Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 18.1 et suivants. En effet, l’Éternel, qui trois ans plus tôt avait dit à Élie: Va, cache-toi (ch. 17 v. 3 1r 17.1-7), lui ordonne maintenant: «Va, montre-toi à Achab». Et le prophète est tout aussi prêt à obéir dans ce cas que dans l’autre. Exemple pour nous aussi qui aurions tendance peut-être, selon notre caractère, à nous montrer ou à nous cacher quand Dieu nous demande justement le contraire!

Quelle est l’occupation d’Achab pendant la terrible sécheresse? Nous le voyons se soucier de ses chevaux et de ses mulets plutôt que de la misère de son peuple. Abdias, son intendant, tout en craignant l’Éternel, n’a pas eu le courage de se séparer de son maître impie. Il lui aurait fallu renoncer à ses avantages terrestres, peut-être risquer sa vie. Tout comme Abdias, beaucoup de chrétiens ne sont pas prêts à se séparer du monde pour plaire au Seigneur, parce que ce choix leur coûterait trop cher!

Abdias a peur d’annoncer à Achab qu’il a rencontré Élie. Il se glorifie volontiers de ce qu’il a fait pour les 100 prophètes; mais, quand il s’agit d’accomplir ce que lui demande Élie, il manque au pauvre Abdias ce qui brillait chez l’humble veuve de Sarepta: la simple confiance dans la parole de l’Éternel.

Pendant que sévissait la sécheresse et la famine, Achab avait fait l’impossible pour retrouver le prophète qu’il considère comme responsable du malheur d’Israël. Est-ce toi – lui dit-il, en le rencontrant enfin – celui qui trouble Israël? Quelle inconscience! C’est toi-même – répond Élie – avec ta famille, qui as attiré ce jugement par tes péchés.

Ainsi raisonnent les hommes de ce monde… et peut-être nous aussi quelquefois! Quand Dieu nous envoie une épreuve, plutôt que de nous examiner personnellement, nous nous hâtons d’accuser les autres et de les rendre responsables de ce qui nous arrive.

À la demande d’Élie, le roi rassemble tout Israël avec les faux prophètes sur le mont Carmel. Le moment est venu de parler fermement au peuple et de le placer devant le choix. «Jusqu’à quand hésiterez-vous – littéralement boiterez-vous – entre les deux côtés?» Plus tard Jésus parlera de la même manière aux foules d’Israël sur une autre montagne: «Personne ne peut servir deux maîtres…» (Matthieu 6:24 mt 6.19-24).

Bien-aimés qui n’auriez pas encore fait le choix, permettez-nous de répéter à votre intention la question d’Élie: «Jusqu’à quand hésiterez-vous entre les deux côtés»… entre les deux maîtres?

Mis au défi, les prophètes de Baal ont vainement multiplié leurs incantations et leurs danses frénétiques. Leur dieu est resté sourd. Et pour cause! (Ps. 115:4-7 ps 115.1-8). Alors Élie commence ses préparatifs avec un calme et une autorité qui contrastent avec toute l’excitation précédente. Il bâtit l’autel avec douze pierres, «selon le nombre des tribus», affirmant ainsi l’unité du peuple. Malgré la triste division en deux royaumes, aux yeux de Dieu, Israël est toujours un seul peuple. Il en est de même aujourd’hui de l’Église du Seigneur. Si divisée qu’elle soit de fait en multiples dénominations, Dieu ne reconnaît qu’une seule Église, composée de tous les croyants. C’est ainsi que nous devons la voir aussi.

Lorsque tout est prêt pour l’holocauste, Élie s’adresse à Dieu: «Réponds-moi, Éternel, réponds-moi ! Et que ce peuple sache que c’est toi, Éternel, qui es Dieu et que c’est toi qui ramènes leur cœur» (verset 37). Dieu exauce son serviteur, non seulement en envoyant le feu du ciel, mais en ramenant le cœur du peuple vers Lui.

Achab assiste à cette scène, suivie de la mort de ses prophètes, sans paraître s’intéresser à autre chose qu’à manger et boire, tandis que, de son côté, l’homme de Dieu prie de nouveau… «et le ciel donna de la pluie» (Jacques 5:18 jq 5.14-20).

Pour la troisième fois, la parole de l’Éternel vient à Élie (v. 1; 17:2, 8); Élie obéit pour la troisième fois. La carrière de cet homme de Dieu est marquée par l’obéissance. Puisse-t-elle nous caractériser aussi! Une seule fois, Élie s’en va où son cœur lui dit (19:3), et le fil de sa carrière est interrompu. Sans doute il se lève ensuite et se met en route à la parole de l’ange (19:8), mais c’est pour arriver en la présence de Dieu et y apprendre à se juger. Nous verrons plus tard que, malgré cela, Dieu n’a pas entièrement mis de côté son serviteur, car son expérience de lui-même a porté des fruits, et nous le retrouvons au chap. 21, devant Achab, et en 2 Rois 1, se présentant hardiment devant les messagers d’Achazia pour annoncer le jugement du roi d’Israël.

