Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 25.1 et suivants. En effet, excédé par l’esprit de rébellion des rois de Juda, Nebucadnetsar pour la troisième fois monte contre Jérusalem, l’investit et y pénètre après plus d’un an de siège. Et cette fois il n’y a pas de miséricorde pour l’orgueilleuse cité. Elle est entièrement brûlée, à commencer par le Temple. Ses murailles sont démolies, ses habitants emmenés en captivité. Sédécias subit les cruelles conséquences de son obstination. Seuls quelques campagnards sont laissés dans le pays.
Puis les gardes chaldéens s’acharnent contre le Temple qui pour eux symbolise l’esprit de résistance. Non contents de l’avoir brûlé, ils réussissent à briser et à emporter les puissantes colonnes de bronze, ainsi que la mer, ses bases et le reste des ustensiles. Pourquoi les versets 16 et 17 répètent-ils quelques détails de l’ornementation des colonnes, précisément au moment où elles vont disparaître? Sans doute pour une raison bien touchante: N’est-ce pas là le dernier regard jeté sur un objet qu’on aime et qu’on s’attarde à contempler encore? Combien elles étaient belles ces colonnes, images de la stabilité et de la force que l’Éternel retirait dorénavant à Son peuple désobéissant et rebelle! (1 Rois 7:21 1r 7.13-22).
Ainsi finissent ces deux livres des Rois (qui n’en font qu’un seul dans l’original hébreu). Ils s’étaient ouverts sur la gloire du roi d’Israël, et s’achèvent sur celle du roi de Babylone. Ils débutaient par l’édification du temple; ils se terminent par le tableau de sa destruction. Au commencement, le premier successeur de David était monté sur le trône à Jérusalem (1 Rois 1 1r 1.29-40). À la fin, son dernier descendant a été enfermé dans une prison à Babylone. Entre ce commencement et cette fin, de chapitre en chapitre, nous avons assisté au lamentable déclin. Ainsi en est-il une fois de plus de tout ce qui est confié à l’homme! En vérité son cœur est bien trompeur et incurable (Jérémie 17:9 jr 17.5-11). Et Ézéchiel, dont la voix va se faire entendre pendant ce temps de captivité, le confirme dans cette exclamation navrante: «Oh, combien ton cœur est faible – déclare le Seigneur, l’Éternel – quand tu fais toutes ces choses!…» (Ézéchiel 16:30 ez 16.29-32).
Il est consolant de voir poindre dans les derniers versets un tout petit début de restauration. Dieu nous montre que Son travail n’est pas terminé. Le dernier mot Lui appartiendra, lorsque, après la faillite de tous ces rois, paraîtra le Christ, le Fils de David, le vrai Roi d’Israël.
Nebucadnetsar établit Guedalia, fils d’Akhikam, sur le peuple, laissé dans le pays pour y être vignerons et laboureurs. Cet Akhikam avait sauvé Jérémie aux jours de Jojakim, lorsque, semblable à Urie, le prophète, il avait prophétisé contre Jérusalem (Jér. 26:24). Sans doute, ce fait avait influé sur l’esprit du roi de Babylone qui respectait et protégeait Jérémie. Guedalia demeurait à Mitspa, ville forte qu’Asa, roi de Juda, avait bâtie avec les pierres de Rama (1 Rois 15:22). C’est là que se rendit Jérémie, et que tous les réchappés des contrées environnantes, avec la pauvre population qui était restée, vinrent chercher la protection de Guedalia, ce noble lieutenant du roi de Babylone. Il rassura le peuple, lui jurant qu’il n’avait rien à craindre en acceptant la servitude des Chaldéens.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Nebucadnetsar assiège Jérusalem :
-1 R 14.25 La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem.
-2 R 14.13 Joas, roi d’Israël, prit à Beth Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils d’Achazia. Il vint à Jérusalem, et fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d’Éphraïm jusqu’à la porte de l’angle.
-2 R 16.5 Alors Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer. Ils assiégèrent Achaz; mais ils ne purent pas le vaincre.
-2 Ch 25.23 Joas, roi d’Israël, prit à Beth Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils de Joachaz. Il l’emmena à Jérusalem, et il fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d’Éphraïm jusqu’à la porte de l’angle.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il y eut pour ce pauvre résidu un répit de quelques mois. Ils récoltèrent du vin et des fruits d’été en grande abondance (Jér. 40:12). Le culte de l’Éternel paraît même avoir été remis en honneur, dans un temps où le temple était complètement détruit et ruiné. Du moins y avait-il une «maison de l’Éternel», où ceux qui menaient deuil sur l’état d’Israël pouvaient monter (Jér. 41:4-5). Ce qui restait encore de chefs des forces se réunit autour de Guedalia, Ismaël, fils de Nethania, de la race royale, à leur tête. Ce dernier venait avec de mauvais desseins, envoyé par Baalis, roi des fils d’Ammon, et poussé, sans doute, par sa propre ambition. Guedalia, averti de la trahison projetée, par Jokhanan, l’un des chefs, se refuse à y croire et à prêter la main au meurtre d’Ismaël (Jér. 40:13-16). Ismaël le frappe lâchement, se révoltant, une dernière fois, contre l’autorité du roi de Babylone. Il massacre les adhérents du gouverneur et les guerriers chaldéens qui se trouvaient là. Le second jour, il tue les hommes qui étaient venus, ignorants peut-être, et non exempts de pratiques païennes, mais le cœur brisé, pour chercher l’Éternel, et emmène captif chez les fils d’Ammon tout le reste du peuple qui était à Mitspa, avec les filles du roi (Jér. 41:4-10). Jokhanan et les chefs des forces le poursuivent, l’atteignent près des eaux de Gabaon, le défont et lui reprennent les captifs, tandis qu’il réussit à s’échapper avec huit hommes et à se rendre auprès de Baalis. Dans leur orgueil, les chefs ne veulent pas accepter l’humiliation, et traitent de mensonge la parole de Dieu. N’en est-il pas toujours ainsi, quand Dieu présente sa Parole qui condamne le monde et la volonté de l’homme, à des âmes qui ont choisi le monde et leur propre volonté? Ils disent devant les sentences les plus claires: L’Éternel ne t’a pas envoyé pour dire cela. C’est un mensonge (Jér. 43:2). Ils n’écoutèrent donc point la parole de l’Éternel, fidèles jusqu’au bout à une seule chose, leur révolte contre Dieu, et ils emmenèrent avec eux Jérémie et le fidèle Baruc, ne voulant pas laisser en arrière ces témoins de leur désobéissance et de leur incrédulité. Ils n’oublient qu’une chose, c’est qu’ils emmènent avec eux la Parole qui les condamne. Jérémie continue jusqu’au bout l’exercice fidèle du don de prophétie que Dieu lui a confié. À Takhpanès, comme à Jérusalem, il est le témoin de la vérité de Dieu. Il annonce l’invasion future de l’Égypte par Nebucadnetsar qui, alors, se souviendra de ces révoltés (Jér. 43). Ces misérables recommencent à servir d’autres dieux dans le pays d’Égypte où ils se sont enfuis. Leur état nous est décrit en ces mots: «Ils ne se sont pas humiliés jusqu’à ce jour, et ils n’ont pas eu de crainte, et ils n’ont pas marché dans ma loi et dans mes statuts, que j’ai mis devant vous et devant vos pères» (Jér. 44:10). Aussi Dieu déclare que de tous ceux qui sont descendus en Égypte, sauf «un fort petit nombre» de réchappés, il n’y aura «ni réchappé, ni résidu pour retourner dans le pays de Juda». Le peuple déclare ouvertement vouloir continuer ses sacrifices à «la reine des cieux», et lui attribue la prospérité dont il avait joui autrefois à Jérusalem (Jér. 44:17-18). La calamité prédite l’atteint en Égypte, dont l’Éternel livre le Pharaon Hophra entre les mains du roi de Babylone. En la trente-septième année de la transportation, Évil-Merodac, roi de Babylone, sort Jojakin (Jéconias) de prison et l’entretient à sa cour, tous les jours de sa vie. La lampe qui semblait éteinte, recommence à jeter une faible lueur, preuve que l’Éternel a toujours égard aux promesses faites à David, son oint, et que, malgré tout, sa grâce veille sur cette race coupable. Il allait arriver, en effet, un jour, et il n’était pas éloigné, où, selon Ésaïe, l’Esprit de l’Éternel, annoncerait aux prisonniers l’ouverture de la prison et proclamerait l’année de la faveur de l’Éternel, l’an agréable du Seigneur. Le peuple en voudrait-il alors? Hélas! il rejette l’Oint de l’Éternel, comme il a rejeté Jérémie et-tous les prophètes avant lui, mais, malgré tout, les promesses de Dieu s’accompliront à son égard, et son Jubilé définitif se lèvera, quand l’épée du jugement aura fait son œuvre étrange en la terre, et que les portails éternels se hausseront pour laisser entrer le Roi de gloire! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les dix patriarches, d’Adam à Noé, et la descendance de Noé. » 1 Ch 1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.