Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 28.1 et suivants. En effet, en contraste avec Jotham dont il n’a été rapporté que du bien, pas un mot ne peut être dit en faveur de son fils, le misérable Achaz. Affreux règne, où rien ne manque de ce qui peut outrager l’Éternel! Dans quel état est tombé le peuple de Juda! Dieu emploie successivement pour son jugement le roi de Syrie et celui d’Israël. Ce dernier tue en un jour 120 000 hommes et s’empare de 200 000 captifs. Mais la leçon, comme vient le déclarer le prophète Oded, est pour le vainqueur tout autant que pour le vaincu. Et n’est-elle pas aussi pour nous? Avant de nous occuper des autres pour les juger, demandons-nous si nous n’avons pas, ne concernant que nous, des péchés contre notre Dieu (verset 10; Matt 7:2-4 mt 7.1-6)? Oded a parlé dans ce sens aux hommes d’Israël. Quatre d’entre eux, cités par leur nom, sont profondément touchés et intercèdent en faveur des pauvres captifs. Puis, non contents d’avoir obtenu leur délivrance, ils multiplient les soins envers eux et les reconduisent en Juda. Ils mettent en pratique Romains 12:20, 21 rm 12.9-21. Bel exemple d’amour et de dévouement! Ne nous fait-il pas penser à la manière dont agit le Samaritain de la parabole (Luc 10:33, 34 lc 10.25-37)?
Le rétablissement du culte en Juda, comme son abandon, avait donc une importance capitale. Abandonné, il rabaissait Juda au niveau des nations idolâtres et le livrait aux mêmes jugements; rétabli, il attirait de nouveau la faveur de Dieu sur ce pauvre peuple alors même qu’il marchait si rapidement à la ruine.
Dès le début, les rois d’Israël avaient abandonné le culte du vrai Dieu pour établir des idoles nationales, aussi les jugements de Dieu qui les avaient atteints depuis le commencement étaient à la veille de devenir définitifs. Juda allait-il subir le même sort? Sans aucun doute, car Dieu n’a pas deux poids et deux mesures; mais un seul fait restait encore en faveur de Juda, c’est que Dieu avait des desseins à son égard, qu’il avait aimé et choisi Jérusalem pour être le siège de la royauté et un fils de David pour l’exercer. Or ce n’était pas autre chose que la grâce, sans laquelle, comme nous l’avons dit souvent, rien ne pouvait subsister, mais aussi que Dieu ne pouvait cesser d’exercer sans se renier lui-même. Cela seul nous fait comprendre ces alternatives de jugement où tout semble perdu, de restauration, où tout semble retrouvé, et qui caractérisent la période de la fin. L’histoire d’Achaz nous fournit un exemple solennel de la première alternative.
Son histoire diffère sensiblement de celle du second livre des Rois, sauf que le rôle d’Achaz est odieux dans l’un comme dans l’autre récit. Loin d’atténuer son idolâtrie, les Chroniques en aggravent encore le récit, en nous disant: «Même il fit des images de fonte pour les Baals; et il fit fumer de l’encens dans la vallée du fils de Hinnom» (v. 2-3). L’abominable culte de Moloch qui exigeait des sacrifices humains, le fait qu’il sacrifiait lui-même sur les hauts lieux, servent de prélude à ce mauvais règne.
Mais voici qu’un prophète se lève en Israël, chose bien rare depuis Élisée, et particulièrement en des jours où déjà les dix tribus étaient abandonnées de Dieu. Au moment où les prophètes qui si souvent s’adressaient de vive voix aux rois de Juda, se taisent, la voix d’Oded se fait entendre en Israël (v. 9). C’est que le Seigneur n’avait pas encore décrété l’anéantissement de la royauté de Juda, et voulait encore préserver pour un moment une partie de ce peuple coupable. Quand il ne peut plus faire entendre la voix des prophètes en Juda, il en envoie un à Israël en faveur de Juda. Quelle grâce pour ce peuple dont l’état devait attirer la vengeance céleste!
Oded montre à son peuple que sa victoire n’est que le résultat du courroux de Dieu contre Juda, mais qu’Israël l’avait massacré «avec une rage qui était parvenue jusqu’aux cieux»; et maintenant Israël voulait «s’assujettir comme serviteurs et servantes les fils de Juda et de Jérusalem!» Oded proclame devant tous que le centre divin du gouvernement est en Juda et revendique le choix de cette tribu par l’Éternel. Si un prophète d’Israël disait ces choses, quelle n’aurait pas dû être l’humiliation des dix tribus! «N’avez-vous pas avec vous», leur dit-il, «ne concernant que vous, des péchés contre l’Éternel, votre Dieu?» (v. 10). En effet, Éphraïm avait, dans ces choses, une part qui ne concernait que lui. À cause de ses péchés, «l’ardeur de la colère de l’Éternel était sur lui»; c’était à quoi il devait prendre garde. Si ceux d’Israël étaient la verge de Dieu pour punir leurs frères, étaient-ils moins coupables parce que leurs frères avaient mérité ce jugement?
