peuvent retentir, c’est-à-dire que le témoignage peut être efficace. Le salut ne peut venir que de Lui et non pas des formes les plus orthodoxes de la religion. Il nous faut toujours commencer par notre propre état et non par celui des autres; nous trouvons alors que la croix est notre seule ressource et, l’ayant trouvée pour nous-mêmes, nous pouvons l’appliquer à tous ceux qui en ont un aussi urgent besoin que nous. «Je t’ai invoqué des lieux profonds, ô Éternel!» dit le Psalmiste. «Seigneur! écoute ma voix; que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications. Ô Jah! si tu prends garde aux iniquités, Seigneur, qui subsistera? Mais il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint…» et seulement alors il s’écrie: «Israël, attends-toi à l’Éternel… Lui rachètera Israël de toutes ses iniquités» (Ps. 130). S’il en est ainsi pour le témoignage, il en est de même pour le combat. Dès que, nous sentant perdus, nous avons crié à l’Éternel, la victoire est à nous. Juger les autres ne peut nous sauver nous-mêmes; le secret de la victoire est dans la conviction que le péché nous ôte toute force et nous rend incapables de résister à l’ennemi. Cette victoire n’est pas due à un effort de notre part, puisque nous sommes incapables; elle ne peut provenir que de Dieu même: «Dieu frappa Jéroboam et tout Israël, devant Abija et Juda. Et les fils d’Israël s’enfuirent devant Juda, et Dieu les livra en leurs mains». Dès ce moment les fils de Juda ne s’appuyèrent plus sur leur religion: «Ils furent affermis, car ils s’appuyaient sur l’Éternel, le Dieu de leurs pères» (v. 18). Toute la force de Jéroboam tomba dès lors, «et l’Éternel le frappa, et il mourut» (v. 20). Notre infidélité nous a séparés du lieu des promesses, mais si nous nous reconnaissons perdus et crions à Dieu, nous les retrouvons toutes, car Christ nous les a acquises, lui, le oui et l’amen de toutes les promesses de Dieu. Sans Béthel, Juda était comme décapité moralement. De plus, Béthel était le lieu où l’on ne pouvait se présenter devant l’Éternel sans avoir enterré ses faux dieux (Gen. 35:2-4). C’était donc une restauration momentanée de ce pauvre peuple et de son triste roi – restauration bien partielle, car Abija n’en continua pas moins à suivre une voie qui avait entraîné la division du royaume. Nos prières vous y accompagnent.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Asa, roi de Juda. » 2 Ch 14

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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