Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Néh 9.1 et suivants. En effet, quelques Lévites, désignés par leurs noms, invitent le peuple à se lever pour bénir l’Éternel. Et ils Lui adressent, au nom de toute l’assemblée, la longue prière qui occupe le reste du chapitre. Les premiers mots en sont: «Tu es le Même, toi seul…». Puis remontant à la création, les lévites célèbrent l’accomplissement des conseils de Dieu: l’appel d’Abraham (dont le cœur fut trouvé fidèle), la délivrance de l’Égypte, la mer Rouge, les soins patients tout au long du désert avec le don de la Loi, puis l’entrée dans le pays. Les pronoms tu et toi accompagnés d’un verbe actif, ne figurent pas moins de 25 fois dans ces quelques versets.

Célébrer ce qu’est Dieu d’abord, ce qu’il a fait ensuite, n’est-ce pas aussi notre privilège puisque nous appartenons au Seigneur? Repassons souvent dans nos cœurs ce que la grâce a fait pour nous. Et exerçons-nous à découvrir des motifs toujours plus nombreux de reconnaissance, qui seront autant de liens d’amour nouveaux avec notre Père céleste et avec le Seigneur Jésus. Comme David, exhortons notre âme à bénir l’Éternel et à n’oublier «aucun de Ses bienfaits» (Psaume 103:2 ps 103.1-5)! Mais en vérité ces bienfaits sont innombrables (voir Psaume 139:17, 18 ps 139.17-18)!

Après avoir, comme ces Lévites, retracé longuement l’histoire de la grâce de Dieu envers Israël, Étienne, dans le chapitre 7 des Actes, continue son discours de la même manière: «Gens au cou raide… vous vous opposez toujours à l’Esprit Saint…» (v 51). Le cou raide, la nuque qui ne veut pas plier pour se soumettre au joug du Seigneur, ne caractérise pas uniquement le peuple d’Israël. Ni non plus seulement les inconvertis! Nous avons tous en nous cette nature volontaire, insoumise. Chaque chrétien, sans exception, ne la connaît que trop bien. Et il lui est impossible d’en venir à bout par ses propres efforts.

Mais chacun connaît-il en même temps la délivrance que Dieu lui accorde? Ayant, à la croix, mis à mort cette volonté rebelle et irréductible, Il nous a donné à Sa place la nature obéissante de Jésus. La vieille nature est toujours en nous, avec ses désirs, mais elle n’a plus le droit de nous diriger.

Combien tous ces péchés d’Israël ressortent davantage quand ils sont, comme ici, mis en contraste avec la grâce divine! Ils se doublent pour ainsi dire d’ingratitude (voir Deutéronome 32:5, 6 dt 32.1-6). Et n’est-ce pas aussi le cas pour tant de jeunes gens et de jeunes filles élevés par des parents croyants?

Le résumé de tout ce chapitre, nous l’avons au verset 33: «Tu es juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu as agi avec vérité, et nous, nous avons mal agi» (comp. Lamentations de Jér. 1:18 lm 1.18). Celui qui a reçu le témoignage de Jésus «a certifié que Dieu est vrai» (Jean 3:33 j 3.31-36; voir aussi Romains 3:4 rm 3.1-4). Sceller, c’est approuver formellement une déclaration, la garantir et s’engager à la respecter. Les princes, les Lévites et les sacrificateurs apposent ainsi leurs sceaux – autrement dit leurs signatures – pour confirmer leur accord.

À la fin de cette longue confession, retenons encore deux enseignements bien importants: En premier lieu qu’il est nécessaire pour juger un mal de remonter autant que possible jusqu’aux origines de ce mal, par un retour complet en arrière. La violation de la Loi a commencé par l’affaire du veau d’or; eh bien, celle-ci ne peut être passée sous silence (verset 18)! Puis, qu’une confession doit être précise; dire à Dieu d’une manière générale: Je suis un pécheur; j’ai commis des péchés, ne coûte guère et n’a pas de valeur à Ses yeux(il importe plutôt  d’énumérer ses péchés).

Nous voulons parler du mélange qu’ils avaient favorisé en laissant prendre aux nations une part dans la vie du peuple. Pour être réellement affranchi de ce mélange avec le monde, il fallait plus que se séparer de tel ou tel péché scandaleux, comme des alliances profanes de jadis; il fallait un jugement véritable de l’état du cœur qui y avait conduit, et c’est à ce jugement que nous assistons dans le chap. 9.

Pour que le peuple pût effectuer cette séparation, l’humiliation et la confession étaient nécessaires. Combien, de nos jours, ces choses sont difficiles à rencontrer chez les individus ou les assemblées qui ont commis des fautes! Quand on est appelé à juger un mal évident, on consentira assez facilement à s’humilier en commun, tant que cet acte n’oblige pas chacun individuellement à confesser ses péchés et ses torts. On acceptera tout compromis plutôt que cela. Ah! qu’il est vrai que le peuple de l’Éternel est un peuple de col roide, qui ne sait pas courber le cou et s’anéantir devant Dieu!

