Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 23.1 et suivants. En effet, au milieu de la nuit morale qui règne en Juda, c’est comme si un phare venait concentrer son faisceau de lumière sur Joas, le précieux petit prince. Tous les conseils de Dieu reposent dorénavant sur ce faible enfant, le dernier «fils de David» (Ps. 89:30, 37 ps 89.20-38).

Que d’analogies avec un autre temps, plus sombre encore, celui où Hérode occupera injustement le trône de Jérusalem! Le véritable roi des Juifs né à Bethléhem sera préservé, comme ici Joas, du massacre ordonné par l’usurpateur. Sa vie entière, Jésus restera caché sous l’humble «condition d’esclave» qu’Il a voulu revêtir. Et, maintenant encore, Il est caché aux yeux du monde, dans le ciel où seule la foi Le discerne et Le connaît. Nous avons en type dans ce chapitre le jour de Sa manifestation glorieuse. Comme ces Lévites et ces chefs du peuple, ceux qui aujourd’hui Le servent et L’attendent, Lui seront associés dans ce jour. Ils paraîtront avec Lui en gloire (voir Colossiens 3:4 cl 3.1-4; 1 Thessaloniciens 3:13 1th 3.11-13). Quel privilège! Faire partie de cette escorte bienheureuse! Être «avec le roi quand Il entrera et quand Il sortira» (verset 7). Puisque telle doit être notre part, chrétiens, tenons-nous déjà maintenant près de Lui par la foi, pendant qu’il est encore, pour peu de temps, invisible dans les cieux.

Le couronnement de Joas et son apparition publique ont déjoué tous les calculs de la méchante Athalie. De la même manière la résurrection du Seigneur Jésus a annulé les complots de l’Ennemi.

L’usurpatrice est passée au fil de l’épée. Son châtiment subit préfigure celui de l’Antichrist lors de l’apparition du Seigneur. Cet «homme de péché» sera précipité vivant dans l’étang de feu en même temps que le chef de l’empire romain.

Toutefois, comme sa mère Jézabel, Athalie, cette femme exécrable, meurtrière de ses propres petits-enfants, nous fait en même temps penser à la fausse Église, la grande chrétienté professante. Elle a voulu régner, sacrifiant pour cela les âmes dont elle était responsable. Quel est le jugement du Seigneur?: «Parce qu’elle dit dans son cœur: Je suis assise en reine, et je ne suis pas veuve, et je ne verrai pas de deuil; à cause de cela, ses fléaux viendront en un seul jour, la mort, et le deuil, et la famine, et elle sera brûlée entièrement par le feu. Car le Seigneur Dieu qui l’a jugée est puissant.» (Apocalypse 18:7, 8 ap 18.1-8). La mort d’Athalie est suivie de celle de Matthan, sacrificateur de Baal, puis de l’introduction solennelle du règne de Joas.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Athalie détrônée et mise à mort; Joas sacré roi :

-Gn 21.27 Et Abraham prit des brebis et des boeufs, qu’il donna à Abimélec; et ils firent tous deux alliance.

-1 S 18.3 Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme.

-1 R 5.12 L’Éternel donna de la sagesse à Salomon, comme il le lui avait promis. Et il y eut paix entre Hiram et Salomon, et ils firent alliance ensemble.

-Jr 34.8 La parole fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, après que le roi Sédécias eut fait un pacte avec tout le peuple de Jérusalem, pour publier la liberté,

De tout ce qui précède, nous notons qu’aucun règne n’offre un contraste plus absolu entre son commencement et sa fin que celui de Joas dans les Chroniques. Un détail particulier, et qui tranche avec tout ce que nous avons si souvent remarqué jusqu’ici, c’est que dans l’histoire de Joas le mal est mentionné plus encore que le bien, tandis que le second livre des Rois en omet une partie. L’explication de ce fait est facile: Le commencement du règne de Joas nous est présenté comme un essai d’accomplissement des conseils de Dieu à l’égard de la royauté. Se montrera-t-elle digne de la faveur divine qui repose sur elle? Si elle l’est, le roi des conseils de Dieu s’appellera Joas. Comme nous allons l’apprendre, il n’en fut pas ainsi, mais les commencements de ce règne furent si favorisés qu’ils semblaient près de réaliser les pensées de Dieu. Un autre point est mis en lumière dans notre chapitre. La proclamation de la royauté n’a pas lieu sans que la sacrificature lévitique soit rétablie dans toutes ses fonctions, car elle est inséparable de la royauté selon les conseils de Dieu et lui est subordonnée. De plus la souveraine sacrificature, dans la personne de Jéhojada, est intimement associée à la royauté, et cette association est l’un des traits remarquables des Chroniques, bien que la royauté et la sacrificature ne reposent pas ici sur la même tête comme lorsque le Christ «sera sacrificateur sur son trône». Toute la sacrificature lévitique assiste ici au sacre du roi. Tous les chefs concourent aussi à cette solennité; et le peuple entier y assiste. Tous portent les armes de David et le règne de Joas se relie ainsi directement à celui de David, autrefois rejeté. «Et toute la congrégation fit alliance avec le roi dans la maison de Dieu; et Jéhojada leur dit: Voici, le fils du roi régnera, selon ce que l’Éternel a dit touchant les fils de David» (v. 3). À la suite de cela, tout le service sacerdotal est rétabli (v. 18-19), et le roi, sur lequel est placé la couronne et le témoignage, le roi, dont le règne de justice réalise tout ce qui est écrit dans la loi, s’assied sur le trône de son royaume. Il règne «selon ce que l’Éternel a dit touchant les fils de David»; il est «le fils du roi»; il est l’Oint, acclamé par tous au cri de: Vive le roi! Il est réellement, en type, le Prince de vie! Cette scène glorieuse ne s’établit que sur la vengeance. Athalie, la royauté usurpée et idolâtre qui a pensé en finir à jamais avec la famille de David, tombe devant la royauté renaissante, avec toute l’idolâtrie instituée par elle. De même l’Antichrist, meurtrier, persécuteur et idolâtre, tombera avec toute sa puissance devant la royauté renaissante, à la fraîche aurore du règne miraculeux du fils de David. «La joie et les cantiques» sont l’heureux accompagnement de cette scène. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Joas roi de Juda; le temple réparé. » 2 Ch 24

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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