Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Néh 1.1 et suivants. En effet, historiquement le livre de Néhémie est le dernier coup d’œil que l’Ancien Testament nous permette de jeter sur le peuple d’Israël. Les événements qu’il relate commencent environ 30 ans après ceux que rapporte le livre d’Esther et 13 ans après le retour d’Esdras. Ses enseignements nous sont donc particulièrement appropriés, à nous chrétiens «qui touchons à la fin des siècles» (1 Corinthiens 10. 11 1cr 10.6-14). Pauvre peuple! Il est dans une «grande misère et dans le déshonneur», selon le compte rendu que font quelques voyageurs (verset 3). Mais Dieu a préparé quelqu’un qui va prendre à cœur cet état. C’est Néhémie! Cet homme est sensible aux souffrances et à l’humiliation de ceux qui sont restés de la captivité et il confesse devant l’Éternel les péchés qui en sont la cause. Ainsi avait fait Esdras (chapitre 9 ed 9.1-15). C’est toujours parmi ceux qui aiment son peuple que Dieu choisit les instruments de Ses délivrances.
Mais portons nos regards sur un plus grand que Néhémie. Qui a pris à cœur la condition désespérée d’Israël et de l’homme en général, sinon le Fils de Dieu Lui-même? Il sondait à fond notre état misérable, cet abîme de mal où nous étions plongés. Et Il est venu pour nous en arracher.
Faisant suite au livre d’Esdras, celui de Néhémie parle du troisième retour à Jérusalem, en 445 av. J.-C. Esdras fait ressortir la restauration religieuse du résidu, quand il traite du redressement de l’autel, de la construction du temple, et de la loi de l’Éternel, c’est-à-dire de la Parole de Dieu.
La tâche de Néhémie consistait à rebâtir les murailles et les portes de la ville de Jérusalem. La ville est une image de la vie communautaire du peuple de Dieu. De même, la vie quotidienne des croyants doit toujours être dirigée par la parole et la volonté de Dieu. Des ennemis venus de l’extérieur et des opposants à l’intérieur se dressent contre le fidèle serviteur, Néhémie. Mais celui-ci ne se laisse pas détourner de son but: établir de nouveau clairement la séparation entre ce qui est saint et ce qui est profane (en figure: les murailles; comp. Ezéch. 42:20), et définir les principes concernant l’entrée et la sortie, c’est-à-dire la marche (en figure: les portes: comp. Jean 10:9). La muraille de Jérusalem gardait, protégeait et séparait les habitants de la ville contre toutes attaques et influences de l’extérieur. – La plupart des exhortations pratiques qui terminent les épîtres du Nouveau Testament revêtent la même signification.
Nous ne voyons pas ici, comme au livre d’Esdras, un Zorobabel et un Jéshua, un gouverneur de race royale et un souverain sacrificateur, placés à la tête du peuple pour le conduire, ni des prophètes pour le réveiller, ni même un scribe de race sacerdotale, comme Esdras, envoyé pour le rappeler à la loi de Moïse et le purifier. Sans doute, ce scribe lui-même a, de la part du roi, la haute main sur le pouvoir civil, mais uniquement en vertu de la confiance que son caractère moral inspire (7:25); et s’il a le droit d’exercer cette autorité, ce n’est pas elle qu’il recherche. Toute son attention, tout son zèle, se tournent vers l’état spirituel du peuple, dont la maison de Dieu est devenue le centre.
Néhémie n’est pas un homme de rang, ni d’autorité; comme nous venons de le dire, il n’a été investi de ses fonctions qu’en vertu de la confiance qu’il inspire au roi, dont il est grand échanson. C’est en vertu de cette confiance, mais sous la haute main de Dieu qui dirige toutes choses, même les sentiments des hommes, que le roi donne à Néhémie sa mission et lui accorde le titre de Thirshatha, c’est-à-dire de gouverneur.
Le caractère du peuple était, comme nous l’avons vu dans le livre d’Esdras, celui d’un résidu selon Dieu. Ensuite, après une période de découragement, vint son réveil, enfin sa restauration morale par le moyen des Écritures. Néhémie nous présente un tableau différent. De toute manière, l’état du peuple est très abaissé, qu’il soit moral ou extérieur; aussi, devant cette misère, l’opposition de l’ennemi est en apparence insurmontable, d’autant plus que ses ruses sont multiples.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Néhémie recoit des nouvelles de Jérusalem :
-Ps 55.18 (55:18) Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, Et il entendra ma voix.
