Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Néh 11.1 et suivants. En effet, bien peu nombreux étaient les rapatriés de Babylone par rapport à ceux qui habitaient dans le pays avant la déportation. Jérusalem, avec ses murailles reconstruites sur leurs anciennes bases, ne comptait qu’un nombre infime de citoyens: entre autres ceux qui avaient réparé vis-à-vis de leur maison! On tire au sort ceux qui viendront repeupler la ville, et il s’y ajoute ceux qui sont volontaires. Leurs noms sont donnés. Dieu honore en effet ceux qui, renonçant à leurs champs, viennent habiter près de Son sanctuaire par attachement pour celui-ci: Ils ne seront pas perdants comme l’annonce le Ps. 122:6 ps 122.6-9, «Jérusalem, ceux qui t’aiment vivront tranquilles».

Des promesses sont faites au sujet de la Jérusalem du règne de 1 000 ans (Zacharie 2:4 za 2.1-5; Ésaïe 33:20 es 33.20-21; 60:4 et 15 es 60.1-16). Mais des promesses plus belles encore concernent la sainte Cité, la Jérusalem céleste. Dieu qui l’a «préparée» pour Christ (Apocalypse 21:2 ap 21.1-4) l’a aussi «préparée» pour ceux qui Lui appartiennent et qui ont renoncé à posséder ici-bas une cité permanente (Hébreux 11:16 hb 11.13-16). Cette merveilleuse Cité n’est pas faite pour rester vide. Dieu y habitera Lui-même, au milieu des siens. Toutefois, pour y pénétrer, une condition est indispensable: Il faut avoir «lavé sa robe» par la foi au sang de l’Agneau (Apocalypse 22:14 ap 22.12-15). L’avez-vous fait?

Nous avons déjà fait remarquer que ce chapitre se relie directement au chap. 7. L’autel, les fondements, le temple, la muraille avaient été rebâtis, mais «la ville était spacieuse et grande, et le peuple peu nombreux au milieu d’elle, et il n’y avait point de maisons bâties» (7:4). La question qui se pose maintenant est celle-ci: La ville avait-elle été rebâtie pour rester déserte et sans habitants? À quoi servait-il de la défendre, si personne ne s’y rassemblait? Or Dieu avait préparé son peuple à ce rassemblement, d’abord par sa Parole (chap. 8), puis en le séparant d’avec les gentils (chap. 9). Les fidèles comprennent maintenant qu’il faut réaliser ce rassemblement, et non pas seulement le proclamer en principe. Jérusalem doit être repeuplée, ne fût-ce que par un Juif sur dix (v. 1). Ce rassemblement dans la cité sainte exigeait beaucoup d’oubli de soi-même et de dévouement. L’héritage auquel l’Israélite pieux tenait avant tout, il lui fallait l’abandonner, abandonner ses proches, sa vigne et son figuier; s’exiler volontairement des choses auxquelles il avait raison de tenir, puisqu’elles lui étaient données de Dieu, – et cela sans autre but que de repeupler Jérusalem; mais il était encouragé par le motif très élevé de ce renoncement. Il avait compris que Sion était «la ville sainte» (v. 1, 18), la cité du libre choix de Dieu, cité qu’il aimait plus que toutes les demeures de Jacob, et ce motif suffisait pour la lui faire chérir plus que sa propre demeure.

