Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 12.1 et suivants. En effet, la défaite de Saül avait été provoquée par les archers philistins auxquels il n’avait pas été en mesure de riposter (ch. 10 v. 3 1ch 10.1-7). Nous apprenons pourtant ici qu’il aurait pu trouver d’habiles hommes de guerre, maniant admirablement l’arc et la fronde, parmi ses propres frères de la tribu de Benjamin. Malheureusement pour lui, à la différence de ceux du v. 29 1ch 12.23-29, ceux des v. 1 à 7 avaient quitté le roi condamné pour rejoindre David à Tsiklag. Ils avaient mis leurs capacités à la disposition de celui qu’ils reconnaissaient par la foi comme leur véritable seigneur. Que faisons-nous des talents que Dieu nous a confiés? Au service de quel maître sont-ils employés? Pour Christ ou pour le prince de ce monde?
D’entre les Gadites également se sont ralliés onze guerriers peu ordinaires. David leur confie des responsabilités. Viennent encore des hommes de Juda et de Benjamin. Le roi sonde leurs dispositions.
N’est-elle pas magnifique, la réponse que fait par l’Esprit Amasçaï, chef des principaux capitaines? «Nous sommes à toi, David, et avec toi, fils d’Isaï…» Puisse chacun de nous confesser par le même Esprit: Je suis à toi, Jésus…
À toi, mais aussi avec toi! Chose triste à dire, un certain nombre de rachetés appartiennent bien au Seigneur, mais ne paraissent pas se plaire beaucoup en Sa compagnie.
Centre de rassemblement, David voit venir à lui, d’entre toutes les tribus, les hommes fidèles qui le reconnaissent. D’ici, de là, des troupes arrivent, les unes plus empressées que les autres, jusqu’à ce qu’un immense camp se trouve réuni. Tsadok, un jeune homme fort et courageux s’y trouve spécialement nommé. Qui le Seigneur pourrait-il ainsi désigner au milieu de Son peuple aujourd’hui?
Chaque soldat qui se rallie possède son caractère particulier: Certains ont plus de force et de courage, d’autres davantage de discernement et de sagesse, d’autres encore plus d’ordre ou plus de droiture… Il en est ainsi parmi les enfants de Dieu. Différents les uns des autres, chacun brillera plus spécialement par un trait ou l’autre de son caractère: énergie, sagesse, patience, foi, amour, persévérance… Et chacune de ces vertus est connue du Seigneur qui la souligne, Lui qui seul les a toutes manifestées.
La scène qui termine ce chapitre nous fait penser à Luc 12:37 lc 12.35-40. Mais le Maître incomparable ne laissera à nul autre le soin de s’occuper de Ses esclaves fidèles, de Ses combattants fatigués. Il mettra Lui-même sa ceinture «et les fera mettre à table, et s’avançant, Il les servira».
Avant de reconnaître David à Hébron (v. 23-27), quelques-unes des tribus, et, chose triste à dire, c’était le petit nombre, s’étaient jointes partiellement à lui, alors qu’il était encore le roi rejeté. Les fautes qu’il a commises dans cette période de son histoire, le manque de foi qui l’avait poussé à s’enfuir vers Akish, les conséquences qui en étaient résultées pour lui, lors de la bataille des Philistins et de son séjour à Tsiklag (voyez 1 Sam. 29:30), ne sont point mentionnées dans les Chroniques. Selon le principe de ce livre, la grâce divine couvre une multitude de péchés; tandis qu’au deuxième livre de Samuel et dans les Psaumes nous voyons David revenir de sa mauvaise voie et confesser ses fautes.
Mais ce que nous trouvons dans ce chapitre, c’est (v. 1-22) la foi de plusieurs, fruit précieux de la grâce. Cette foi se soumet à l’oint de l’Éternel, au roi des conseils de Dieu et le reconnaît, alors que l’œil de la chair ne pouvait le distinguer dans sa basse condition. Il en est de même aujourd’hui pour les croyants. Notre David n’a pas encore reçu un royaume visible, mais ceux qui le reconnaissent quand il est encore le roi rejeté, occupent une place spéciale dans les registres divins et sont «plus honorés que leurs frères». C’est ainsi que des hommes de Benjamin et de Manassé se joignent à David à Tsiklag (v. 1, 19), des hommes de Gad, de Juda et de Benjamin, dans le lieu fort au désert (v. 8, 16), avant que toutes les tribus accourent vers lui à Hébron.
Dans tous ces cas, que ce soit à Tsiklag, dans le lieu fort, à Hébron, Benjamin tient la première place (v. 2, 16, 29) et ne manque pas une occasion de reconnaître son roi. C’était un acte de foi d’autant plus remarquable, que Benjamin et surtout «les frères de Saül» avaient, selon la nature, toute raison d’hésiter et de ne prendre une décision qu’après les autres.
