Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 9.1 et suivants. En effet, d’autres Lévites sont mentionnés dans ce chapitre 9. Ce sont les portiers. Leurs fonctions sont bien importantes. Elles se résument en un ordre bref et précis, rappelé par le Seigneur dans une petite parabole: «Et il (le maître) a commandé au portier de veiller» (Marc 13:34 mc 13.28-37).
Veiller sur les vases et les ustensiles, sur les sacrifices, sur la nourriture, sur l’accès dans la Maison! Quel soin ces lévites apportent aux ustensiles sur lesquels ils sont préposés, les comptant et les recomptant! (v. 28; lire 2 Cor. 8:20, 21 2cr 8.16-24). À ce service correspond dans le Nouveau Testament celui des surveillants, pasteurs ou anciens. Ce sont eux en particulier qui, dans les assemblées, avaient – et ont encore – à prendre soin des âmes et à maintenir la saine doctrine. Poste de confiance et d’honneur, dont ils auront à répondre au retour de leur Seigneur!
Ces portiers étaient des descendants de Coré le rebelle (Nombres 16 nb 16.1-35). Mais ils préféraient se tenir sur le seuil dans la maison de leur Dieu, que d’habiter dans les «tentes de la méchanceté», où avait habité leur père. Nous connaissons le beau Psaume 84 composé par ces Corites. «Combien tes demeures sont aimées, ô Éternel des armées… un jour dans tes parvis vaut mieux que mille» (Psaume 84:2 et 11 ps 84.1-13). À qui Dieu confie-t-il les soins de Sa maison, de Son Assemblée? À ceux qui y sont attachés et qui l’aiment (Jean 21:15-17 j 21.15-19).
Le chap. 8 nous a amenés à la royauté selon la chair dont le chap. 10 nous montrera la ruine; tandis que le chap. 9 nous montre la ruine définitive du peuple: «Juda fut transporté à Babylone à cause de ses péchés» (v. 1). Nous trouvons ensuite la restauration du faible résidu, mentionné dans les livres d’Esdras et de Néhémie, pour attendre à Jérusalem le Messie promis. Ce chap. 9 correspond au chap. 11 de Néhémie. Cependant il diffère sensiblement de Néhémie 11, soit par le nombre des fils de Juda et de Benjamin qui habitèrent Jérusalem, soit par leurs noms. Il ajoute ici des branches collatérales. Quant aux sacrificateurs et aux Lévites il se rapproche beaucoup plus de Néhémie. Il définit enfin très exactement les fonctions des portiers du temple. Nous apprenons aussi, ce que Néhémie ne nous révèle pas, que des fils d’Éphraïm et de Manassé, restés probablement dans le pays de Canaan lors de la captivité de leurs tribus, vinrent habiter à Jérusalem (v. 3) avec les fils de Juda et de Benjamin.
Remarquons un autre détail. Il est dit des sacrificateurs au v. 13: «Hommes forts et vaillants, pour l’œuvre du service de la maison de Dieu». En effet, il faut la même force pour le service de la maison de Dieu, que pour le combat. Ces fonctions sont très diverses de nature, mais la même énergie spirituelle est nécessaire pour les unes comme pour les autres.
Aux v. 17-23 nous apprenons quel était, en partie, le service des lévites. Ils étaient, en ces jours de restauration, portiers à la porte du temple, appelée «porte du roi». Autrefois ils gardaient «les seuils de la tente: et leurs pères avaient été préposés sur le camp de l’Éternel, gardant l’entrée; et Phinées, fils d’Éléazar, fut autrefois prince sur eux». Il est dit de lui: «L’Éternel était avec lui» (v. 20), et c’était tout dire. David et Samuel avaient établi les portiers dans leur charge, alors que le temple, appelé au verset 23 «la maison de la tente», n’était pas encore bâti. Mais, de plus, ces portiers lévites étaient «préposés sur les chambres et sur les trésors de la maison de Dieu, et ils se tenaient la nuit autour de la maison de Dieu, car la garde leur en appartenait, et ils en avaient la clé pour ouvrir chaque matin» (v. 26, 27). Enfin «quelques-uns d’entre eux étaient préposés sur les ustensiles du service, car ils les rentraient en les comptant, et ils les sortaient en les comptant. Et il y en avait qui étaient commis sur les vases et sur tous les ustensiles du lieu saint, et sur la fleur de farine, et sur le vin, et sur l’huile, et sur l’encens et sur les aromates» (v. 28, 29). D’autres avaient «la charge de l’ouvrage des gâteaux cuits sur la plaque; et des fils des Kehathites, d’entre leurs frères, étaient chargés des pains à placer en rangées, pour les apprêter chaque sabbat». Enfin c’étaient là «les chantres» (v. 32, 33).