Cependant Jérusalem était diminuée, abattue, sans maisons bâties, et son propre état témoignait qu’elle n’était pas ce que Dieu voulait qu’elle fût (voyez Psaume 27:13; 87:5-7; És. 33:20; 60). Mais, dans ces temps de ruines, avant même que la muraille fût reconstruite, Zacharie avait prophétisé à son sujet: «Jérusalem sera habitée comme les villes ouvertes, à cause de la multitude des hommes et du bétail qui seront au milieu d’elle» (Zach. 2:4). Jérusalem, au milieu de sa ruine actuelle, ne pouvait avoir d’attrait pour le peuple de Dieu que si elle était considérée avec les yeux de la foi, au point de vue de sa gloire future. Il fallait pour s’y rendre en abandonnant tout le reste, une décision que la foi seule peut donner, que l’espérance seule peut soutenir. Ce ne pouvait être qu’un acte d’amour et de dévouement volontaire pour la ville du grand Roi; abnégation qui n’était pas la part de tous et que Dieu n’exigeait pas d’eux. Toutefois le peuple, moralement restauré, comme nous l’avons vu, était en pleine communion avec ceux qui prenaient cette responsabilité: «Il bénit tous les hommes qui s’offrirent volontairement pour habiter Jérusalem» (v. 2). De tels sentiments avaient l’approbation de Dieu.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Liste des Judéens venus(par tirage au sort) repeupler Jérusalem :

-Nb 26.55 Mais le partage du pays aura lieu par le sort; ils le recevront en propriété selon les noms des tribus de leurs pères.

-Est 3.7 Au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le pur, c’est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu’au douzième mois, qui est le mois d’Adar.

-Pr 18.18 Le sort fait cesser les contestations, Et décide entre les puissants.

-Ac 1.26 Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut associé aux onze apôtres.

De tout ce qui précède, nous notons que ces faits nous parlent du devoir et de la mission des rachetés dans le jour actuel. Comme la Jérusalem de Néhémie, l’Église est aujourd’hui en ruines. Cependant, les principes sur lesquels elle est édifiée, l’autel: – la croix de Christ; le fondement: – un Christ ressuscité; le temple: – l’habitation de Christ au milieu des siens; la muraille: – la sainteté qui convient à une telle demeure; tout cela a été remis en lumière par la Parole. Il s’agit maintenant, pour les fidèles, d’abandonner leurs demeures pour venir occuper cette ville désolée avec un cœur qui lui soit affectionné et partage les sentiments du cœur de Dieu pour elle. La foi seule peut produire ce dévouement. Pourrait-on dire aujourd’hui, que le peuple de Dieu bénit ceux qui s’offrent volontairement pour cette tâche? N’est-il pas vrai plutôt qu’il les combat et les méprise? Mais il doit leur suffire d’avoir l’approbation du Seigneur. Ils sont enregistrés de la même manière que ceux qui remontèrent au commencement avec Zorobabel (v. 3 -19); et nous avons quelque lieu de supposer que leurs noms furent ajoutés à ceux de la liste primitive. Remarquez encore que, malgré la dévastation de Jérusalem, chacun de ceux qui viennent l’habiter y trouve une place à occuper. Nous avons ici ceux qui sont «préposés sur l’ouvrage extérieur de la maison de Dieu» (v. 16), celui qui entonne la louange à la prière (v. 17), ceux qui gardent les portes (v. 19), les chantres (v. 22). En un mot, chacun d’eux remplit ses fonctions comme si tout était en ordre et, de son côté, Dieu en tient compte. Tout cela a lieu, sans doute, en un temps de misère et de ruine, mais est-ce peu de chose aux yeux de Dieu, que l’on reconnaisse l’ordre institué par Lui, et qu’on réalise cet ordre, malgré la ruine, en vue d’un temps de perfection future? Ce pauvre résidu de Jérusalem a la noble et précieuse mission de relier en des jours d’abaissement et d’opprobre, les temps de la gloire passée de Salomon avec ceux de la gloire à venir du Messie! Les versets 25 à 36 énumèrent les villes de Juda et de Benjamin habitées par ceux qui remontèrent de Babylone. Là encore l’ordre n’est pas parfait; Juda sort même un peu de ses limites à Beër-Shéba. Mais ces défectuosités sont accompagnées du vrai désir de chacun d’occuper la place que Dieu lui a assignée. C’est ainsi que les Nethiniens habitent en Ophel, dans une partie de la cité de David qui se trouvait en dehors de la nouvelle muraille, mais à portée du temple auquel ils accédaient par la porte des eaux. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Dénombrement des sacrificateurs et des Lévites. » Néh 12.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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