Mais là ne s’arrête pas l’énergie de la foi chez les quatre qui avaient exhorté leurs frères. Eux seuls achèvent la tâche, eux seuls sont honorés par le plein résultat de leur œuvre. La Parole insiste là-dessus: «Ces hommes qui ont été nommés par leur nom se levèrent». Ils prennent les captifs, donnent des vêtements à tous ceux qui sont nus, emploient pour eux ce qui se trouve dans le butin, les chaussent, les font manger et boire, les oignent d’huile. Quelle sollicitude! Qui a pu disposer ces quatre hommes à une telle tâche? Le changement opéré dans leurs cœurs par la parole de Dieu! Chez eux, trois choses se succèdent d’une manière admirable: la foi en la Parole, la repentance qu’elle produit, enfin l’amour, inséparable de l’œuvre de Dieu dans le cœur, l’amour pour les coupables, l’amour pour nos frères. C’est ainsi qu’ils accomplissent l’œuvre de la grâce envers d’autres. Demandons-nous si à ce moment-là, une telle foi, un tel dévouement, une telle énergie, se seraient trouvés en Juda? Sans hésiter nous pouvons répondre par la négative. Israël était déjà voué au jugement final et, à cet instant suprême, la parole de Dieu retentit au milieu de ce troupeau que l’on va conduire à l’abattoir. Quatre hommes écoutent; quatre justes sont trouvés, bien moins nombreux que les yeux d’Abraham n’en discernaient à Sodome, et leur foi sauve Israël de la destruction immédiate déjà décrétée sur ce peuple par la colère de Dieu!
L’œuvre de ces hommes n’est pas terminée; il leur faut encore ramener tous ces malheureux dans leur pays pour les mettre à l’abri. Jéricho, jadis ville de malédiction, aujourd’hui la ville des palmiers, la ville de la protection paisible, Jéricho, dont les eaux mauvaises avaient été jadis assainies par le prophète, devient leur refuge. Ce n’est qu’après les avoir amenés sous la protection de leur Dieu, que ces quatre hommes les quittent pour retourner à Samarie. Alors seulement leur mission est accomplie.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Début du règne d’Achaz; guerre contre Israël :
-2 R 15.38 Jotham se coucha avec ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans la ville de David, son père. Et Achaz, son fils, régna à sa place.
-2 R 20.11 Alors Ésaïe, le prophète, invoqua l’Éternel, qui fit reculer l’ombre de dix degrés sur les degrés d’Achaz, où elle était descendue.
-2 Ch 28.27 Achaz se coucha avec ses pères, et on l’enterra dans la ville de Jérusalem, car on ne le mit point dans les sépulcres des rois d’Israël. Et Ézéchias, son fils, régna à sa place.
Es 7.12 Achaz répondit: Je ne demanderai rien, je ne tenterai pas l’Éternel.
De tout ce qui précède, suivons l’exemple de ces hommes et marchons dans le même chemin, par la foi, dans le jugement de nous-mêmes, ne craignant pas d’annoncer au monde religieux qui nous entoure le sort qui lui est réservé, dévoués sans lassitude et sans restriction à tous les misérables, remplis de cette énergie d’amour qui n’est satisfaite que lorsqu’elle a amené les âmes sous la protection du Sauveur, dans l’heureuse sécurité des enfants de Dieu! Vers ce temps-là et devant l’envahissement de Juda par Pékakh et Retsin, Achaz fit appel à l’Assyrie, ce qui lui fit refuser hypocritement la proposition d’Ésaïe de demander un signe à l’Éternel (Ésaïe 7:10-12). Son parti était pris, son plan dressé; décidément il avait confiance en l’homme et aucune confiance en Dieu. Pauvre Achaz! il eut beau enrichir l’Assyrien, pour se le concilier, de tous les trésors du roi, de ses chefs, et de la maison de l’Éternel; s’appauvrissant pour gagner la protection de Tiglath-Pilézer, il n’en retira rien. Ce dernier «vint contre lui, et le traita en ennemi et ne le fortifia pas»; «il ne lui fut d’aucune aide» (v. 20, 21). Si vous cherchez le secours et l’appui du monde, au lieu de vous confier en Dieu, vous qui vous vantez de porter le nom de Christ et qu’Il a enrichis de tant de privilèges, vous y trouverez ce que trouva Achaz. Et ce misérable, non content de chercher un tel appui, substitua les dieux de Syrie au vrai Dieu, disant: «Puisque les dieux des rois de Syrie leur sont en aide, je leur sacrifierai, et ils me seront en aide» (v. 23); il abandonna l’humble autel de Dieu, l’autel de l’expiation, pour le remplacer par le somptueux autel des dieux de Damas; il tint pour rien les ustensiles du sanctuaire, les brisa et les détruisit; enfin, chose inouïe, il ferma les portes de la maison de l’Éternel, comme on ferme la porte d’une maison inhabitée ou mise en location, abolissant du même coup le culte et la sacrificature, et interdisant au peuple l’accès jusqu’à Dieu. La conduite d’Achaz s’appelle l’apostasie, le plus complet abandon du Dieu d’Israël. Dieu le supprime; il meurt, «mais on ne le mit pas dans les sépulcres des rois d’Israël» (v. 27). Il semble que ce soit la sentence définitive, jusque dans la mort, par laquelle Dieu montre sa réprobation finale. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Ézéchias, roi de Juda. » 2 Ch 29
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.