Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 1.1 et suivants. En effet, par Jérémie, l’Éternel avait fixé d’avance à 70 années la durée de la captivité à Babylone. Ceux qui, comme Daniel, sondaient les Écritures avaient donc eu la possibilité d’en connaître la fin prochaine (Daniel 9:2 dn 9.1-3). Les 70 ans sont comptés de la 1ère année de Nebucadnetsar, le responsable de la déportation, à la 1ère année de Cyrus, celui qui y a mis fin (Jérémie 25:1 et 11 jr 25.1-14). Environ deux siècles plus tôt l’Éternel avait déjà désigné ce dernier roi par son nom (Ésaïe 44:28 et 45:1 es 44.24-45.4). Sans nul doute, Cyrus a eu connaissance de cette prophétie car il est conscient d’être l’instrument choisi par Dieu pour le rétablissement de Son culte.
En même temps, l’Éternel «réveille l’esprit» d’un certain nombre de Juifs captifs; d’entre ceux qui se souvenaient en pleurant de Jérusalem et qui l’avaient mise «au-dessus de la première de leurs joies» (voir Psaume 137:1, 5, 6 ps 137.1-6). Amis chrétiens, nous sommes aussi «sur un sol étranger». Aspirons-nous aux joies de la sainte Cité? Notre esprit a-t-il été «réveillé» pour attendre le Seigneur Jésus? Lui est le grand Roi, Centre de la prophétie, à qui Dieu donnera bientôt tous les royaumes de la terre (verset 2) afin qu’il rétablisse Sa louange et Sa gloire.
Dans la troisième ou quatrième année de Jojakim, roi de Juda, et en la première année de Nebucadnetsar, roi de Babylone, ce dernier était monté contre Jérusalem, l’avait assiégée (Dan. 1:1), s’était emparé de Jojakim et l’avait lié avec des chaînes d’airain pour l’emmener à Babylone (2 Chr. 36:6). À cette occasion, il avait emporté une partie des ustensiles de la maison de l’Éternel, pour en orner le temple de son dieu (2 Chr. 36:7; Esdras 1:7; Dan. 1:2). Il avait aussi transporté à Babylone un certain nombre de jeunes gens appartenant soit à la famille royale soit à la noblesse (Dan. 1:3).
Le monarque chaldéen semble avoir ensuite changé de dispositions envers le roi captif, car on voit ce dernier rétabli sur son trône à Jérusalem où il règne onze ans (2 Chr. 36:5; 2 Rois 23:36). Mais trois ans après avoir été réintégré dans son royaume, Jojakim se révolta contre Nebucadnetsar. Celui-ci, occupé ailleurs, ne monta pas personnellement contre lui, mais, jusqu’à la fin de son règne, à l’instigation du roi de Babylone, Jojakim fut harcelé par les bandes ennemies des Chaldéens, des Syriens, de Moab et des fils d’Ammon. Selon la prophétie de Jérémie, Jojakim mourut de mort violente et son cadavre, traîné et jeté dehors par-delà les murs de Jérusalem, de jour à la chaleur et de nuit à la gelée, fut «enseveli de l’ensevelissement d’un âne» (Jér. 22:19; 36:30). Il est dit cependant qu’il «s’endormit avec ses pères», terme qui semblerait impliquer qu’il eut d’abord sa place dans les sépulcres des rois.
Jojakin (ou Jéconias) succéda à son père Jojakim, mais ne régna que trois mois à Jérusalem. Ce fut sur lui et sur son peuple que Nebucadnetsar, fit tomber la colère amassée dans son cœur par la conduite fausse et déloyale de Jojakim. Les serviteurs du roi de Babylone «montèrent contre Jérusalem et la ville fut assiégée. Et Nebucadnetsar, roi de Babylone, vint contre la ville pendant que ses serviteurs l’assiégeaient. Et Jojakin, roi de Juda, sortit vers le roi de Babylone, lui, et sa mère, et ses serviteurs, et ses chefs, et ses eunuques; et le roi de Babylone le prit, la huitième année de son règne. Et il emporta de là tous les trésors de la maison de l’Éternel et les trésors de la maison du roi, et mit en pièces tous les ustensiles d’or, que Salomon, roi d’Israël, avait faits dans le temple de l’Éternel, comme l’Éternel l’avait dit. Et il transporta tout Jérusalem, et tous les chefs, et tous les hommes forts et vaillants, dix mille captifs, et tous les charpentiers et les forgerons; et il ne demeura rien de reste que le peuple pauvre du pays, et il transporta Jojakin à Babylone…» (2 Rois 24:10-15). Plus tard, Évil-Mérodac, fils et successeur de Nebucadnetsar, l’année où il commença de régner, tira Jojakin de prison, mit son trône au-dessus de celui des rois qui étaient avec lui à Babylone, et l’entretint à sa cour tous les jours de sa vie (2 Rois 25:27-30).
Après que Jojakin eut été emmené en captivité, Sédécias, son oncle, établi par Nebucadnetsar qui lui avait fait «jurer par Dieu» de lui rester fidèle, profana le nom de l’Éternel en violant son serment et se révolta contre le roi de Babylone. Ce dernier vint contre Jérusalem avec toute son armée et s’en empara après deux ans d’un siège terrible qui réduisit à la famine les habitants de la ville. Sédécias fut pris, ses fils furent égorgés sous ses yeux, et lui, les yeux crevés, chargé de chaînes d’airain, fut emmené à Babylone. On emporta tout l’or, l’argent et l’airain de la maison de l’Éternel. «Le reste du peuple qui était demeuré de reste dans la ville, et les transfuges qui s’étaient rendus au roi de Babylone, et le reste de la multitude, Nebuzaradan, chef des gardes, les transporta; mais, des pauvres du pays, le chef des gardes en laissa pour être vignerons et laboureurs» (2 Rois 25:11-12).
Ce que nous venons d’exposer, d’après les récits bibliques, prouve que la captivité de Babylone eut lieu à trois époques différentes, la première, au commencement du règne de Jojakim, la seconde, pendant la courte période du règne de Jojakin (ou Jéconias), la troisième enfin, en la onzième année de Sédécias. Les deux dernières époques furent les plus terribles, mais c’est de la première que datent les 70 années de captivité prédites par Jérémie le prophète (2 Chr. 36:21; Dan. 9:12; Jér. 25:1, 11-12; 29:10, où 70 ans sont «accomplis pour Babylone», c’est-à-dire dès la première année de Nebucadnetsar; cf. Jér. 25:1).
Cette première captivité avait un caractère tout particulier, non pas comme la seconde et la troisième par les dévastations et la quantité des hommes transportés, mais par la spoliation du temple de l’Éternel, privé des objets précieux qui servaient au culte (Dan. 1:1-2; Esdras 1:7; 2 Chr. 36:7). Au moment de la restauration de Juda, tous ces objets lui furent rendus, au nombre de 5400 (Esdras 1:9-11), et ce fut même le trait le plus caractéristique de cet exode qui devait ramener dans leur pays les restes du peuple.
Nous trouvons ici le premier trait qui doit caractériser un résidu. En un temps normal, on n’était pas tenu de présenter sa généalogie, car il allait de soi, aux yeux de tous, qu’un sacrificateur ne pouvait prétendre à une place qui ne lui appartenait pas. Il en fut de même aux premiers jours de l’Église: personne n’osait se joindre à l’assemblée chrétienne (Actes 5:13), parce que la puissance du Saint Esprit opposait une barrière considérable à l’invasion du monde. En un temps de ruine, il en est autrement: quand des éléments étrangers ont fait irruption dans la maison de Dieu, les fidèles sont obligés de veiller strictement, pour s’opposer à tout mélange avec le monde. Il s’agit, en Esdras, de rebâtir le temple de l’Éternel, et le service de la maison ne pouvait être associé à des éléments étrangers.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Cyrus autorise la reconstruction du temple :
-Esd 1.1 La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s’accomplît la parole de l’Éternel prononcée par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume:
-Esd 3.7 On donna de l’argent aux tailleurs de pierres et aux charpentiers, et des vivres, des boissons et de l’huile aux Sidoniens et aux Tyriens, pour qu’ils amenassent par mer jusqu’à Japho des bois de cèdre du Liban, suivant l’autorisation qu’on avait eue de Cyrus, roi de Perse.
-Esd 4.3 Mais Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d’Israël, leur répondirent: Ce n’est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu; nous la bâtirons nous seuls à l’Éternel, le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse.
-Esd 6.3 La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a donné cet ordre au sujet de la maison de Dieu à Jérusalem: Que la maison soit rebâtie, pour être un lieu où l’on offre des sacrifices, et qu’elle ait des solides fondements. Elle aura soixante coudées de hauteur, soixante coudées de largeur,
De tout ce qui précède, nous notons que pour ne rien oublier, Dieu tient compte même des animaux (v. 66-67), de tout ce qui est utile aux siens, et leur vient en aide. Ceux-là sont aussi comptés soigneusement, sans qu’il en manque un seul. De quels soins cette énumération ne nous parle-t-elle pas? Tout le long du voyage qui devait les amener à la maison de Dieu, Celui-ci avait veillé sur son peuple, préparé le soulagement nécessaire à leur fatigue, pourvu d’avance aux besoins des faibles, des femmes et des petits enfants. Quel Dieu que le nôtre! Chercherions-nous un meilleur guide, un meilleur gardien? N’est-il pas le Créateur et le Conservateur de toutes choses, notre Père? Le premier caractère du résidu, nous l’avons vu, était un soin minutieux pour ne recevoir dans la sacrificature aucun élément douteux, afin de maintenir sans souillure le service du temple. Aux v.68 à 69, nous trouvons un second caractère, le zèle pour la construction de la maison de Dieu, le dévouement qui sacrifie ses propres intérêts pour l’œuvre de l’Éternel. Les chefs donnent volontairement une somme qui peut être évaluée à deux millions et demi de notre monnaie. C’était bien peu, comparé à ce que les chefs avaient offert jadis pour l’édifiction du temple de Salomon (1 Chr. 29:6-9), mais, en un temps d’extrême appauvrissement, ce don avait une grande valeur aux yeux du Seigneur du temple et il l’appréciait, Lui, le possesseur de tous les trésors de l’univers, selon le zèle qui le faisait offrir, comme plus tard il estimait la pite de la veuve plus que tout le superflu des riches. En résumé, les caractères du résidu, dans ces deux chapitres, sont ceux-ci: Les fidèles acceptent l’état d’abaissement et de servitude dans lesquels leur péché les a placés, et ne cherchent ni à améliorer cet état de choses, ni à s’y soustraire. Ils désirent avant tout préserver de mélange profane ceux qui font partie de la maison de Dieu. N’ayant pas d’Urim et de Thummim, ils attendent que, sur bien des choses, Dieu leur révèle sa pensée. Ils n’ont pas la prétention de remplacer les révélations divines qui, pour le moment, ne leur sont pas accordées, par quelque arrangement humain de leur invention. Ils savent que leur mesure d’intelligence est petite. Si l’incurie des uns empêche de les reconnaître, et si la fidélité des autres les oblige à les exclure du service de la sacrificature, il n’en reste pas moins vrai que le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et que le moment viendra où il les révélera, sans qu’il en manque aucun. La maison de Dieu est le grand objet des pensées du résidu et, dès leur arrivée dans le pays de la promesse, ils lui subordonnent tout. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Dénombrement des juifs qui revinrent en Judée avec Zorobabel. » Esd 2.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.