Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 1.1 et suivants. En effet, l’homme ayant totalement manqué sur le principe de sa responsabilité, nous allons voir le Dieu de grâce reprendre Lui-même les choses tout au commencement dans ces livres des Chroniques. L’histoire de l’humanité s’y trouve en quelque sorte retracée, non plus en mettant l’accent sur le mal produit par l’homme (Livres de Samuel et des Rois), mais en soulignant le bien pensé et accompli par Dieu en réponse à ce mal. Voilà donc cette histoire de l’humanité récapitulée en remontant à Adam! Et on a remarqué que le sens des dix premiers noms permettait de lire une phrase qui est comme un résumé de tout l’Évangile: Adam: l’homme; Seth: ayant pris la place de; Énosh: mortel, incurable ; Kénan: pleurant ; Mahalaleël: le Dieu bienheureux ; Jéred: descendit; Hénoc: consacré, instruit ; Methushélah: sa mort procure ; Lémec: (au) transgresseur ; Noé: consolation (et) repos.

N’avons-nous pas là d’abord une conclusion à tout ce qui précède, c’est-à-dire la constatation de l’irrémédiable ruine de la créature? Et, en même temps, une introduction admirable au déploiement des conseils de Dieu, que nous suivrons comme un fil d’or, tout au long de ces deux livres!

Un lecteur superficiel pourrait penser que les Chroniques sont le complément des livres de Samuel et des Rois. C’est en effet le caractère qui leur fut donné par les Juifs dès les temps anciens. Les chrétiens en ont usé de même à l’égard des trois évangiles synoptiques; ils pensent que les Évangiles de Marc et de Luc complètent la vie du Seigneur racontée par Matthieu. En réalité, les Chroniques, comme ces évangiles, présentent la pensée de Dieu sous un jour entièrement nouveau et nous montrent la royauté sous un aspect très important, que ces pages sont destinées à faire ressortir. En rapport avec ce sujet, une ou deux remarques préliminaires ne seront pas inutiles.

Nous avons insisté ailleurs sur l’origine et la portée prophétique des livres de Samuel et des Rois. Les Chroniques n’ont pas le même caractère, quoique, chose remarquable, on y voie à toute occasion l’intervention des prophètes. Les Juifs même ne les comptaient pas parmi les livres prophétiques dont la plupart des écrits historiques font partie, mais les rangeaient parmi les «Saints écrits» à la tête desquels se trouvaient les Psaumes.

Tous les livres historiques, jusqu’à la fin des Rois, nous racontent l’histoire du peuple et de la royauté, jusqu’à leur ruine définitive. Ils se terminent à la captivité, d’abord d’Israël, puis de Juda, et ne dépassent pas cette époque. Les Chroniques, en revanche, Esdras et Néhémie formant leur suite immédiate, vont plus loin (comp. 2 Chroniques 36:22, 23 avec Esdras 1:1-3). Elles portent, du reste, partout la marque d’une rédaction tardive, postérieure au retour de la captivité babylonienne. Nous trouvons en diverses portions de ces livres la preuve de leur date relativement récente et plutôt subséquente au livre de Néhémie. C’est ainsi que nous y voyons la généalogie de la famille de David ne pas s’arrêter à Zorobabel, chef royal de Juda, remonté de la captivité, mais descendre après lui jusqu’à la cinquième génération, composée de Hodavia et de ses frères (chap. 3:19-24). C’est ainsi encore que nous rencontrons (3:22) Shemahia, fils de Shecania, de la troisième génération après Zorobabel qui (s’il s’agit toutefois du même personnage) remonte de Babylone en Néh. 3:29. Enfin notre livre décrit la captivité de Babylone comme un événement historique appartenant à un passé déjà éloigné (6:15).

Le domaine religieux vient naturellement en premier lieu dans l’organisation du royaume selon les pensées de Dieu. Sans le culte de l’Éternel, ni la royauté ni le peuple ne pouvaient subsister; sans lui, la nation retombait au niveau des autres nations et, comme elles, devait être détruite. Le peuple d’Israël n’avait aucune raison d’être s’il ne maintenait, par le service religieux, ses rapports avec le Dieu qui l’avait choisi pour être à Lui. Du moment qu’Israël abandonnait ces rapports pour s’adonner à l’idolâtrie, Dieu l’abandonnait aussi, comme nous le voyons dans l’histoire des Juges et plus tard des Rois. Enfin ses transgressions sont devenues telles que Dieu prononça Lo-Ammi sur lui.

Il en a été de même de la royauté. Responsable de conduire et de gouverner le peuple pour Dieu, elle ne pouvait subsister sans observer le culte de l’Éternel et tout ce qui s’y rattachait. Les deux piliers des relations d’Israël avec Dieu, la royauté et la sacrificature, ne pouvaient être disjoints sans que tout le système croulât; si l’un des deux manquait, une ruine complète en était la conséquence.

