Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Es 15.1et suivants. Nous assistons à cette ruine de Moab. Sa désolation est indescriptible. Ses hurlements d’épouvante et de désespoir remplissent les ch. 15 et 16. Les v. 3 et 4 du ch. 16 nous apprennent que les fidèles, fuyant la persécution de l’Antichrist en Juda, trouveront refuge sur le territoire de Moab. Enfin, après l’exécution des jugements, «il y en aura un» qui règnera en bonté, en vérité, en droiture et en justice (ch. 16 v. 5). Le Ps. 72 v. 1 à 4 ps 72.1-17 annonce ces temps heureux où Christ, le vrai Salomon, jugera le peuple en justice et avec droiture.

Au chapitre 15 est annoncé le jugement sur Moab. Par qui est-il exécuté? Daniel 11:41 montre que Moab, de même qu’Édom et en partie Ammon, échappent au roi du Nord. J’incline à penser que Moab tombera entre les mains d’Israël victorieux sous le Messie. Jérémie 48 s’étend sur les châtiments de Moab. Voir aussi Amos 2:1-3, Sophonie 2:8, 9 et Ésaïe 25:10-12. Selon Ps. 60:10 et 108:10, Moab est anéanti par le Messie, mais Jérémie 48:47 nous apprend que les captifs de Moab seront rétablis à la fin des jours. C’est ce que nous allons voir au chapitre suivant.

La capitale et la ville forte sont prises : c’en est fait de Moab ; les habitants sont en fuite. Il ressort de ce verset et des suivants, que les Moabites possédaient alors le pays au nord de l’Arnon, qui depuis le temps de la conquête de Canaan avait appartenu aux Israélites. Soumis par David (2 Samuel 8.2), Moab avait passé, après la division du royaume, sous la domination d’Éphraïm ; il se révolta à la mort d’Achab (2 Rois 3.4-5) et s’empara du territoire en possession duquel nous le voyons ici et qu’il considérait comme sien, parce qu’il en avait été autrefois dépossédé par les Amorrhéens (Nombres 21.26). Un siècle plus tard (vers 800), Jéroboam II soumit de nouveau les Moabites ; mais ils profitèrent sans doute des troubles qui suivirent sa mort, pour s’affranchir et s’étendre à nouveau vers le nord.

Moab. Ce peuple était issu de Lot (Genèse 19.37). Ar-Moab, la ville de Moab : l’ancienne capitale de Moab, située au bord de l’Arnon (Wady-Modjib), près de son confluent avec le Wady-Enkeileh, sans doute à l’endroit où l’on trouve aujourd’hui les ruines de Mahatet-el-Hadj. Voyez Nombres 22.36 ; Josué 13.9 ; Josué 13.16. Kir-Moab (le rempart de Moab), la principale forteresse de Moab, nommée aussi Kir-Haréseth ou Kir-Harès (Ésaïe 16.7 ; Ésaïe 16.11) ; Josaphat et Joram ne purent la prendre (2 Rois 3.25-27) ; aujourd’hui Kérak, ville de 600 maisons, située à 40 kilomètres au sud de l’Arnon. Au temple : au sanctuaire de Camos, divinité principale du pays (Nombres 21.29) ; ce temple devait se trouver dans le voisinage de Dibon. Dibon : aujourd’hui Dibân, à quatre kilomètres au nord de l’Arnon. C’est là que fut découverte, en 1868, l’inscription du roi de Moab, Mésa, qui date du commencement du 9e siècle avant Jésus-Christ. C’est ce prince, contemporain d’Achab, qui affranchit son peuple du joug israélite et fit la conquête du pays au nord de l’Arnon (voir 2 Rois 3.4 et suivants). Entre autres villes qu’il avait reprises aux Juifs ou fortifiées, son inscription mentionne Médeba, Jahats, Aroër, Beth-Bamoth, Nébo, Horonaïm et enfin Dibon, dont il avait fait sa capitale et où il avait bâti une citadelle nommée Korcha. Presque toutes ces villes sont citées dans notre prophétie.

Médeba : sur le plateau au nord de Dibon ; aujourd’hui Madéba, ruines importantes. David remporta sous ses murs une victoire sur les Ammonites (1 Chroniques 19.7).

Toute tête est rasée… Comparez Amos 8.10.

Mon cœur gémit. Comparez Ésaïe 16.9 ; Ésaïe 16.1. Le prophète est ému de pitié pour ce peuple, qui est cependant un des pires ennemis de Juda : trait remarquable de charité humaine et universelle ; il sait se mettre au-dessus de ces haines nationales alors si vivaces. De tels accents ne se rencontreraient guère chez les poètes d’autres peuples.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Contre Moab :

-Es 13.9 Voici, le jour de l’Éternel arrive, Jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, Qui réduira la terre en solitude, Et en exterminera les pécheurs.

-Es 15.1Oracle sur Moab. La nuit même où elle est ravagée, Ar Moab est détruite! La nuit même où elle est ravagée, Kir Moab est détruite!…

-Éz 25.13 Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: J’étends ma main sur Édom, J’en extermine les hommes et les bêtes, J’en fais un désert, de Théman à Dedan; Ils tomberont par l’épée.

-Éz 30.14 Je dévasterai Pathros, Je mettrai le feu à Tsoan, Et j’exercerai mes jugements sur No.

De tout ce qui précède, nous notons que l’ennemi vient du nord ; car c’est au midi, dans le pays d’Édom, que les Moabites cherchent une retraite (comparez Ésaïe 16.1). Tsoar : probablement près de l’extrémité sud de la mer Morte (voir Genèse 19.22). Églath-Schelischia. Ces mots, que l’on traduit quelquefois par : la génisse de trois ans, paraissent être ici un nom de ville : probablement l’Agalla que Josèphe mentionne à côté de Tsoar et de Horonaïm. Horonaïm : d’après Eusèbe, à 12 kilomètres au sud de l’Arnon. Béer-Élimle puits des térébinthes ou des princes : sans doute le Béer où campèrent les Israélites sous Moïse, au nord-est de Moab. Un puits y avait été creusé par les princes du pays (Nombres 21.16-18). Églaïm et Béer-Élim représentent donc les deux extrémités opposées du pays de Moab ; le cri de détresse retentit d’une frontière à l’autre. Les eaux de Dimon sont pleines de sang. Dimon est mis ici pour Dibon, afin de rapprocher ce nom du mot dam, sang ; c’est comme si le prophète disait : les eaux de Dibon (l’Arnon et ses affluents) sont devenues des eaux de sang. Car j’infligerai… La mesure du châtiment de Moab n’est pas comble encore ; le malheur décrit versets 1 à 9 sera suivi d’un autre plus redoutable (fin du verset 9). Il y a donc de quoi gémir ! Un lion aux réchappés… Ce que la première invasion a épargné sera la proie d’un ennemi plus puissant et plus cruel (comparez la même image, Jérémie 4.7). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon cœur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager demain « Moab demande l’aide de Jérusalem. » Es 16.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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