Dans ce chapitre, il n’en est pas ainsi: le peuple s’humilie véritablement, et tous jeûnent, vêtus de sacs, ayant de la terre sur leurs têtes (v. 1). C’est le deuil, l’affliction, la repentance. Mais leur humiliation ne se montre pas seulement par ces signes extérieurs, elle se traduit par des actes: Ils «se séparent de tous les fils de l’étranger» (v. 2). Cette confession qui remplit le chapitre 9, du verset 5 au verset 38, est tout à fait remarquable. Les lévites commencent par bénir. On ne peut se trouver en réalité devant Dieu, comme lui appartenant, sans reconnaître le caractère de Dieu patient et miséricordieux qu’on a déshonoré. «Il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint» (Ps. 130:4). Tel était aussi le sentiment de David, quand il disait: «Contre toi, contre toi seul, j’ai péché» (Ps. 51:6).

Les bénédictions adressées à Dieu consistent en ceci: Le peuple bénit le Dieu créateur et conservateur de toutes choses, qui est le Même, l’Éternel. Aux v.7-8, il le reconnaît comme le Dieu des promesses qui a appelé et choisi Abraham. Aux v.9-11, il le célèbre comme le Dieu rédempteur et vainqueur de l’ennemi, lui qui a sauvé son peuple hors d’Égypte. Aux v.12 à 15, ils font mention de leur responsabilité. Dieu leur avait donné la loi, à laquelle ils étaient tenus d’obéir, après qu’il les eut conduits par sa grâce jusqu’au pied du Sinaï; mais, même après Sinaï, il avait déployé (v. 15) ses ressources envers eux pour les nourrir et les abreuver dans le désert, et les avaient invités à entrer en possession de Canaan.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Cérémonie publique de confession des péchés :

-Nb 21.7 Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.

-Jg 10.10 Les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel, en disant: Nous avons péché contre toi, car nous avons abandonné notre Dieu et nous avons servi les Baals.

-Jr 8.14 Pourquoi restons-nous assis? Rassemblez-vous, et allons dans les villes fortes, Pour y périr! Car l’Éternel, notre Dieu, nous destine à la mort, Il nous fait boire des eaux empoisonnées, Parce que nous avons péché contre l’Éternel.

-Dn 9.5 Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.

Les prophètes les avertissaient sans résultat; et cependant Dieu «n’en finit pas avec eux» (v. 31). Enfin (v. 32-38) ils reconnaissaient la perfection de toutes les voies de Dieu à leur égard et envers tout le peuple, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits: «Mais tu es juste dans tout ce qui nous est survenu, car tu as agi avec vérité, et nous, nous avons agi méchamment». Ils ne cherchent ni à se justifier, ni à se soustraire aux conséquences de leur péché. «Voici, nous sommes aujourd’hui serviteurs et quand au pays que tu donnas à nos pères pour qu’ils en mangeassent le fruit et les bons produits, voici, nous y sommes serviteurs; et il rapporte beaucoup aux rois que tu as établis sur nous à cause de nos péchés; et ils dominent à leur gré sur nos corps et sur notre bétail, et nous sommes dans une grande détresse» (v. 36-37). Telle est cette confession simple, complète, vraie, sans excuse et sans faux-fuyants. Elle reconnaît les fautes de tous depuis le commencement, approuve le jugement qui en est la conséquence, mais proclame aussi la grâce et la miséricorde inépuisables de Dieu, qui les avait conduits jusque-là. Ajoutons une remarque, importante en tout temps pour le peuple de Dieu, quand il a péché. Trois choses lui sont nécessaires: l’humiliation, la séparation du mal et la confession, et cela dans l’ordre qui nous est indiqué au commencement de ce chapitre. L’humiliation sans séparation et sans confession est un acte sans valeur. La séparation sans humiliation et sans confession est un acte d’orgueil spirituel, et ne dénote pas autre chose qu’un esprit sectaire. La confession publique et sans restriction comprend nécessairement les deux autres choses; et c’est pourquoi elle est souvent la chose à laquelle nos cœurs orgueilleux et désespérément malins ont le plus de peine à consentir. Si la confession n’a pas lieu, la séparation manque de réalité, et sera suivie à bref délai d’une rechute, qu’il s’agisse des individus ou des assemblées. Prenons donc exemple sur ce pauvre peuple humilié qui criait «à haute voix» à l’Éternel, son Dieu! On voit, au v.38, le peuple, en tant que peuple sous la loi, renouveler l’alliance: «Et pour tout cela, nous faisons une ferme alliance, et nous l’écrivons. Et à l’apposition des sceaux se trouvèrent nos princes, nos lévites, et nos sacrificateurs». Nous savons que, comme peuple dans la chair, sous la loi, ils ne purent la tenir. Cependant nous pouvons apprendre aussi dans ce renouvellement d’alliance, une sérieuse leçon pour nous-mêmes. Après la confession de notre péché, notre marche doit recommencer sur une base nouvelle: une séparation beaucoup plus réelle et plus effective du monde qui nous avait entraînés dans le mal, et au milieu duquel nous avons à marcher désormais comme des étrangers qui recherchent une autre patrie. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Le peuple s’engage par une alliance à observer la Loi. » Néh 10.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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