ces généalogies ont une autre raison d’être: La filiation du Messie devait être établie d’une manière indiscutable. En descendant le cours des âges, nous voyons Dieu mettre à part successivement du milieu de la race humaine: la famille d’Abraham; d’entre celle-ci la tribu de Juda et encore, du milieu de cette tribu, la dynastie royale de David. C’est celle-ci qui occupe le chapitre 3. Et on peut penser avec quelle attention Dieu suivait, de génération en génération, la lignée qui devait aboutir à «Jésus qui est appelé Christ» (Matthieu 1:16 mt 1.1-17).
La courte histoire de Jahbets, plus honoré que ses frères, est incluse dans la liste des fils de Juda. Sentant le poids de la douleur qui est la conséquence du péché, cet homme prie l’Éternel d’écarter celle-ci de son chemin. Il est exaucé. Écoutons les quatre demandes qu’il formule, et imitons-le pour réclamer sans crainte:
La jouissance d’abondantes bénédictions spirituelles.
Des limites plus larges, pour notre intelligence et pour notre cœur.
La «main de Dieu» avec nous dans tout ce que nous entreprenons (Ps. 119:173 ps 119.173-174).
La mise à l’abri du péché et de la tentation (Matthieu 6:13 mt 6.9-15).
Nous avons rencontré, au chap. 2:9-16 – et c’est de fait le but principal de ce chapitre – la généalogie de David, issu de Juda et remontant, à travers les âges, jusqu’à Adam en passant par Jacob, Isaac, Abraham, Sem et Noé. Le chap. 3 nous présente la descendance de David jusqu’à quelques générations avant le Christ. Ici, cette descendance part d’Hébron, lieu où la royauté du fils d’Isaï fut reconnue par les tribus. Les Chroniques passent entièrement sous silence l’histoire et les afflictions de David comme roi rejeté. Elles nous montrent en David l’objet des conseils de Dieu quant à la royauté, conseils qui trouveront leur plein accomplissement en Christ, fils de David. Cependant, tout en taisant ses souffrances, elles font d’Hébron le point de départ de sa gloire. Hébron était avant tout le lieu de la mort, car c’est là qu’était le sépulcre de Sara, d’Abraham, de Joseph et des patriarches. Ce fut de ce même lieu que Joseph, type de Christ rejeté, alla chercher ses frères. Hébron devint ensuite une ville de refuge contre le vengeur du sang, et figura la croix qui met à l’abri le peuple coupable; ce fut enfin là le lieu principal où demeurèrent les sacrificateurs, fils d’Aaron, types de la sacrificature qui fait de la mort de Christ le centre de ses louanges. Ce lieu nous parle donc, d’une manière frappante, de la croix comme fondement de la gloire royale, et base de toutes nos bénédictions. Il fut choisi par Caleb, comme résidence. La carrière de Caleb aboutit à Hébron; celle de David y a son point de départ.
Mais, nous le répétons, si les Chroniques indiquent en type et incidemment la mort de Christ comme la base de tout, les conseils de Dieu à l’égard de la royauté sont le sujet dont elles nous entretiennent.
La famille de David elle-même porte comme son chef (il était le dernier de la maison de son père) la marque évidente de l’élection de grâce (3:9). Amnon, le fils selon la chair, honte de la maison de son père, vient en premier lieu, pour être répudié comme tout ce qui provient de la nature. De fait, quant à leur origine, tous les fils de David, sans exception, sont compris entre ces deux noms, Amnon et Thamar (v. 1-9). Bien plus encore, tous les fils nés avant le plein établissement du règne, ceux du moins dont l’histoire nous est rapportée, subissent une égale condamnation: Amnon, Absalom, Adonija, la corruption, la révolte, l’orgueil qui prétend au trône et voudrait supplanter Salomon, tombent sous le jugement. Il faut arriver au règne définitivement établi à Jérusalem, endroit du libre choix de la grâce (Ps. 132:13), pour rencontrer en Salomon, après David son père, l’homme des conseils de Dieu. Là encore, l’ordre selon la nature est sans aucune valeur. Shimha, Shobab, Nathan, mentionnés les premiers, comme fils de Bath-Sheba, disparaissent devant Salomon, son dernier fils. De même tous les autres fils qui viennent après lui n’ont aucun droit à la royauté.
