Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Es 5.1et suivants. Une parabole touchante illustre les soins de l’Éternel envers son peuple. Israël est la vigne du bien-aimé de Dieu. Plantée, puis aménagée et entretenue avec la plus tendre sollicitude, elle n’a en définitive produit que du raisin sauvage, immangeable et sans valeur. Dans sa parabole des méchants cultivateurs, le Seigneur exprimera la déception totale éprouvée dans sa vigne d’Israël, par le Bien-aimé qui avait tous les droits sur elle (Luc 20:9-16 lc 20.9-19).

Mais ces versets nous font aussi toucher du doigt notre propre ingratitude. C’est comme si le Seigneur, après nous avoir fait faire le compte de toutes les grâces reçues depuis notre enfance, demandait avec tristesse à l’un ou l’autre d’entre nous: Qu’y avait-il encore à faire pour toi que je n’aie pas fait? N’étais-je pas en droit d’attendre quelque bon fruit de ta part? Et pourtant tu n’as rien produit pour moi!

Nous connaissons le moyen de porter du fruit. C’est de rester attachés au « vrai cep ». Maintenant qu’Israël, vigne improductive, a été ôtée, Christ est devenu ce vrai cep et son Père en est le cultivateur (Jean 15:1… j 15.1-8).

Au v. 8, Ésaïe commence une série de « malheurs… »; ils nous montrent les tristes conséquences du refus d’obéir à Dieu, tant pour Israël que pour l’homme en général.

Les passions des hommes et les buts qu’ils poursuivent varient suivant leur condition sociale ou leur tempérament. Les uns s’affairent pour ajouter champ à champ, maison à maison (sans pouvoir en habiter plus d’une à la fois – v. 8 es 5.1-17). Malheur à eux, car ces choses de la terre, il faudra les laisser sur la terre… pour se présenter devant Dieu les mains vides! D’autres cherchent leur plaisir dans les fêtes du monde et l’excitation trompeuse de l’alcool (v. 11, 12, 22 es 5.1-17). Malheur à eux quand ils se réveilleront, trop tard, aux réalités éternelles! Compagnons tout trouvés de leurs débauches, voici ceux qui se vantent du péché et provoquent ouvertement l’Éternel (v. 18, 19); ceux dont la conscience endurcie a perdu la notion du bien et du mal (v. 20), ceux qui se complaisent dans leur propre sagesse (v. 21; en contraste avec Prov. 3:7 pv 3.7-8). Tous les hommes sont là, du misérable ivrogne au plus grand philosophe, dans une commune et vaine recherche du bonheur (Eccl. 8:13 ec 8.12-13). Mais le mot de Dieu, et la fin de toutes les pensées et de toutes les convoitises des hommes, qu’elles soient distinguées ou vulgaires, c’est: malheur, malheur, malheur!

Nous verrons dans les prochains chapitres de quelle manière Dieu se sert d’une nation – l’Assyrie – comme bâton pour châtier son peuple.

L’Éternel juge sa vigne, c’est-à-dire Israël, sur le principe de ce qu’il a fait pour elle et du fruit qu’elle devrait rapporter après tant de soins. Rien n’avait manqué à ces soins, ils avaient été parfaits et complets, aussi sera-t-elle complètement détruite.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

La vigne du Seigneur :

-Es 5.1, 7 Je chanterai à mon bien-aimé Le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, Sur un coteau fertile. 7 La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé! De la justice, et voici des cris de détresse!

-Jr 12.10 Des bergers nombreux ravagent ma vigne, Ils foulent mon champ; Ils réduisent le champ de mes délices En un désert, en une solitude.

-Mt 20.1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

-Mt 21.28, 33 Que vous en semble? Un homme avait deux fils; et, s’adressant au premier, il dit: Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. 33 Écoutez une autre parabole. Il y avait un homme, maître de maison, qui planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir, et bâtit une tour; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays.

De tout ce qui précède, nous notons que six malheurs sont prononcés contre les différents caractères de l’iniquité: Premier malheur: Sur la convoitise et l’ardeur à acquérir et tout garder pour soi. Ce malheur est la diminution de la population et la disette. Deuxième malheur: Sur l’ivresse et les plaisirs du monde. Le malheur consiste en la captivité, la famine et la soif, enfin le sépulcre et le juste jugement. Troisième malheur: Sur ceux qui font le mal sciemment au mépris de Dieu et de son jugement. Quatrième malheur: Sur ceux qui confondent le mal et le bien, la lumière et les ténèbres, la douceur et l’amertume. Cinquième malheur: Sur ceux qui ont une haute opinion d’eux-mêmes et de leur intelligence. Sixième malheur: Sur ceux qui emploient leur énergie pour s’enivrer des choses du monde, qui se font les défenseurs du mal qui leur profite et qui noircissent ceux qui font le bien. La colère de l’Éternel s’est embrasée contre eux et le jugement de Dieu les consumera ainsi que toute leur gloire (24). Les «Malheurs» des versets 18 à 23 (troisième à sixième) consistent dans la colère de Dieu, le feu consumant du jugement tombant sur ces hommes et sur toute leur gloire (v. 24, 25). «La colère de l’Éternel s’est embrasée contre eux», et «pour tout cela» cette colère «ne s’est pas détournée et sa main est encore étendue» (voyez 9:12, 17, 21). Cette colère se donne cours dans l’invasion de l’Assyrien (cf. 10:5), « verge de ma colère ». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « La vision d’Ésaïe – Sa mission. » Es 6.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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