Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Néh 6.1 et suivants. En effet, leurs insuccès précédents n’ont pas découragé Sanballat, Tobija et Guéshem. Ils font à Néhémie une proposition hypocrite: «Viens et rencontrons-nous…» La vallée d’Ono (ou des artisans: ch. 11 v. 35 nh 11.31-36), fixée comme lieu de rendez-vous, suggère une collaboration avec les ennemis du peuple de Dieu. Mais l’offre est repoussée, malgré les menaces qui, à la cinquième fois, l’accompagnent. Alors un autre piège est tendu par l’intermédiaire d’un juif, Shemahia. Par une fausse prophétie, cet agent de l’ennemi essaie d’amener Néhémie – qui n’était pas sacrificateur – à désobéir à l’Éternel en cherchant asile dans le Temple (voir 2 Corinthiens 11:13 2cr 11.5-15 et 1 Jean 4:1 1j 4.1-3). Ainsi ont agi les Pharisiens avec le Seigneur Jésus. «Retire-toi et va-t-en d’ici – Lui disent-ils – car Hérode veut te tuer» (Luc 13:31 lc 13.31-33). Ils cherchaient – et Satan était derrière eux – à effrayer, et à faire sortir du chemin de la foi, Celui qui avait dressé résolument Sa face pour aller à Jérusalem (Luc 9:51 lc 9.51-56).

La double offensive, déjouée par le fidèle Néhémie, met le chrétien en garde contre deux dangers opposés: Élargir le chemin, en travaillant la main dans la main avec ceux qui ne sont pas soumis à la Parole. «S’enfermer» dans un sectarisme prétentieux et égoïste.

52 jours ont suffi aux hommes de Juda pour combler les brèches et rebâtir la muraille. Ils étaient pour la plupart inexpérimentés dans le maniement de la truelle et de la pioche. Mais ils avaient du zèle, du cœur au travail (ch. 3 v. 20 nh 3.20 et 38 nh 3.38). Et, aux yeux du Seigneur, le dévouement de ses ouvriers a plus de valeur que leurs capacités. Ces capacités, d’ailleurs, Il les donne précisément à ceux qui ont du dévouement et qui s’attendent à Lui.

Les efforts de Tobija pour intimider Néhémie, et l’appui que ce personnage malfaisant trouve auprès de quelques nobles de Juda, sont les dernières manifestations d’hostilité des ennemis. Jérusalem avec ses murailles reconstituées apparaît désormais aux nations environnantes, «construite comme une ville qui forme en elle-même un ensemble bien uni» (Psaume 122:3 ps 122.1-5). Mais encore faut-il en assurer la surveillance. Néhémie s’occupe des portes, ainsi que d’établir des gardiens (voir Ésaïe 62:6-7 es 62.6-9).

Nous avons noté plus haut que le chapitre 3 contenait une description d’ensemble comprenant toute la période où la muraille fut reconstruite. Les chap. 4 à 6 nous entretiennent des difficultés que le peuple rencontra pendant ce travail. Le chap. 4 nous a parlé de l’effort des ennemis pour contraindre les ouvriers à cesser leur travail. Cet effort fut brisé par l’énergie de Néhémie qui fit prendre les armes aux hommes de Juda, sans abandonner leur caractère d’ouvriers. Nous avons vu, au chap. 5, l’action de Satan pour créer du mécontentement et des contestations entre frères appelés à une œuvre commune. L’exemple de Néhémie, sacrifiant ses droits et ses intérêts pour le bien de ses frères, servit puissamment à apaiser leurs esprits et à ramener le contentement et la paix. Le chap. 6, dont nous allons nous occuper, nous présente l’assaut des ennemis sous une forme nouvelle. Néhémie était l’instrument employé de Dieu dans ces circonstances difficiles: les adversaires cherchent à le supprimer. Si leur plan réussit l’œuvre tout entière tombera avec le serviteur auquel Dieu l’avait confiée. Cet effort, le plus dangereux de tous, fut déjoué, comme nous le verrons au cours de ce chapitre. Néhémie y montre de rares qualités pour résister à l’assaut de l’ennemi, mais ce qui, chez lui, prime tout, c’est une confiance entière en l’Éternel et une défiance absolue de lui-même.

(v. 1-9). – La muraille était rebâtie, mais les battants des portes n’étaient pas encore posés. Dans peu de jours, la ville allait être à l’abri d’une surprise. Avant qu’il soit trop tard, l’ennemi se hâte de mettre cette imperfection à profit. Il s’agit en premier lieu de supprimer le conducteur du peuple. Sanballat et consorts l’invitent à une conférence «dans les villages de la vallée d’Ono». Néhémie leur répond avec une vraie prudence: «Je fais un grand travail et je ne puis descendre. Pourquoi le travail cesserait-il pendant que je le quitterais et que je descendrais vers vous?» Il oppose à la démarche par laquelle on cherche à le surprendre, l’importance de l’œuvre. C’est comme le: «Sois-y tout entier», de 1 Tim. 4:15.

Ce refus ne rebute pas l’ennemi. Il arrive souvent, en effet, que nous lui opposons en premier lieu une fin de non-recevoir et qu’ensuite, de guerre lasse, nous finissons par céder. Après quatre essais infructueux, Sanballat revient une cinquième fois à la charge, avec une ruse des plus dangereuses. Il envoie son serviteur, une lettre ouverte à la main. Chacun pouvait en prendre connaissance, et l’ennemi ne se faisait pas faute de la communiquer, car il fallait que les accusations et les menaces qui y étaient contenues parvinssent aux oreilles du peuple pour gagner des auxiliaires à Sanballat.

