Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré d’Est.9.1 et suivants. Après les souffrances viennent les gloires. Oui, à travers les versets 15 du chapitre 8 et 3, 4 du chapitre 9, nous contemplons avec adoration le triomphe de Jésus, qu’accompagnera la destruction ou la soumission de tous Ses ennemis (voir Psaume 66:3, 4 ps 66.1-7).

Les dix fils d’Haman dont leur père était si fier (ch. 5 v. 11 et 5.9-14) périssent à leur tour. «De la race des méchants il ne sera plus jamais fait mention» (Ésaïe 14:20 es 14.18-23).

Ce jour, le 13ème du mois d’Adar, qui devait marquer à jamais le massacre et la disparition d’Israël, est devenu au contraire celui de son triomphe et de l’anéantissement de ses ennemis. Ces derniers en ont fait la tragique expérience: Ce n’est pas impunément que l’on s’attaque au peuple de Dieu. Celui qui le touche «touche la prunelle de son œil» (Zacharie 2:12 za 2.12-13; voir Psaume 105:12-15 ps 105.8-16).

Serions-nous les objets de moins de tendresse, nous qui faisons partie du peuple céleste, de l’Épouse de Christ? Israël en captivité porte bien les caractères d’une nation «dispersée et ravagée… un peuple merveilleux dès ce temps et au-delà… une nation qui attend, attend, et qui est foulée aux pieds» (Ésaïe 18:2 es 18.1-7). Dieu, pour qui ce peuple est merveilleux parce que c’est de lui qu’est né le Sauveur du monde, mettra en œuvre Ses moyens puissants pour délivrer cette nation que le monde foulait aux pieds.

Qu’il est riche, ce livre d’Esther dont nous aurions pu penser en l’abordant qu’il contenait peu d’édification! Quelle place il donne en figure à Jésus abaissé et exalté! Quels horizons il découvre sur l’avenir d’Israël, son repos et sa joie (verset 17), cette joie du règne qui l’attend à la fin de toutes ses souffrances.

Ce chapitre nous amène à la pleine délivrance. Au chap. 8, la frayeur des Juifs avait poussé beaucoup de gens à se faire Juifs pour échapper au jugement. Au chap. 9:2, «personne ne tint devant eux, parce que la frayeur des Juifs tomba sur tous les peuples». On voit encore ici l’action secrète de la providence de Dieu en faveur de son peuple. Les nations de l’empire auraient pu se coaliser contre l’infime minorité juive qui habitait au milieu d’elles, mais personne ne résiste devant cette frayeur des Juifs. Bien plus, «tous les chefs des provinces, et les satrapes, et les gouverneurs, et ceux qui faisaient les affaires du roi, assistaient les Juifs, car la frayeur de Mardochée était tombée sur eux». Il en sera de même à la fin du siècle; la crainte que le Christ inspirera, fera que «des rois fermeront leur bouche en le voyant», et devront lui obéir.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

La vengeance des Juifs :

-Esd 5.13 Toutefois, la première année de Cyrus, roi de Babylone, le roi Cyrus donna l’ordre de rebâtir cette maison de Dieu.

-Esd 7.21 Moi, le roi Artaxerxès, je donne l’ordre à tous les trésoriers de l’autre côté du fleuve de livrer exactement à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, tout ce qu’il vous demandera,

-Est 3.15 Les courriers partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale; et tandis que le roi et Haman étaient à boire, la ville de Suse était dans la consternation.

-Est 8.14 Les courriers, montés sur des chevaux et des mulets, partirent aussitôt et en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale.

De tout ce qui précède, nous notons que pour comprendre la sévérité de la répression, il faut se souvenir des sentiments qui animaient contre les Juifs tous les peuples de l’empire. S’ils sont saisis de frayeur quand le jugement est décrété, il n’en était pas ainsi quand leur animosité semblait près d’être assouvie. À ce moment-là, ils étaient «ennemis» des Juifs et «espéraient se rendre maîtres d’eux»; ils les «haïssaient» et «cherchaient leur malheur». Cette haine devait nécessairement rencontrer sa rétribution, et, le moment arrivé, c’était la frayeur seule de Mardochée qui engageait les grands à «assister les Juifs». «Tes ennemis», est-il dit de Christ, «se soumettent à toi à cause de la grandeur de ta force». «Les fils de l’étranger se sont soumis à moi en dissimulant» (Ps. 66:3; 18:44). Quant à Mardochée, «il était grand dans la maison du roi, et sa renommée se répandait dans toutes les provinces; car cet homme, Mardochée, allait toujours grandissant» (v. 4). L’oppresseur des Juifs est jugé, ainsi que toute sa race (v. 6-10); de même périra la race apostate de l’Antichrist en un jour futur, car l’heure de la vengeance a sonné. Seulement le peuple «ne met pas la main sur le butin» (v. 10, 15, 16), d’accord avec ce qui était prescrit à l’égard d’Amalek ou des ennemis d’Israël (1 Sam. 15:9; Jos. 6:19-20). Il ne s’agit que d’accomplir le jugement de Dieu, sans aucun profit pour ceux qui en sont les exécuteurs. Assuérus accepte la vengeance comme une nécessité. C’est Mardochée qui, comme le Messie futur, ordonne la joie et le repos. «Les Juifs, acceptèrent de faire ce qu’ils avaient commencé et ce que Mardochée leur avait écrit.» Ils se soumettent à la parole écrite par celui qui avait été inconnu et ignoré de tous, et d’eux-mêmes, et que Dieu a maintenant exalté à tous les yeux. Car la parole écrite de Mardochée prend une importance toute nouvelle dans un livre où la loi n’est pas mentionnée une seule fois. La mémoire de ces jours se perpétue d’âge en âge. Une seule fête, celle des Purim, est mentionnée dans ce livre, fête nouvelle qui dure à toujours en commémoration de la délivrance du peuple terrestre de Dieu. Il y a accord parfait entre Esther et Mardochée, et le peuple; ce que les premiers établissent, le second l’établit pour lui-même (v. 31). Ce qui est «écrit dans le livre» à l’occasion de leurs jeûnes et de leur cri, est célébré dans toutes les générations. Ainsi se termine ce récit qui nous conduit à l’aube du temps glorieux qui suit la délivrance, et nous amène prophétiquement au seuil du règne millénaire de Christ. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « La grandeur de Mardochée. » Est 10.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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