«Va, montre-toi à Achab» (v. 1). Auparavant c’était: «Cache-toi au torrent du Kérith» (17:3). Élie obéit sans raisonner. Son obéissance provient d’une confiance implicite en Dieu, son autorité, sa puissance et sa bonté. Chaque désobéissance chez les chrétiens, provient du manque d’appréciation de ce que Dieu est.

«Je donnerai de la pluie sur la face de la terre». Cela n’empêche pas Élie de prier pour qu’il pleuve (v. 42). Il est en pleine communion avec l’Éternel, ayant reçu la révélation de ses pensées et de son dessein, mais, pour être son instrument dans l’accomplissement de ses voies de grâce, il faut dépendre de Lui. Dieu aurait pu donner la pluie sans Élie, ou par un autre que le prophète, mais il ne mettra jamais son sceau sur la désobéissance ou sur l’indépendance; et c’est ce qui frappe si souvent de stérilité l’œuvre des enfants de Dieu.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Elie et Abdias :

-2 S 21.1 Du temps de David, il y eut une famine qui dura trois ans. David chercha la face de l’Éternel, et l’Éternel dit: C’est à cause de Saül et de sa maison sanguinaire, c’est parce qu’il a fait périr les Gabaonites.

-1 R 17.1 Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab: L’Éternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur! il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole.

-2 R 4.38 Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur: Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.

-2 R 6.25Il y eut une grande famine dans Samarie; et ils la serrèrent tellement qu’une tête d’âne valait quatre-vingts sicles d’argent, et le quart d’un kab de fiente de pigeon cinq sicles d’argent.

De tout ce qui précède, nous notons qu’on rencontre en Israël bien des caractères divers, en ces jours déplorables pour la foi et le témoignage. Ce n’est plus un temps de puissance spirituelle, où les bien-aimés du Seigneur, groupés autour de Lui, entrent résolument dans le conflit. Ce sont des jours de faiblesse où les fidèles sont persécutés et se cachent, ne pouvant plus, comme témoignage collectif, tenir tête au mal. En somme, Élie seul est un témoin. Et Abdias? Sans doute, il montre sa piété en pourvoyant secrètement aux besoins des saints, et c’est un dévouement reconnu de Dieu, mais être le messager d’Élie (de Christ) auprès du monde, cela dépasse son courage. Et cependant Dieu lui disait: Va! On se déchargerait volontiers sur tout autre de la responsabilité que nous impose la parole de l’Éternel; car, comment faire? Aller dire à Achab: «Voici Élie», ne serait-ce pas blâmer ouvertement l’apostasie du roi? Et comment parler ainsi, quand on ne l’a jamais fait auparavant? Puis, voyez encore! Dans cet état d’asservissement au monde, on sent le besoin de se disculper, en se rendant témoignage à soi-même: «N’a-t-on pas rapporté à mon seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tuait les prophètes de l’Éternel, comment j’ai caché cent hommes des prophètes, par cinquante hommes dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d’eau?» (v. 13). Combien de chrétiens font eux-mêmes rapport de leur œuvre, de leur activité, de ses résultats, donnant ainsi le change à eux-mêmes et aux autres sur leur condition morale! Abdias ajoute: «Ton serviteur craint l’Éternel dès sa jeunesse» (v. 12), et c’était vrai, mais il n’appartenait pas à Abdias de le constater. Dieu s’était servi de lui, même dans la fausse position qu’il occupait et, il pouvait en avoir la certitude, l’Éternel n’oublie pas un verre d’eau donné à l’un de ces petits, mais combien il aurait été plus agréable à Dieu de voir Abdias, plein de confiance et d’obéissance, aller sur Son ordre s’acquitter auprès du roi de la mission qui lui était confiée! Nous nous sommes étendus sur le caractère d’Abdias, à cause de son application actuelle; que Dieu nous donne à tous d’être attentifs à ce que cet exemple nous enseigne! Élie rassure ce pauvre cœur craintif et tremblant (v. 15, 16). Aussi vrai qu’il se tient devant l’Éternel, il se montrera à Achab le jour même, car il n’a rien à craindre; Dieu est avec son serviteur; qu’est-ce que la puissance du roi devant celle de Dieu? Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Élie s’enfuit au désert jusqu’à l’Horeb. » 1 R 19

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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