Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 3.1 et suivants. En effet, les Chroniques présentent la construction du Temple sous un autre point de vue que le Livre des Rois. Ce dernier l’envisageait surtout comme l’habitation de l’Éternel au milieu de Son peuple. Notre livre va nous le montrer plutôt comme le lieu où l’adorateur est admis à rencontrer son Dieu. Le fondement de la Maison est établi sur cette montagne de Morija où la grâce de Dieu avait fait cesser le jugement et consumé l’holocauste.

En ce qui concerne l’Église, nous savons par la déclaration de Pierre et par la réponse du Seigneur Jésus, sur quel rocher elle est bâtie: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» (Matthieu 16:16, 18 mt 16.13-20).

Salomon construit successivement le portique, la maison proprement dite et le lieu très saint. Il confectionne ensuite les deux grands chérubins, le voile, puis les deux colonnes Jakin et Boaz. L’extraordinaire hauteur du portique n’est mentionnée qu’ici: 120 coudées, soit quatre fois la hauteur de la maison. N’est-ce pas là une illustration du Psaume 24:7-9 ps 24.7-10 qui répète: «Portes, élevez vos têtes! et élevez-vous, portails éternels, et que le roi de gloire fasse son entrée»? Pour une Personne aussi grande, quelle porte saurait convenir?

Les chap. 3 et 4 correspondent aux chap. 6 et 7 du premier livre des Rois, mais en diffèrent en ce qu’ici le temple a une signification particulière. Tandis que dans le livre des Rois il est d’un côté le lieu où Dieu demeure avec les siens, et de l’autre le centre de son gouvernement au milieu d’Israël, il est, dans les Chroniques, comme nous l’avons déjà remarqué, le lieu où l’on s’approche de Dieu pour lui rendre culte, la «maison de sacrifice» (v. 11, 12). En parlant d’un lieu d’approche nous ne faisons pas allusion au pécheur qui vient par le sang de Christ pour être justifié devant Dieu; nous pensons à l’adorateur qui entre par le même chemin dans le sanctuaire. C’est ainsi qu’on voit dans l’épître aux Romains le pécheur justifié par le sang de Christ, tandis que l’épître aux Hébreux nous introduit par le même chemin dans le lieu très saint. Le fait que le temple est présenté comme lieu d’approche explique tous les détails de ces chapitres. Nous y rencontrons l’autel d’airain et le voile (3:14; 4:1) omis dans la description du temple au livre des Rois; d’autre part, les demeures des sacrificateurs mentionnées dans ce dernier manquent dans les Chroniques. Le prophète Ézéchiel, qui nous fait non pas le tableau typique, mais la description réelle du règne millénaire de Christ, réunit, dans la description du temple (40-45), les caractères des livres des Rois et des Chroniques. Nous y trouvons à la fois l’autel, la porte du sanctuaire, les demeures des sacrificateurs, les attributs du gouvernement de Dieu (Ézéch. 40:47; 41:22; 41:6; 41:18). C’est qu’en effet le temple d’Ézéchiel représente l’Éternel, Christ, demeurant au milieu d’un peuple de sacrificateurs, exerçant son juste gouvernement, et devenu le centre du culte d’Israël et des nations; tandis que les livres des Rois et des Chroniques, pour nous faire mieux entrer dans ses gloires, les présentent l’une après l’autre devant nos yeux.

D’autres détails frappants confirment ce que nous venons de dire. Les Chroniques ne mentionnent ni sacrifice pour le péché, ni sacrifice pour le délit; et l’autel y est uniquement le lieu de l’holocauste et du sacrifice de prospérités. Ézéchiel, en revanche, insiste sur le sacrifice pour le péché comme préparation à toutes les autres offrandes (Ézéch. 43:25-27), et les mentionne ensuite sans en omettre aucune (45:25).

Quelques mots encore sur l’autel d’airain: Cet autel de Salomon occupe, dans les Chroniques, une place très importante. Ce n’est pas l’autel du désert, conservé à Gabaon, figure de la manière dont Dieu vient rencontrer le pécheur, et peut rester juste en le justifiant, mais l’autel de l’holocauste sans lequel on ne peut s’approcher de Lui. Les dimensions de l’autel de Gabaon sont tout autres que celles de l’autel de Salomon: le premier a cinq coudées de longueur et cinq de largeur sur une hauteur de trois coudées. L’autel de Salomon (4:1) est long de vingt coudées, large de vingt coudées et a dix coudées de hauteur. Les deux dimensions principales sont exactement les mêmes que celles du lieu très saint (3:8; 1 Rois 6:20; Ézéch. 41:4). L’autel, Christ, s’adapte parfaitement au sanctuaire; les gloires du lieu très saint correspondent à la grandeur et à la perfection du sacrifice représenté par l’autel. De plus, comme nous l’avons dit, l’autel étant spécialement ici l’expression du culte, ce dernier a aussi les mesures du sanctuaire; sans être parfait dans toutes ses dimensions, il est digne, au plus haut point, de la scène millénaire qu’il représente.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

La construction du temple :

-Gn 17.1 Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre.

-Gn 18.1  L’Éternel lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour.

-1 R 9.2 l’Éternel apparut à Salomon une seconde fois, comme il lui était apparu à Gabaon.

-2 Ch 3.1 Salomon commença à bâtir la maison de l’Éternel à Jérusalem, sur la montagne de Morija, qui avait été indiquée à David, son père, dans le lieu préparé par David sur l’aire d’Ornan, le Jébusien.

De tout ce qui précède, nous notons que tout ce qui a trait au gouvernement millénaire de Christ et même aux attributs de ce gouvernement, manque entièrement dans les Chroniques; ainsi la maison de la forêt du Liban, siège du trône judiciaire, de même le palais du roi, de même encore les chérubins, attributs du gouvernement, représentés partout dans le livre des Rois, sur les murailles du temple et jusque sur les ustensiles du parvis. S’agit-il même de la personne de Salomon et de ses actes, la description que les Chroniques en donnent est simplifiée à dessein. Le Roi nous y est présenté, non pas en voie d’accroissement, comme dans le livre des Rois, mais établi sur le trône selon les conseils de Dieu, doué de sagesse parfaite, entouré de richesse et de gloire. Aucun détail ne nous est donné sur l’exercice de sa sagesse, soit pour discerner le mal, soit pour le juger, soit pour enseigner le bien par ses paroles et ses écrits (voy. 1 Rois 3:16-28; 4:29-34). Salomon est placé devant nos yeux, sur son trône, dans une attitude pour ainsi dire immuable; la paix règne, les conseils de Dieu à l’égard de son Roi sont accomplis, et ce Roi, lui-même, est Dieu. Cette scène de paix et de bonheur a son point de départ sur la montagne de Morija, détail, notons-le bien, qui manque dans le livre des Rois: «Et Salomon commença de bâtir la maison de l’Éternel à Jérusalem, sur la montagne de Morija, où l’Éternel était apparu à David, son père, sur l’emplacement que David avait préparé dans l’aire d’Ornan, le Jébusien» (3:1). C’était d’abord à Morija qu’Abraham avait offert Isaac sur l’autel et l’avait recouvré par une sorte de résurrection; là, il avait été pourvu à tout ce qu’exigeait la sainteté de Dieu. C’était ensuite à Morija que, lors de la faute de David, la grâce s’était glorifiée vis-à-vis du jugement. Le règne de paix de Salomon est donc établi, à la suite de la résurrection, sur le principe de la grâce, comme le règne futur de Christ ressuscité sera entièrement basé sur la grâce triomphante à la croix. À la suite du sacrifice de Morija et en vertu de la perfection personnelle du souverain, ce dernier pourra désormais entrer dans son temple. Les portes éternelles hausseront leurs linteaux pour laisser passer le roi de gloire. Il aura une riche entrée dans son propre royaume. Nous ne trouvons que dans les Chroniques l’immense hauteur de ce portique (3:4; cf. Ps. 24:7, 9; Mal. 3:1; Aggée 2:7; 2 Pierre 1:11, 17). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les deux colonnes d’airain, la mer d’airain. » 2 Ch 4

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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