De combien de fonctions diverses ces humbles serviteurs étaient revêtus! Fonctions modestes, mais sans lesquelles tout l’ordre du service de l’Éternel aurait été interrompu, voire même annulé! Pensons-y, et quand le Seigneur nous confie un service, quelque insignifiant qu’il soit en apparence, acquittons-nous-en avec zèle, en nous disant qu’il est nécessaire à l’ordre de la maison de Dieu. Sachons, quelle que soit notre tâche, «comment il faut se conduire dans la maison de Dieu qui est l’assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité!» (1 Tim. 3:15).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Liste des habitants de Jérusalem :
-2 R 15.29 Du temps de Pékach, roi d’Israël, Tiglath Piléser, roi d’Assyrie, vint et prit Ijjon, Abel Beth Maaca, Janoach, Kédesch, Hatsor, Galaad et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et il emmena captifs les habitants en Assyrie.
-2 R 17.6 La neuvième année d’Osée, le roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes.
-2 R 18.11 Le roi d’Assyrie emmena Israël captif en Assyrie, et il les établit à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes,
-2 R 24.14 Il emmena en captivité tout Jérusalem, tous les chefs et tous les hommes vaillants, au nombre de dix mille exilés, avec tous les charpentiers et les serruriers: il ne resta que le peuple pauvre du pays.
De tout ce qui précède, nous notons que le sujet des généalogies se clôt avec le v. 34 du chap. 9. Les v. 35 à 44 reprennent l’énumération de la famille de Saül, avec quelques différences qui nous initient à la manière dont les généalogies étaient composées. C’est ainsi que nous trouvons dans ce passage l’ascendance de Ner jusqu’à Gabaon, tandis que le chap. 8 (v. 33-39) ne donnait que la descendance de Ner et y ajoutait celle d’Eshek, frère d’Atsel. Comme toujours, l’Esprit de Dieu qui a dirigé la composition des Chroniques a son but déterminé. Il s’agit en premier lieu, dans notre passage, des ancêtres de Saül qui, du droit de leur tribu, habitèrent Jérusalem «à côté de leurs frères» de Juda, puis de la descendance directe de ce roi, en évitant les branches collatérales qui n’ont pas de rapport, ici, avec le but du livre inspiré. C’est ainsi que nous arrivons au chap. 10 qui va inaugurer les récits des livres de Samuel et des Rois, mais, comme nous l’avons dit si souvent, avec le but de faire ressortir les conseils de Dieu, au sujet de la royauté de Juda, royauté d’où le Christ devait descendre. Ici une remarque s’impose à nous. Dieu nous présente la ruine de l’homme sous deux aspects. Tantôt il nous donne son histoire en détail, parce qu’il s’agit de nous prouver, par le menu, l’état irrémédiable de l’homme pécheur, placé sous sa responsabilité. Ce n’est que lorsqu’il est démontré que cet état est sans remède, que Dieu se décide à prononcer le jugement. De là, le récit détaillé des livres historiques qui vont de Josué à la fin des Rois. Dans le Nouveau Testament, l’épître aux Romains offre un caractère analogue: l’état de l’homme sans loi et sous la loi y est poursuivi depuis le premier chapitre jusqu’au «misérable homme que je suis!» du chap. 7, expérience finale de l’état désespéré de l’homme, même réveillé, sous la loi, mais responsable devant Dieu de la garder. D’autre part, quand Dieu nous présente l’étendue de sa grâce et la réalisation de ses conseils d’éternité, il établit d’emblée, comme chose irrémédiable, la ruine définitive de l’homme, sans nous parler de l’épreuve qu’il lui fait subir pour lui prouver cet état. Tel est le caractère du livre des Chroniques. L’épître aux Éphésiens y correspond dans le Nouveau Testament. Cette épître, en ce qui concerne l’état de l’homme pécheur, a pour base ces mots du chap. 2:1: «Lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés». Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Victoire des Philistins sur Israël – Mort de Saül et de ses fils. » 1 Ch 10
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.