Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 18.1 et suivants. En effet, les chapitres 18, 19 et 20 se rapportent aux guerres de David. Ils groupent des faits qui, dans le 2ème Livre de Samuel, sont dispersés à divers moments de l’histoire du roi. Nous les y avons déjà considérés et il n’y a pas de différences appréciables entre les deux textes. À l’exception d’une seule: Le silence total qui est fait au début du chapitre 20 sur le terrible péché de David et sur ses conséquences tragiques. Ni la scandaleuse affaire d’Urie, ni le péché d’Amnon suivi de son assassinat, ni la conspiration d’Absalom, ni le rôle criminel de Joab, ne trouvent place dans ce Livre des Chroniques. C’est ainsi qu’agit la grâce. Dieu étend un voile miséricordieux sur cette période sombre de la vie de son pauvre serviteur. «Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert», dira David lui-même dans le Psaume 32 ps 32.1-11. Chacun de nos lecteurs fait-il partie de ces bienheureux?

David triomphe successivement des Philistins, des Moabites, des Syriens, des Édomites, puis à nouveau des fils d’Ammon (chapitres 19 et 20). Tous les ennemis traditionnels d’Israël sont subjugués, figure du moment où Dieu assujettira toutes choses à Christ et mettra Ses ennemis pour marchepied de ses pieds (Hébreux 1:13 hb 1.1-14 et 2. 8 hb 2.1-9).

Comme pour le chap. 17, peu de remarques suffiront au sujet de ces chapitres dont nous avons considéré le contenu en détail dans nos Méditations sur le second livre de Samuel.

En premier lieu nous trouvons réunis ici, dans un récit continu, les guerres et exploits de David tels qu’ils nous sont racontés en 2 Sam. 8:10-11, 1; 12:26-31; 21:18-22. Le texte est identique, sauf en quelques petits détails où le récit des Chroniques complète celui de Samuel.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Victoire de David sur les nations voisines :

-Jos 6.20 Le peuple poussa des cris, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes. Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s’écroula; le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. Ils s’emparèrent de la ville,

-Jos 10.28, 39 Josué prit Makkéda le même jour, et la frappa du tranchant de l’épée; il dévoua par interdit le roi, la ville et tous ceux qui s’y trouvaient; il n’en laissa échapper aucun, et il traita le roi de Makkéda comme il avait traité le roi de Jéricho.

-Jg 1.8 Les fils de Juda attaquèrent Jérusalem et la prirent, ils la frappèrent du tranchant de l’épée et mirent le feu à la ville.

-Jg 11.33 Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu’à Abel Keramim. Et les fils d’Ammon furent humiliés devant les enfants d’Israël.

De tout ce qui précède, nous notons que c’est du Roi guerrier que ces chapitres nous entretiennent, tandis que le reste du livre déroule devant nos yeux la partie paisible du règne de David, occupée tout entière au service de l’arche et aux préparatifs en vue de la construction du temple. Cependant l’appareil guerrier qui remplit en 2 Samuel le règne de David, ne pouvait être passé sous silence dans ce livre-ci, car si les Chroniques nous entretiennent de la royauté établie, de ses rapports avec l’arche, puis avec le temple, et de l’ordre du culte, d’autre part, le récit des victoires de David était nécessaire pour nous montrer de quelle manière le royaume pouvait être affermi, Israël délivré de ses ennemis, la paix, la justice, et le règne sur les nations inaugurés par Salomon. Ces choses ne pouvaient avoir lieu que par un roi vainqueur et triomphateur, dont les victoires nous sont présentées en bloc pour n’y pas revenir, parce qu’elles ne sont pas le sujet du livre. C’est de la même manière que la domination du Christ sera introduite à la fin. En second lieu, les Chroniques passent sous silence l’histoire de Mephiboseth, racontée en 2 Samuel 9 et aussi le crime de Saül qui avait fait mourir les Gabaonites (2 Samuel 21:1-14). Ces omissions caractérisent la pensée de notre livre. Tout ce qui a rapport à Saül et à sa maison a pris fin dès le début de notre récit. L’homme naturel et sa généalogie, le roi naturel, Saül et sa descendance, sont mentionnés en premier lieu pour être immédiatement, comme nous l’avons vu, jetés dans l’oubli. Telle est l’histoire du vieil homme et de tout ce qui lui appartient. Dieu ne peut tirer de lui sa famille. Le nouvel homme, seul, venu en second lieu, et la famille de la foi, sont l’objet des conseils de Dieu. Ce nouvel homme commence à Christ, le premier-né d’entre les morts, et aboutit à Christ, l’héritier de toutes choses. Quand il s’agit, comme ici, de la race royale, Christ est la racine et la postérité de David. Le roi selon la nature, Saül est mort et il n’est plus question ici, ni de lui, ni de sa famille, car, dans les Chroniques la mort est prononcée d’emblée sur le vieil homme. Dans les livres de Samuel et des Rois qui, au lieu de prononcer ce jugement sommaire, suivent l’histoire de l’homme responsable jusqu’à sa ruine définitive, cette histoire n’exclut cependant en aucune manière l’intervention de la grâce et Mephiboseth en est un exemple frappant, mais cela n’appartient pas au sujet des Chroniques. Saül y est supprimé et tout ce qui touche à sa maison est omis. La tribu de Benjamin même ne peut se rallier à David qu’en se détachant de Saül (12:1-7). En troisième lieu ces chapitres passent complètement sous silence le crime de David, l’histoire de Bath-Shéba et d’Urie, et les terribles suites de corruption et de révolte, que ces événements eurent pour la maison du Roi (2 Sam. 11:2; 12:25; 13-20). Rien n’est plus propre à nous faire discerner le but de l’Esprit de Dieu dans les Chroniques. Comment le roi des conseils de Dieu, ce David qui représente Christ (bien que les Chroniques aient soin de nous montrer en deux occasions, par ses fautes, qu’il est une faible esquisse du portrait divin) pourrait-il nous être dépeint sous les traits d’un meurtrier? D’autre part, le second livre de Samuel qui nous présente un David responsable, nous le montre, en dépit – et disons plutôt à cause – de cela comme un objet de la grâce inépuisable de Dieu. Ce même livre, pour nous dépeindre le Sauveur dans son abaissement et sa réjection, est obligé d’enregistrer les fautes qui ont conduit David à être rejeté par son peuple et détrôné par l’usurpateur; il se sert enfin de ces mêmes circonstances pour faire le tableau des grâces précieuses dont le rejet du Sauveur est devenu l’occasion. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les messagers de David sont humiliés par le roi des Ammonites. » 1 Ch 19

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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