Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Ct 6.1et suivants. L’ardente description que la Sulamithe a su faire de son bien-aimé en amène d’autres à le rechercher. Tel doit être le résultat de notre témoignage. Ceux qui nous entourent ne s’y tromperont pas. Seuls des accents jaillissant de l’abondance de nos cœurs pourront les conduire à Jésus. Les «filles de Jérusalem» n’ont encore qu’entendu parler de la splendeur de l’Époux, mais celle de l’Épouse leur est déjà visible. Elle est «la plus belle parmi les femmes». La beauté morale de l’Assemblée, reflet de celle de Jésus, préparera les inconvertis à recevoir l’évangile.
Mais avant tout cette beauté est appréciée par le Seigneur. Lui aussi a les yeux sur celle qu’Il a aimée jusqu’à la mort. Et que voit-Il en elle? Les perfections dont Il l’a Lui-même revêtue (comp. Éz. 16:7-14 ez 16.6-14). Il peut encore l’appeler «ma parfaite», ayant pardonné son indifférence et ne retenant qu’une chose: elle n’a pas eu honte de Lui; elle a publiquement déclaré son Nom. À son tour Il la reconnaît comme sienne devant Dieu (Matt. 10:32 mt 10.28-33). Et nous pensons à l’instant prochain où l’Époux divin se présentera son Assemblée à Lui-même, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, sainte et irréprochable pour l’éternité (Éph. 5:27 ep 5.25-27; 1:4 ep 1.3-14). Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes? De quel côté ton bien-aimé s’est-il tourné? et nous le chercherons avec toi (v. 1). La description que vient de faire l’épouse fait naître une nouvelle question dans l’esprit des filles de Jérusalem et sa réponse va montrer le réveil de ses affections.
Si notre amour pour Christ s’est refroidi, ces deux questions: Qui est-il? et Où est-il? seront propres à réchauffer nos cœurs si vite tièdes et indifférents. Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, aux parterres des aromates, pour paître dans les jardins et pour cueillir des lis (v. 2). Je suis à mon bien aimé, et mon bien-aimé est à moi; il paît parmi les lis (v. 3). L’épouse s’est étendue avec joie sur les perfections de l’époux. S’occuper ainsi de lui a si bien stimulé son intelligence qu’elle peut dire aussitôt où le bien-aimé se trouve. Elle l’avait cherché dans la ville, mais il ne s’y trouvait pas. «Mon bien-aimé» – dit-elle – «est descendu dans son jardin», un lieu embaumé où il peut se nourrir et cueillir des lis.
Personne dans ce monde ne peut apporter quoi que ce soit au cœur de Christ, si ce n’est «les siens» (Jean 13:1). En eux sont toutes ses délices, là seulement il trouve un parterre d’aromates. Le jardin du Seigneur est composé de tous ses bien-aimés et une âme en bon état sait parfaitement que c’est là qu’il peut être trouvé au milieu des siens. Quand les deux disciples d’Emmaüs furent restaurés, ils se levèrent à l’heure même et s’en retournèrent à Jérusalem où «il se trouva lui-même là au milieu d’eux» (Luc 24:36). Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme des troupes sous leurs bannières (v.4). L’épouse se trouve enfin en présence de l’époux. Elle entend sa voix, ses premières paroles la surprennent: «Tu es belle, mon amie».
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Portrait de la bien-aimée :
-Ez 16.14 Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l’éclat dont je t’avais ornée, dit le Seigneur, l’Éternel.
-Ep 5.27 afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
-1 P 3.3-4 Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, 4 mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.
De tout ce qui précède, nous notons que de la bien-aimée, l’époux avait annoncé que les jeunes filles la diraient bienheureuse et que les reines la loueraient; et voici qu’elles s’unissent pour célébrer ses gloires. L’époux s’était servi des plus belles cités de la terre pour faire ressortir sa beauté. Les filles de Jérusalem la comparent maintenant aux astres les plus glorieux. Il n’y a plus trace de manquement, les jours d’égarement sont passés. L’épouse paraît, fraîche comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil. Je suis descendu au jardin des noisettes, pour voir la verdure de la vallée, pour voir si la vigne bourgeonne, si les grenadiers s’épanouissent (v. 11). La strophe s’achève sur l’intérêt que l’époux porte au fruit du travail de son âme. Notre bien-aimé est descendu dans la vallée de la mort pour acquérir son Épouse. Comme l’épouse du Cantique, nous avons connu, durant notre voyage, la vallée de l’humiliation, mais, à la fin, Christ recueillera les fruits de cette vallée. Il prendra place dans son jardin, au milieu des siens et y trouvera un fruit doux à son palais. Il est venu chercher du fruit au milieu de son peuple terrestre, et n’en a pas trouvé. Quand il viendra, au jour de sa gloire, en trouvera-t-il? Les vignes bourgeonneront-elles, les grenadiers s’épanouiront-ils? la réponse vient immédiatement! Sans que je m’en aperçusse, mon âme m’a transporté sur les chars de mon peuple de franche volonté (v. 12). Son peuple, de franche volonté, lui offre aussitôt la place glorieuse qui appartient au vainqueur. Ils le placent sur les chars; ils disent, empruntant le langage des psaumes: «Prospérant dans ta magnificence, mène en avant ton char, à cause de la vérité et de la débonnaireté et de la justice» (Ps. 45:5). Il y a eu un temps où l’épouse n’a pas reçu l’époux, mais il est maintenant accueilli avec acclamations. Il peut certes faire en sorte que son peuple soit loué par le monde entier mais c’est Lui qui est le vainqueur! Israël restauré dira: «Il a fait ces choses» (Ps. 22:32). L’église glorifiée jettera ses couronnes devant lui en disant: Seigneur, «tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé» (Apoc. 5:9). En des temps différents, par des moyens variés, le Seigneur sera transporté sur les chars de son peuple de franche volonté. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Les filles de Jérusalem, puis la Sulamithe, puis les filles de Jérusalem. » Ct 7.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.