Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Ct 5.1et suivants. Que de fois nous pouvons nous reconnaître dans l’égoïsme et la nonchalance coupable de la bien-aimée! Jésus frappe à la porte de notre cœur. Mais la tiédeur spirituelle, l’amour de nos aises, la négligence à nous juger, nous font trouver plusieurs excuses pour ne pas écouter la voix de son Esprit. Avec tristesse le Seigneur «passe plus loin». Sachons alors, pour retrouver sa communion, déployer l’ardeur de la jeune épouse. Pour décrire son bien-aimé, elle n’a pas de termes assez brûlants, de comparaisons assez éloquentes. Et nous, chers amis, qu’aurions-nous à dire si quelqu’un nous interrogeait au sujet du Seigneur Jésus (comp. Matt. 16:15, 16 mt 16.13-20)? Qu’est-Il de plus pour nous que ceci ou cela (v. 9)? Saurions-nous parler et de son amour et de sa puissance, de son abaissement, de son obéissance jusqu’à la mort de la croix? Aurions-nous quelque chose à dire de sa grâce et de sa sagesse, des perfections de sa marche et de son service? «Il n’y a point d’apparence en Lui pour nous le faire désirer», disait Israël par la bouche du prophète (És. 53:2 es 53.1-3). Mais la beauté des gloires morales du Messie (cachées au peuple incrédule) amène ici l’Épouse à s’écrier: «Toute sa personne est désirable». Cette Personne est-elle vraiment l’objet de tous nos désirs?

Ne peut-on pas voir dans toute cette scène mystique le moyen que Christ emploie pour nous réveiller de notre indifférence et nous faire à nouveau goûter son amour? Durant la nuit de son absence, nous pouvons chercher nos aises dans ce monde. Mais il nous aime trop pour nous laisser errer loin de lui. C’est une chose vraiment solennelle si le Seigneur doit nous dire, «dormez dorénavant et reposez-vous» (Matt. 26:45). Si nous errons, il nous suit de sa grâce qui restaure et frappe à notre porte. Quelle tristesse qu’il puisse arriver un moment où la porte lui est fermée, interdite, où notre tiédeur laodicéenne le contraint à dire: «Ouvre-moi». Ces paroles sont touchantes.

L’amour a agi de la même manière à l’égard des deux disciples «lents de cœur» sur le chemin d’Emmaüs. Ils s’éloignaient, mais le Seigneur les a suivis. Sa grâce qui restaure agit de telle manière sur leurs affections que ces cœurs remplis de tristesse ont été rendus brûlants. Quand il eut éveillé leurs affections, il «disparut de devant eux». Il laisse derrière lui deux personnes qui au lieu de s’éloigner, le cherchent désormais. «Se levant à l’heure même», ils s’en retournent à Jérusalem. Ils trouvent Jésus au milieu des siens (Luc 22:25, 31, 33, 36).

Le Seigneur trouve son plaisir en ceux qui le cherchent et ils ne seront pas déçus, même s’ils doivent faire des expériences douloureuses avant d’être ramenés à la jouissance de son amour.

Le rôle des gardes c’est de maintenir l’ordre dans la cité. Trouver l’épouse errant de nuit par la ville sans son époux est contraire à l’ordre et c’est à bon droit qu’ils la réprimandent. Ils l’ont blessée, «mais les blessures faites par un ami sont fidèles» (Prov. 27:6).

Ne se conduisait-il pas comme le gardien de la muraille en résistant en face à Pierre, démasquant sa dissimulation et enlevant en quelque sorte son voile? (Gal. 2:11).

Mais pour douloureuses que soient de telles expériences, elles opèrent la vraie restauration d’une âme sincère.

La rudesse des gardes réveille chez l’épouse des élans de cœur qu’elle ne peut cacher aux autres.

Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous? Que je suis malade d’amour (v. 8).

Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes? Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi? (v. 9).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Elles n’ont jamais connu l’intimité de l’amour avec l’époux, elles ne peuvent pas comprendre l’attrait qu’il exerce. Mais ce n’est qu’une étape de plus dans le travail de restauration de l’épouse. Ses motifs doivent être scrutés. Son bien-aimé a-t-il plus de prix pour elle qu’un autre bien-aimé…? ce n’est pas du tout évident aux yeux des autres. Elle a pris ses aises sans lui, et quand il a frappé à sa porte, elle n’a pas fait un mouvement pour la lui ouvrir. Pierre professait un grand amour pour le Seigneur, quand il disait, «si même tous étaient scandalisés, je ne le serai pourtant pas, moi» (Marc 14:29). Mais Pierre a manifesté peu d’amour pour le Seigneur quand il s’est endormi dans le jardin, et il n’a montré aucun amour pour lui quand il l’a renié dans le palais du gouverneur. Il fallait, pour sa restauration, que Pierre fût sondé par la question trois fois répétée, «M’aimes-tu?» (Jean 21:15-17). L’épouse, en réponse à la question qui la sonde, va montrer la réalité de ses affections. Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes? De quel côté ton bien-aimé s’est-il tourné? et nous le chercherons avec toi (v. 1). La description que vient de faire l’épouse fait naître une nouvelle question dans l’esprit des filles de Jérusalem et sa réponse va montrer le réveil de ses affections. Si notre amour pour Christ s’est refroidi, ces deux questions: Qui est-il? et Où est-il? seront propres à réchauffer nos cœurs si vite tièdes et indifférents. Qui est celle-ci qui apparaît comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, redoutable comme des troupes sous leurs bannières? (v. 10). De la bien-aimée, l’époux avait annoncé que les jeunes filles la diraient bienheureuse et que les reines la loueraient; et voici qu’elles s’unissent pour célébrer ses gloires. L’époux s’était servi des plus belles cités de la terre pour faire ressortir sa beauté. Les filles de Jérusalem la comparent maintenant aux astres les plus glorieux. Il n’y a plus trace de manquement, les jours d’égarement sont passés. L’épouse paraît, fraîche comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Les filles de Jérusalem, la Sulamithe et le Bien-Aimé. » Ct 6.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *