Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 15.1 et suivants. En effet, Asa a été fidèle. Par le moyen d’Azaria, Dieu va encore l’encourager. Sa Parole n’est pas moins nécessaire après le combat qu’avant celui-ci. Car la tendance naturelle est alors de se relâcher. «Que vos mains ne faiblissent pas» recommande le prophète; ajoutant cette promesse: «Il y a une récompense pour ce que vous ferez». Ces paroles produisent leur effet. Asa, plein d’énergie, fait disparaître du pays les choses abominables et rétablit le service de l’autel. Zèle remarquable, qui entraîne à sa suite non seulement ceux de Juda et de Benjamin, mais «beaucoup d’Israélites» des autres tribus (verset 9)! Ainsi en sera-t-il du dévouement que nous montrerons pour le Seigneur. Il encouragera d’autres croyants, plus timides peut-être, à manifester leur foi. C’est une expérience que beaucoup ont faite, en particulier au service militaire. Quelqu’un l’a dit: «Un cœur sincèrement attaché au Seigneur, c’est ce qui parle à la conscience des autres».

Asa comprend qu’il ne peut demander au peuple une complète purification si lui-même n’en donne pas l’exemple dans sa propre maison. Et il n’hésite pas à sévir contre Maaca, la reine mère, en lui ôtant sa couronne et en réduisant son idole en poussière et en cendre.

À cette période de l’histoire d’Asa, Azaria, fils d’Oded, le prophète, vient encourager et exhorter le roi. Les prophètes de Juda, comparés à ceux d’Israël, se distinguent par leur grand nombre. Même Osée et Amos, prophètes d’Israël, ont une mission spéciale pour Juda. Il est vrai qu’Élie et Élisée, ces grands prophètes, furent envoyés exclusivement à Israël, mais leur ministère fut très particulier. Quand pullulaient déjà les prophètes de Baal et les faux prophètes, ils faisaient des miracles au milieu d’un peuple apostat, tombé dans l’idolâtrie. Leurs miracles étaient donnés pour les incrédules et non pour ceux qui rendaient hommage au vrai Dieu. C’est à peine, nous l’avons remarqué d’autre part, si l’on voit un prophète de Juda faire un miracle comme, par exemple, celui du cadran d’Achaz. Les premiers prophètes de Juda parlent; leurs successeurs écrivent leurs prophéties. Sous Roboam, le prophète Shemaeja, sous Abija le prophète Iddo, sous Asa d’autres prophètes, n’écrivent pas encore; ce n’est que depuis le règne d’Ozias que paraissent les grands et les petits prophètes avec leurs écrits. En Israël, Élie est un prophète de jugement, Élisée apporte la grâce au milieu de la scène jugée; les prophètes de Juda annoncent les jugements, mais exhortent les rois et le peuple à la repentance pour trouver miséricorde, car ils insistent sur la grâce. Ce n’est que dans leur prophétie écrite qu’ils prédisent un jour futur où les conseils de Dieu s’accompliront à l’égard de la royauté; la prophétie orale ne va pas si loin et annonce des événements prochains, tandis que la prophétie écrite a une autre portée: «Aucune prophétie de l’Écriture n’est d’une interprétation particulière».

Ici, la prophétie d’Azaria ou plutôt d’Oded, son père, dont il est le porte-parole (v. 8), a le caractère de toute prophétie parlée. Elle s’adresse d’abord au roi, puis aux deux tribus restées fidèles, Juda et Benjamin. Azaria présente les conditions de l’alliance légale: «L’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui; et si vous le cherchez vous le trouverez, et si vous l’abandonnez il vous abandonnera» (v. 2). Il était nécessaire que des deux côtés cette alliance fut observée; du côté de l’Éternel elle l’est toujours, car il est fidèle, tandis qu’Israël, s’il était infidèle, tombait nécessairement sous le jugement d’un Dieu qui devait l’abandonner. Azaria rappelle ensuite les jours d’autrefois où le peuple tout entier avait été infidèle; faisant particulièrement allusion à la période des Juges, où, par la désobéissance d’Israël, avait régné le plus complet désordre: «Pendant bien des jours il n’y eut pour Israël ni vrai Dieu, ni sacrificateur pour enseigner, ni loi; et, dans leur angoisse, ils se retournèrent vers l’Éternel, le Dieu d’Israël, et le cherchèrent, et ils l’ont trouvé… Et chaque fois ils avaient trouvé Dieu comme un Libérateur. Il n’y a «point de paix» dans l’abandon de Dieu, point de repos, ni de paix pour les méchants, dit Ésaïe, mais trouble sur trouble; au contraire, du moment que le roi revient, comme avait fait Asa, il y a paix et repos (cf. 14:1).

Azaria ne parle pas des dix tribus; Juda et Benjamin sont considérés par lui comme le peuple de Dieu; Israël est déjà définitivement abandonné comme témoin de l’Éternel, quoique des siècles doivent encore s’écouler avant son rejet final.

Après l’exhortation nous trouvons l’encouragement: «Vous donc, fortifiez-vous, et que vos mains ne soient point lâches; car il y a une récompense pour ce que vous ferez» (v. 7). N’avons-nous pas, nous aussi, quoique étant sous le régime de la grâce, à prendre garde à cette exhortation? Selon le gouvernement de Dieu, caché maintenant, mais qui ne subsiste pas moins dans toute sa réalité, il y a une récompense actuelle, et non pas seulement future, de nos actes.

Aussitôt qu’Asa eut entendu les paroles de la prophétie «il se fortifia». Nous trouvons ici un nouveau caractère de la force, qui ne consiste pas, comme précédemment, dans la victoire sur les Éthiopiens, mais dans la purification pratique. Asa «fit disparaître les choses abominables de tout le pays de Juda et de Benjamin, et des villes qu’il avait prises de la montagne d’Éphraïm» (v. 8). Il en est de même pour nous: Tout ce qui est abominable aux yeux de Dieu, toute souillure, doivent être résolument bannis de nos vies, afin que nous puissions jouir d’une communion sans mélange avec lui. Cela ne peut avoir lieu que par la force, l’énergie de la foi, cette énergie appelée «vertu» par l’apôtre Pierre. La vie chrétienne ne comporte pas le laisser-aller. «Fortifiez-vous», nous dit le prophète. Nous avons à notre disposition la force, la puissance de l’Esprit de Dieu, basée sur Sa parole. Rien ne nous manque; mettons donc notre force à profit.

Asa ne se borne pas à purifier, comme il l’avait fait précédemment (14:3-5), les villes de Juda, il fait aussi disparaître les choses abominables «des villes qu’il avait prises de la montagne d’Éphraïm». À la suite de la victoire du roi, Dieu avait étendu sa sphère d’action (14:14), et il était maintenant responsable d’y faire adopter les mêmes principes de sainteté que sur le territoire de Juda. Mais cela ne suffisait pas: Asa «renouvela l’autel de l’Éternel» (v. 8).

Le renouvellement de l’alliance, suite du réveil provoqué par la parole prophétique, est accompagné d’une grande joie, car «ils avaient recherché l’Éternel de toute leur âme, et ils l’avaient trouvé» (v. 15). Quoiqu’il en soit, la joie est la conséquence de toute restauration, même partielle et temporaire. «Ils avaient trouvé l’Éternel» et jamais, aux temps les plus sombres de l’histoire de l’homme, il ne s’est caché à ceux qui le cherchaient. Trouver l’Éternel! quel trésor, et comment ne pas se réjouir! Quel repos quand on l’a trouvé! «L’Éternel leur donna du repos tout à l’entour». Au chapitre précédent nous avons vu la force qui suit le repos, dans notre chapitre le repos qui suit la force, et c’est ainsi que, dans une vie fidèle, la force et le repos se renouvellent continuellement l’un par l’autre.

Asa ne se borne pas à repousser publiquement le mal; il purifie sa propre maison. Ces deux choses doivent s’accomplir ensemble, sinon notre vie chrétienne ne serait qu’une vaine apparence. «Même à Maaca, sa mère, le roi Asa ôta sa position de reine, parce qu’elle avait fait un simulacre pour ashère; et Asa abattit son simulacre, et le broya, et le brûla dans la vallée du Cédron» (v. 16). On excuse le mal tout en le blâmant; on cherche à ne pas l’ébruiter pour ne pas, comme on pense, produire du scandale; on supporte des doctrines contraires à la parole de Dieu et à l’honneur de Christ, pour ne pas froisser ceux qui les mettent en circulation et peut-être nous tiennent de près, et ainsi le mal s’étend et souille beaucoup de gens.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Asa entreprend des réformes religieuses :

-Nb 11.25 L’Éternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse; il prit de l’esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l’esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent; mais ils ne continuèrent pas.

-Jg 6.34 Gédéon fut revêtu de l’esprit de l’Éternel; il sonna de la trompette, et Abiézer fut convoqué pour marcher à sa suite.

-1 S 16.13 Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s’en alla à Rama.

-1 S 19.20 Saül envoya des gens pour prendre David. Ils virent une assemblée de prophètes qui prophétisaient, ayant Samuel à leur tête. L’esprit de Dieu saisit les envoyés de Saül, et ils se mirent aussi à prophétiser eux-mêmes.

De tout ce qui précède, nous notons que toutes ces décisions furent à la louange d’Asa, cependant il manqua dans un seul détail, insignifiant en apparence. La Parole nous dit (14:5) qu’il «ôta de toutes les villes de Juda les hauts lieux», mais nous apprenons, au v. 17, qu’ils «ne furent pas ôtés d’Israël», c’est-à-dire comme je le pense, des villes d’Israël qu’il avait conquises (v. 8). Cela semblait avoir peu de conséquence, car il avait fait disparaître de ces mêmes villes toutes les choses abominables. Mais, quand il s’agit de la séparation du mal, rien n’est indifférent. C’est depuis ce moment, qu’après dix ans de repos et de prospérité, nous constatons le déclin chez cet homme de Dieu. Jusqu’ici la conduite fidèle d’Asa avait été l’aimant pour attirer à l’Éternel, non seulement Juda, mais Israël dans une certaine mesure, alors que, sans cette conduite, les voies relâchées d’Éphraïm auraient apporté un élément corrupteur au milieu des deux tribus. Dans son zèle, Asa n’avait pas été un homme aimable selon la chair; son attitude vis-à-vis de sa grand-mère le prouve, car il aurait pu se borner à supprimer son idole, sans proclamer publiquement sa déchéance. Chose honorable à l’actif d’Asa; il savait que l’amabilité mondaine ne gagne jamais les cœurs à Dieu et ne sourit qu’aux cœurs charnels. L’amour est tout autre chose que l’amabilité; il vient de Dieu et rayonne de Lui, sur tous les hommes, en passant par le cœur de celui qui l’aime. L’amabilité est un caractère agréable du cœur naturel, qui n’a pas une source divine et ne produit jamais rien pour Dieu. Ce que nous avons vu jusqu’ici était l’effet de la grâce dans le cœur du roi. Dieu l’avait préparé dès longtemps pour qu’il fût un instrument béni, une lampe à Jérusalem, à cause de David. Le chapitre suivant nous montrera comment cette lampe perdit sa clarté. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Asa, aidé par les Syriens, empêche Baësha, roi d’Israël, de construire Rama. » 2 Ch 16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *