Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré d’Est.5.1 et suivants. C’est une heure de ténèbres et d’effroi pour le peuple de Mardochée! Un seul petit espoir subsiste: l’intercession d’Esther auprès de son royal époux. Toutefois le risque est grand! L’accès de la cour du palais est interdit et, d’autre part, comment espérer faire revenir l’orgueilleux monarque sur une décision qu’il a prise! Cependant le miracle se produit: Dieu incline son cœur et il accueille la reine favorablement. Mais quel contraste entre Assuérus et Celui dont l’épître aux Hébreux nous assure qu’il est pleinement capable de compatir à nos faiblesses, en ajoutant: «Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun» (Hébreux 4:15, 16 hb 4.14-16).

Comme Mardochée l’avait entrevu (ch. 4 v. 14 et 4.10-17), c’était pour ce service spécial que la providence divine avait placé Esther sur le trône. Chaque jeune fille chrétienne, n’a-t-elle pas également un service bien précis à accomplir là où le Seigneur l’a placée? La fin du chapitre nous l’apprend: Aucun des honneurs dont Haman est l’objet, n’a pu éteindre la haine implacable qui couve au dedans de son cœur. Remarquons encore une fois, en vue de ce qui va suivre, que le livre d’Esther, très différent de ses contemporains, les livres d’Esdras et de Néhémie, offre des types, mais des types plus ou moins cachés, en rapport avec tout son caractère. Si ce livre n’existait pas, il y aurait une lacune dans les écrits divins. Reste-t-il, lors de la grande tribulation, dont ce récit nous offre la figure, une ressource pour le résidu absent de Jérusalem et dispersé au milieu des nations? Oui. Nous y voyons une épouse juive reçue en grâce par celui qui représente l’autorité suprême et cela, après que l’épouse gentile a été répudiée. Ensuite de la faveur qui lui est accordée, cette épouse sera reconnue publiquement quant à son origine, élevée en dignité et en honneur comme la reine juive des nations, objet de l’affection de son mari, elle, dont «les filles des rois seront les dames d’honneur» (Ps. 45:10).

Esther représente le résidu juif selon le cœur de l’Éternel, devenant le centre du peuple renouvelé. Mais, de plus, en ce temps de tribulation, un sauveur du peuple nous est révélé dans ce livre – Mardochée, assujetti à toutes les conséquences de l’infidélité d’Israël et au joug des nations, entreprend tout seul de résister à Haman l’Agaguite, adversaire des Juifs. Il résiste au risque de sa propre vie, mais est délivré de la mort, dont il ne fait qu’entrevoir les limites; bien inférieur en cela à Celui qui seul pouvait la goûter dans son affreuse réalité et en sortir victorieux. Mardochée est délivré pour être élevé à l’honneur suprême et procurer enfin la paix de son peuple. Tout cela est plus ou moins obscur et doit l’être, en un temps où Dieu a détourné sa face de son peuple; mais ce dernier trouve dans la grâce suprême une ressource qui ne peut être saisie que par la foi. C’est ainsi que le résidu sera sauvé de la grande tribulation. Si la foi seule peut saisir et reconnaître cette ressource, l’accomplissement de cette délivrance dépend aussi de la fidélité d’Esther.

Confiante dans la parole de Mardochée, Esther se présente devant le roi. À peine celui-ci l’a-t-il vue, qu’il lui tend le sceptre d’or. Elle est reçue en grâce! Comme son cœur doit déborder de joie! La délivrance n’est pas encore accomplie, mais la grâce qui l’apporte est apparue aux yeux d’Esther. «Que veux-tu, reine Esther», dit le roi, «et quelle est ta requête? Quand ce serait jusqu’à la moitié du royaume, elle te sera donnée.» Dès le premier instant, elle est certaine de partager la moitié de ce que le roi possède. Ses demandes peuvent s’étendre au-delà de toutes les limites de ce qu’elle voulait demander. Mais aussi longtemps que l’Ennemi est puissant, il lui faut joindre la prudence du serpent à la simplicité de la colombe. Esther remet sa requête à plus tard, invite le roi et Haman à son festin, et donne ainsi l’occasion au roi de confirmer sa promesse (voyez v.3 et 6). Or une promesse confirmée, dans laquelle le souverain s’engage tout seul, ne peut être annulée.

Combien cette scène diffère de celle que nous voyons se dérouler au chap. 6 de l’évangile de Marc. Là aussi un roi, Hérode, dit les mêmes paroles à la fille d’Hérodias: «Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, jusqu’à la moitié de mon royaume». Mais Hérode parle avec un cœur allumé par ses désirs coupables; celle qui lui répond veut le meurtre du Précurseur, témoin et prophète du grand Roi. Satan inspire tout cela, lui, le meurtrier qui règne par les convoitises. Ici quel contraste! L’affection du roi est attirée par la grâce de son épouse. Elle se présente à lui, et il la désire, lui qui a sur elle des droits légitimes. Mais, s’il l’avait négligée pour un temps, lorsqu’elle revient à lui, après trois jours de jeûne, portant sur son visage les traces de ses angoisses et de ses souffrances, son intérêt s’émeut, son cœur va au-devant d’elle, lui accorde tout d’avance, et elle n’a qu’à demander, certaine, au premier mot, d’obtenir la réponse.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Démarche d’Esther auprès du roi :

-Est 5.6 Et pendant qu’on buvait le vin, le roi dit à Esther: Quelle est ta demande? Elle te sera accordée. Que désires-tu? Quand ce serait la moitié du royaume, tu l’obtiendras.

-Est 7.2 Ce second jour, le roi dit encore à Esther, pendant qu’on buvait le vin: Quelle est ta demande, reine Esther? Elle te sera accordée. Que désires-tu? Quand ce serait la moitié du royaume, tu l’obtiendras.

-Est 9.12 Et le roi dit à la reine Esther: Les Juifs ont tué et fait périr dans Suse, la capitale, cinq cents hommes et les dix fils d’Haman; qu’auront-ils fait dans le reste des provinces du roi? Quelle est ta demande? Elle te sera accordée. Que désires-tu encore? Tu l’obtiendras.

-Mc 6.22 La fille d’Hérodias entra dans la salle; elle dansa, et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille: Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai.

De tout ce qui précède, nous découvrons Dieu derrière cette scène, et si Assuérus, appelé à le représenter, n’est au fond qu’un être indigne, gâté par la toute-puissance, Dieu, le Dieu d’Israël, se sert de cette puissance et de son droit de grâce, pour marquer son propre caractère et accomplir ses desseins. Ici, la haine d’Haman, qui ne peut être assouvie que par le meurtre de Mardochée, va l’amener en contact direct avec le Dieu vengeur qui protège son serviteur. Quel sera alors le sort de l’Agaguite? Sa chute se prépare, comme celle de Shebna: «Tu mourras, et là seront les chars de ta gloire, ô opprobre de la maison de ton Seigneur! Et je te chasserai de ta place, et te renverserai de ta position» (És. 22:18-19). La haine satanique d’Haman, est encore plus forte que son orgueil. Toute sa gloire n’a plus de valeur, tant qu’il ne tient pas sa vengeance. Amis, femme, l’encouragent: «Va-t’en joyeux au festin avec le roi». Il a pour lui toutes les félicitations que le monde peut offrir, quitte, après avoir flatté ses convoitises, à lui dire: «Tu tomberas certainement devant lui» (6:13). Tout cela est une image, non seulement de la lutte entre Haman et Mardochée, mais entre Satan et Christ. Il faut que l’Adversaire se démasque complètement avant que Dieu intervienne. À la croix, Satan a dit: Tout ne me sert de rien, aussi longtemps que je ne me suis pas débarrassé de Christ. La crainte de le voir prendre la toute puissance et la souveraineté, la crainte de se voir, lui, remplacé dans son propre domaine par le Saint et le Juste, la crainte de voir le Seigneur accomplir ses desseins de grâce dans le salut de son peuple, force l’Ennemi à se dévoiler entièrement à la croix, en mettant Jésus à mort. Et, comme dans le livre d’Esther, cette scène se passe dans le moment même où Dieu cache sa face à Christ! Ici, comme là, un homme seul est en jeu; dans sa carrière d’humiliation, Christ avait «sauvé les autres», comme Mardochée avait sauvé le roi lui-même. Et cet homme, Mardochée, qu’avait-il demandé, qu’avait-il obtenu, en récompense? Rien, pas plus que le Sauveur, dont il est le faible type. Dans son amour, il avait soigné tendrement et recueilli la fille de son peuple, comme une poule ses poussins sous ses ailes. Qu’en avait-il récolté? Rien. Le gibet est préparé pour lui, haut de trente coudées; il peut le voir s’élever au-dessus du palais de la ville de Suse. Que fait-il pour l’éviter? Rien. Cet homme marche dans l’intégrité, vit d’une vie cachée, observe la loi, est asservi aux autres, souffre et pleure de leurs douleurs, et ne rencontre au bout de sa carrière qu’un gibet. Oui, comme dans notre récit, Satan se démasque à la croix, et Dieu reste caché. Dieu semble faible devant le triomphe du Méchant; son serviteur est faible devant la redoutable puissance de l’Ennemi; mais la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes, que Satan lui-même, et Dieu se glorifie à la fin par le jugement de l’Adversaire, par l’exaltation de Christ et par le salut de ses bien-aimés! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Mardochée est honoré par le roi – Haman est humilié devant Mardochée. » Est 6.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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