Le jour du triomphe de notre David est proche; la nuit est déjà près de céder la place à la lumière; réveillons-nous! C’est le moment où l’étoile du matin va se lever, cet astre qui déjà luit dans nos cœurs. Écoutons les fils d’Issacar. Si nous n’avons pas leur discernement, songeons que Dieu a préparé pour nous la sagesse et les conseils de nos frères, la connaissance de ce que doit faire Israël, de ce qui convient aujourd’hui au peuple de Dieu! «Leurs frères étaient à leur commandement». Puissions-nous être comme eux et écouter ceux que le Seigneur a qualifiés pour le conseil.
Les fils de Zabulon étaient «préparés» pour les éventualités de la lutte. Quand le combat se présentait il ne les surprenait pas à l’improviste. Ils avaient «toutes leurs armes de guerre». Bien plus, ils se soutenaient l’un l’autre, gardant leur rang; aucun d’eux n’agissant d’une manière indépendante, ils réalisaient que l’union faisait leur force. Et de plus, «ils n’avaient pas un cœur double», des affections partagées. N’est-ce pas une cause fréquente de défaite qu’un cœur ballotté entre le monde et Christ, entre nos intérêts, nos avantages temporels et le seul service du fils de David?
Nephthali est un peu semblable à Juda; il a la lance, ou plutôt l’épée avec le bouclier, pareil en cela aux hommes qui bâtissaient la muraille sous Néhémie.
Dan était plutôt «préparé pour la guerre» que pour le combat, comme Zabulon. Cela suppose que ces hommes étaient prêts à accourir au premier appel, la guerre une fois déclarée.
Aser connaissait la stratégie. Il savait «se mettre en ordre de bataille pour le combat».
Les tribus d’au-delà du Jourdain vinrent, comme nous l’avons dit, en dernier lieu, mais leur éloignement même leur était un avantage. Elles avaient «toutes les armes de guerre pour combattre». Si la distance leur créait des difficultés quand il s’agissait de remplacer leurs armes, elle les rendait prévoyants.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les compagnons de David à Tsiklag :
-Gn 10.8 Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre.
-1 S 14.52 Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins; et dès que Saül apercevait quelque homme fort et vaillant, il le prenait à son service.
-2 S 23.8 Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb Basschébeth, le Tachkemonite, l’un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu’il fit périr en une seule fois.
-1 Ch 11.10 Voici les chefs des vaillants hommes qui étaient au service de David, et qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination, afin de l’établir roi, selon la parole de l’Éternel au sujet d’Israël.
De tout ce qui précède, nous notons que ce qui caractérise les tribus, dans cette période bénie de leur histoire, c’est que toutes vinrent à Hébron «d’un cœur droit», sans fraude, avec un seul but, et que tous ceux d’Israël que les circonstances contraignaient à rester en arrière n’avaient «qu’un seul cœur pour établir David roi». Bel élan! Heureux réveil! Le fait de n’avoir qu’une seule personne, l’oint de l’Éternel, devant les yeux, suffit pour produire ce miracle. C’est ainsi que toutes les divisions peuvent être évitées parmi le peuple de Dieu. La sauvegarde souveraine contre la désunion est d’avoir Christ devant les yeux de la foi. L’Esprit de Dieu se complaît ici à nous montrer les effets de la grâce dans les cœurs. Tandis que 2 Sam. 5:1-3 traite ce sujet en trois courts versets, Dieu prend plaisir à le développer devant nos yeux dans toute son ampleur. Il y a plus encore: l’amour fraternel trouve une riche occasion à s’exercer. «Ils furent là avec David trois jours, mangeant et buvant; car leurs frères leur avaient tout préparé. Et même ceux qui étaient le plus rapprochés d’eux, jusqu’à Issacar et à Zabulon et à Nephthali, apportaient des vivres sur des ânes, et sur des chameaux, et sur des mulets, et sur des bœufs, des aliments de farine, des gâteaux de figues sèches, et des gâteaux de raisins secs, et du vin, et de l’huile, et du gros et du menu bétail en abondance; car il y avait de la joie en Israël». Rien ne leur coûtait, quand il s’agissait du bien-être de leurs frères et en même temps ils montraient ainsi leur attachement à David. Ils ajoutaient réellement à l’affection fraternelle l’amour (2 Pierre 1:7). Cet accord était entretenu par la joie, vrai ressort de tout dévouement. «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur», disait Paul aux Philippiens, car il savait que, pour remédier au désaccord qui les menaçait, la joie devait être l’agent principal dans leurs cœurs. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David veut ramener l’arche de l’Éternel à Jérusalem. » 1 Ch 13
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.