Ces accusations et ces menaces portaient sur cinq chefs. 1° On entend dire parmi les nations, et Gashmu le dit, que toi et les Juifs vous pensez à vous révolter. 2° La construction de la muraille n’a pas d’autre but. 3° Le bruit court aussi (combien souvent on effraye les âmes avec ces mots: «le bruit court!») que tu as des vues ambitieuses. Tu penses à devenir leur roi et tu vas être accusé de vouloir te substituer à l’autorité du Souverain. 4° Ce dessein, toujours d’après les bruits qui courent, tu cherches à l’accomplir par des prophètes établis par toi pour dire: Il y a un roi en Juda! 5° Maintenant l’on rapportera ces choses au roi.

Néhémie n’ignore pas les desseins de l’ennemi il sait que pour qu’il s’enfuie, il faut lui résister il oppose la vérité aux mensonges qui ont pour but de l’effrayer: «Et je lui envoyai dire: Aucune des choses dont tu parles n’a eu lieu, mais tu les inventes dans ton propre cœur».

Le second effort de Satan, plus dangereux encore que celui qui vient d’être mentionné, naît à Jérusalem même (v. 10-14). Shemahia, d’origine peut-être sacerdotale, assume ici le rôle de prophète, en s’adressant comme tel à Néhémie: «Il prononçait cette prophétie contre moi» (v. 12). «Il s’était enfermé», quand Néhémie vint à sa maison, simulant la peur, alors qu’il n’y avait rien à craindre. Cet homme était payé par Tobija et Sanballat: l’amour de l’argent en faisait un traître.

La réponse de cet homme de Dieu est à la fois un exemple de dignité et d’humilité. Il revendique sa dignité devant les hommes, ses ennemis: «Un homme comme moi fuirait-il?» N’avait-il pas engagé le peuple dans l’œuvre? Ne l’avait-il pas courageusement armé? N’était-il pas intervenu avec autorité lors des différends entre ses frères? Pensait-on qu’il renierait son caractère devant ces accusations mensongères? Mais Néhémie dit aussi une parole d’humilité, plus importante que la première: «Quel homme comme moi entrerait dans le temple et vivrait?» (v. 11). Un homme comme moi! Il emploie le même mot que la première fois, mais pour se placer, dans l’humilité, en la présence de Dieu. On aurait pu, dans le premier cas, l’accuser d’orgueil, dans le second, il montre que l’orgueil est bien loin de son cœur. Comment entrer dans le temple dont Dieu n’a permis l’accès qu’aux sacrificateurs? Un roi de Juda avait osé le faire, se plaçant, comme roi, au-dessus de la sacrificature: il en avait été puni par la lèpre (2 Chr. 26:16-21). Néhémie songeait-il à renouveler cet acte profane? Un homme comme lui avait-il quelque valeur devant Dieu, ou quelque droit d’enfreindre ses commandements? On voulait, par la peur, le provoquer à le faire. Cette proposition venait du Serpent ancien. C’était ainsi que Satan avait agi dès le commencement, induisant Adam à la désobéissance.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Nouvelle intervention des adversaires :

-Ps 3.7 Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m’assiègent de toutes parts.

-Ps 20.8 (20:8) Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu.

-Ps 23.4 Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.

-Ps 27.3 Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n’aurait aucune crainte; Si une guerre s’élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.

De tout ce qui précède, nous notons que ce fut ainsi que Néhémie tint tête aux attaques et aux embûches de l’adversaire. Il avait devant les yeux un but invariable et, pour l’atteindre, il ajoutait à la foi la vertu, le courage moral qui surmonte toutes les difficultés, en rejetant le péché qui enveloppe si aisément. Malgré toute l’opposition, la muraille fut achevée le vingt-cinquième jour du mois d’Élul, sixième mois de cette année juive qui commençait au mois d’Abib, où les épis mûrissent, mois de la Pâque et de la sortie d’Égypte. Grâce à l’intervention de la puissance divine, il n’avait fallu que 52 jours pour mener à bien cet immense travail. C’était une preuve aux yeux de toutes les nations environnantes que «cette œuvre avait été faite de par notre Dieu»; aussi n’y a-t-il pas lieu de s’étonner qu’en apprenant ces choses, «elles craignirent et furent fort abaissées à leurs propres yeux». C’est un homme aimable, disaient-ils sans doute, qui a cherché l’alliance du peuple de Dieu. Combien de fois n’avons-nous pas entendu vanter les qualités personnelles d’un adversaire, pour atténuer son hostilité et engager les âmes à le recevoir comme associé! Or ces mêmes intrigants rapportaient à Tobija les paroles de Néhémie. Cette correspondance par lettres avait pour but, non pas certes de gagner l’ennemi, mais d’effrayer le conducteur du peuple (v. 16-19). C’est ainsi que l’adversaire jetait toutes ses troupes de réserve à l’assaut d’un seul homme. Mais Dieu était là et fortifiait les mains de son serviteur. Comme il le dit autrefois à Jérémie, il pouvait dire à ce nouveau témoin: «Je te ferai être, à l’égard de ce peuple, une muraille d’airain bien forte; ils combattront contre toi, mais ils ne prévaudront pas sur toi; car je suis avec toi pour te sauver et pour te délivrer, dit l’Éternel; et je te délivrerai de la main des iniques et te rachèterai de la main des violents» (Jér. 15:20-21). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Dénombrement des Israélites qui revinrent au pays de Juda avec Zorobabel. » Néh 7.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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