Les v. 10 à 24 enregistrent la descendance directe de Salomon. Le mot «son fils» constamment répété jusqu’à Sédécias accentue le contraste entre la descendance selon la grâce et celle selon la nature, telle que nous l’avons vue dans l’histoire d’Édom (1:43-54).
Depuis le v. 15, après le règne du fidèle Josias, nous trouvons les rois de la ruine définitive de Juda; cette série aboutit enfin à Zorobabel, remonté de la captivité, mais ne portant déjà plus le titre de roi. Après Zorobabel, les Chroniques enregistrent encore cinq générations jusqu’à Hodavia et ses frères. Si les années de l’un d’entre eux étaient connues, elles nous donneraient la date approximative de la rédaction des Chroniques.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les descendants de David :
-1 S 1.2 Il avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne, et l’autre Peninna; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point.
-2 S 3.3 le second, Kileab, d’Abigaïl de Carmel, femme de Nabal; le troisième, Absalom, fils de Maaca, fille de Talmaï, roi de Gueschur;
-1 R 11.3 Il eut sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines; et ses femmes détournèrent son coeur.
-1 Ch 4.5 Aschchur, père de Tekoa, eut deux femmes, Hélea et Naara.
De tout ce qui précède, nous notons que les noms correspondant à ceux de Hanania, Shecania, Nearia, Élioénaï, Hodavia ne se retrouvent pas dans la généalogie de Matt. 1. On a supposé que les souverains de Babylone les avaient changés (cf. Dan. 1:6, 7) pour effacer de l’esprit des Juifs les traces de la royauté, remarque qui, sans être confirmée, pourrait avoir quelque probabilité. (ch. 3) Puis la généalogie de la famille de David nous est donnée, (3:19-24) jusqu’à quelques générations après le retour de la captivité ; enfin, celle des tribus les unes après les autres, mais en rapport avec leur position en Israël, et avec l’adjonction de certaines mentions de possessions acquises par des familles ou par toute une tribu. Ces tribus aussi avaient ensemble beaucoup étendu leur territoire et s’étaient enrichies aux dépens de leurs ennemis. Mais ce qui a été conservé ici des généalogies du peuple, touchant le Résidu, par grâce, de ce qui était tombé sous la triste sentence de Lo-Rukhama et de Lo-Ammi (Os. 1), nous révèle une autre circonstance : c’est que partout où il y a eu de la foi, Dieu a béni son peuple en détail. Ainsi, quoiqu’il n’y eût ni la puissance du roi ni l’ordre du royaume, partout où il y avait de la foi, Dieu a béni ceux d’entre son peuple qui se confiaient en lui. Ces généalogies étaient imparfaites. L’état d’Israël portait l’empreinte de la ruine qui lui était arrivée ; mais aussi de la bonté de Dieu qui avait ramené un Résidu, et qui avait conservé tout ce qui était nécessaire pour placer ceux qui en faisaient partie dans les registres de son peuple. (Esdr. 2:59-63) Si la preuve nécessaire de leur origine venait à manquer, ceux qui faisaient partie du peuple cessaient de jouir de leurs privilèges, et les sacrificateurs, de leur position sacerdotale, jusqu’à ce qu’il y eût un sacrificateur avec Urim et Thummim (Esdras 2:63). Car ces généalogies servaient de moyen pour reconnaître le peuple. Heureux celui qui avait conservé la sienne, et qui avait assez apprécié l’héritage de l’Éternel pour y attacher du prix ! C’était une preuve de foi, car on aurait pu dire : À quoi bon ces généalogies à Babylone ? Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Autres descendants de Juda. » 1 Ch 4
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.