-Dn 6.11 Alors ces hommes entrèrent tumultueusement, et ils trouvèrent Daniel qui priait et invoquait son Dieu.
-Lc 6.12 En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
-Gn 32.25 Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui.
De tout ce qui précède, nous notons que la grâce de Dieu seule pouvait remédier à ces choses, mais il fallait que les instruments qu’il emploierait fussent armés de patience, de persévérance et d’énergie. Tels sont précisément les caractères manifestés par Néhémie. Il se trouvait à Suse, à la cour de ce même Artaxerxès, roi de Perse, qui avait protégé Esdras, lorsqu’il remonta de Babylone à Jérusalem. C’est à Suse qu’il reçut de l’un de ses frères et de quelques hommes venus avec lui de Juda, des nouvelles concernant les «réchappés» domiciliés dans la «province» au-delà du fleuve (c’est-à-dire dans la terre d’Israël), avec des détails sur la condition misérable de la ville sainte. Ce qu’il apprend de la misère et de l’opprobre du peuple, des ruines de la ville aux murailles détruites, le remplit d’une affliction profonde. Après avoir été restauré, ce faible résidu était continuellement menacé de devenir la proie d’ennemis conjurés pour l’anéantir. Il n’avait encore, et cela par sa propre faute, rien établi de durable. Qu’avaient donc fait les hommes de Juda, depuis tant d’années écoulées? Leur énergie, un instant réveillée pour se purifier du mal, manquait maintenant pour s’en garantir. Et qu’adviendrait-il ensuite? Esdras avait pressenti que la reconstruction des murailles de Jérusalem devait être la suite nécessaire de l’édification du temple, si le peuple continuait à marcher dans l’esprit du réveil (Esdras 9:9); mais tel n’avait pas été le cas. De longues années s’étaient écoulées sans aucun événement qui marquât l’activité ou l’énergie; rien, sinon la misère et l’opprobre grandissantes. Lorsqu’il entend ces choses, Néhémie, comme Esdras, comme tous les hommes de Dieu dans les jours de ruine, s’humilie profondément: «Je m’assis et je pleurai; et je menai deuil plusieurs jours, et je jeûnai, et je priai le Dieu des cieux»; non pas toutefois comme Esdras (9), pour un péché positif, mais à cause de la misère que le peuple avait occasionnée par son manque de persévérance et de confiance en Dieu. Néhémie commence par reconnaître la fidélité de Dieu envers ceux qui lui obéissent, puis il confesse les péchés d’Israël contre Dieu, sans en exclure en aucune manière ses propres péchés et ceux de la maison de son père, et leur désobéissance commune à sa Parole. Mais Dieu, s’il avait fait des menaces et les avait accomplies, selon ce qu’il avait dit à Moïse (Deut. 28:64), avait aussi fait des promesses, au cas où son peuple reviendrait à l’obéissance, en disant qu’il le rassemblerait et le réintégrerait. Cela avait eu lieu (Deut. 30:1-6), et Néhémie plaide alors la cause du peuple restauré: ils étaient maintenant serviteurs, de l’Éternel. Celui-ci les désavouerait-il? Impossible. Lui aussi, Néhémie, était serviteur de l’Éternel. Comment Dieu n’écouterait-il pas? Néhémie identifie le peuple avec lui-même dans le service, ayant la conscience d’avoir à continuer l’œuvre; il en a l’ardent désir, sachant être en communion avec la volonté de Dieu, du moment qu’Il a restauré ces réchappés de son peuple. Mais en même temps, et c’est ce que l’on trouve, au milieu de la ruine du peuple, chez tous les hommes de foi, Zorobabel, Esdras, Daniel et autres, Néhémie ne cherche pas à se soustraire au joug des nations, car ce serait ne pas tenir compte devant Dieu de l’infidélité du peuple, Il demande seulement à l’Éternel de lui faire «trouver miséricorde devant cet homme». C’est ainsi qu’il nomme le roi quand il parle à Dieu, car qu’est-il autre chose, en effet, pour le Souverain qui façonne le cœur des plus élevés et des plus puissants, de manière à leur faire accomplir ses desseins? Quand il se trouve devant le roi, Néhémie change de langage et l’honore comme il convient (2:3), mais, devant Dieu, il donne honneur et puissance à Lui seul. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Artaxerxès autorise Néhémie à aller reconstruire Jérusalem. » Néh 2.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.