L’union des domaines civil et religieux nous est présentée dans les Chroniques comme types de son accomplissement en Christ dans un temps futur. Ces deux éléments se réuniront en Lui comme base inébranlable du royaume de Dieu sur la terre. Christ sera «sacrificateur sur son trône» (Zach. 6:13)

Au moment d’aborder les premiers chapitres de ce livre, il nous semble utile d’insister sur l’importance des généalogies pour le peuple d’Israël.

Elles étaient nécessaires, car, la promesse de l’héritage de Canaan étant faite à Abraham et à sa semence, cette semence devait être enregistrée, puisqu’elle avait seule le droit d’entrer dans la terre promise.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

D’Abraham aux descendants d’Ésaü :

-Gn 5.18, 22 Jéred, âgé de cent soixante-deux ans, engendra Hénoc. 22 Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles.

-Lc 3.37 fils de Mathusala, fils d’Énoch, fils de Jared, fils de Maléléel, fils de Kaïnan,

-Hb 11.5 C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu.

-Jd 14 C’est aussi pour eux qu’Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades,

De tout ce qui précède, nous notons qu’arrivé en Canaan, le peuple avait besoin de ses généalogies pour distribuer le pays entre les tribus et les maisons de pères. Elles étaient tout aussi nécessaires pour empêcher le mélange des nations environnantes avec le peuple élu. Enfin, et avant tout, elles étaient indispensables en vue de la royauté, du Messie, car sa filiation devait remonter, à travers la sérié des rois jusqu’à Juda «le législateur», puis, de Juda à Jacob, Isaac, Abraham, Noé, Adam et Dieu! Les généalogies étaient importantes aussi, pour établir la succession de la sacrificature aaronique, destinée à marcher toujours devant le vrai Roi, l’Oint de l’Éternel. Telle est, en quelques mots, l’utilité des généalogies. Cette utilité était d’autant plus grande depuis que le peuple, après être tombé sous le jugement de Dieu, traversait un état d’anarchie, où il était difficile, souvent même impossible, de prouver son origine, comme nous le voyons dans les livres d’Esdras et de Néhémie. Hâtons-nous toutefois de remarquer que, si l’on veut entrer dans les détails du sujet qui nous occupe, il faut être très circonspect dans ses conclusions, car les généalogies juives présentent d’innombrables difficultés. On y rencontre d’abord les cas très fréquents où ceux qui sont appelés fils d’un tel, ne sont pas nécessairement ses enfants, mais ses petits-fils, voire même ses arrière-neveux – puis les cas où un chef de race est considéré comme le père d’une génération, en omettant toutes les générations intermédiaires – les cas où un parent éloigné devient par «droit de rachat» (voyez Ruth) chef d’une famille éteinte – ceux, très fréquents lors de la captivité, où une famille succédait à l’héritage d’une famille disparue, sans être, par descendance directe, en rapport avec le chef de race – les cas où, le nom des ancêtres faisant défaut, l’endroit de naissance tenait lieu, pour ainsi dire, du chef de famille – les cas, communs parmi les Juifs, où une personne avait plus d’un nom (voyez par exemple ces noms connus: Benjamin et Benoni, Rehuel et Jéthro, Salomon et Jedidia, etc., etc.). – les cas enfin où une généalogie était donnée en abrégé, les noms indiqués n’étant que de simples jalons pour établir la descendance. Les rois d’Édom sont énumérés ensuite (43-54, cf. Gen. 36:31-43). La violence caractérise toute cette race; car pas un de ces rois n’a son fils pour successeur. Nous croyons devoir mentionner ces détails comme caractérisant le but de l’Esprit de Dieu dans ce livre. Ils ne sont point comme le prétendent les rationalistes, une compilation très inexacte ou volontairement altérée d’autres documents, mais un choix, parmi des documents antérieurs, de ce qui est approprié au but que Dieu se propose. Au reste, si ce premier chapitre contient, comme nous l’avons vu, l’omission volontaire de certains détails, il s’accorde complètement avec les listes généalogiques de la Genèse. Nous répétons qu’on n’y trouve pas de lacunes. Ces dernières ne commencent qu’à partir des généalogies des douze tribus. Une fois la descendance selon la nature énumérée, la question est considérée comme définitivement close. Dieu n’y revient pas, ne peut faire aucun usage de «l’homme animal», abandonné désormais à lui-même, sans lien, sans rapport avec Dieu, pour faire place à une descendance selon l’élection de grâce et selon les conseils éternels de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les douze fils de Jacob (Israël) – La descendance de Juda, avant Caleb. » 1 Ch 2

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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