Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 19.1 et suivants. En effet, devant l’assaut des armées assyriennes, Ézéchias a une étrange façon de mener la guerre. Au lieu d’une armure il se revêt d’un sac. Son quartier général, ce n’est pas sur le rempart qu’il l’établit, mais dans la maison de l’Éternel. Enfin, au lieu de faire appel à l’élite de ses soldats, il s’adresse à Ésaïe le prophète! Mais contre la hauteur et l’orgueil du roi d’Assyrie, n’est-ce pas de la bonne stratégie militaire enseignée par l’apôtre Paul? «Les armes de notre guerre ne sont pas charnelles – écrit-il en 2 Corinthiens 10:4, 5 2cr 10.1-6 – mais elles sont puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses, détruisant les raisonnements et toute hauteur qui se dresse contre la connaissance de Dieu».
Ézéchias, dont le nom signifie «puissance de l’Éternel», sait auprès de qui trouver du secours (Psaume 121:2 ps 121.1-8). Sa confiance n’est pas déçue. «Ne crains pas…», lui fait répondre le prophète. Précieuse parole que nous entendons si souvent dans la Bible et en particulier de la bouche du Seigneur: «Ne crains pas, crois seulement…» (Marc 5:36 mc 5.21-43). Il a la langue des savants pour soutenir par une parole celui qui est fatigué (Ésaïe 50:4 es 50.4-9). L’âme craintive mais confiante, de son racheté encore dans l’épreuve, reçoit par cette parole la force et le courage nécessaires pour attendre la délivrance.
Supporter en silence, ne rien répondre, telle est nous l’avons vu l’attitude du croyant, aussi bien devant les provocations du monde que devant ses propositions les plus séduisantes. Mais en revanche devant son Dieu il peut prendre la parole. C’est ce que fait Ézéchias. Commençant par déployer sous les yeux de l’Éternel la lettre qu’il vient de recevoir, il Lui déclare en quelque sorte: Ceci te concerne; je te laisse le soin de t’en occuper. Car l’Assyrien a outragé Dieu Lui-même dont la gloire est ainsi en jeu (verset 19; voir Ps. 83:13, 19 ps 83.10-19). Ézéchias complète ses étonnantes dispositions militaires par la plus habile des tactiques: celle qui consiste à se retirer, à s’effacer pour laisser l’ennemi en face de l’Éternel qui est le plus fort! Te laisser seul agir et, sûrs de la victoire, nous reposer en toi – dit un cantique. Dans nos difficultés, petites ou grandes, commençons par nous sentir trop faible pour surmonter l’obstacle. Exposons alors notre cas au Seigneur par la prière. Enfin, attendons paisiblement la délivrance d’en haut. Ainsi ce ne sera plus l’épreuve qui se placera comme un écran entre le Seigneur et nous, mais bien le Seigneur qui se tiendra Lui-même comme un bouclier protecteur entre l’épreuve et son racheté (lire Ps. 38:15, 16 ps 38.13-23).
‘orgueil du roi d’Assyrie s’était enflé démesurément, car rien jusqu’alors n’avait pu lui résister. Voyez ce «je», six fois répété dans les versets 23 et 24 2r 19.22-24. Mais cet orgueil est d’autant plus effrayant qu’il se mesure à Dieu lui-même.
Ainsi Dieu s’est glorifié, comme nous pouvons être sûrs qu’Il le fera toujours, en délivrant son serviteur fidèle.
Après les menaces de l’Assyrien contre lui, Ézéchias monte une première fois à la maison de l’Éternel. En apparence, il restait peu de chose à ce pauvre roi. Tout Juda saccagé, l’armée assyrienne faisant le siège de la seule ville qui restât encore debout, le serviteur de l’Éternel méprisé, traité comme un malfaiteur par les nations, le nom de l’Éternel foulé aux pieds, les circonstances telles, qu’il fallait tout supporter en silence, et accepter l’humiliation comme la juste rétribution des péchés et de la désobéissance du peuple. Avait-il quelque ressource, ce faible «résidu qui se trouvait encore»? (v. 4). Oui, certes! La foi seule peut le découvrir, «ce résidu qui se trouve encore»; mais elle le découvre; elle préfère la maison de Dieu à toutes les tentes des méchants, le peuple pauvre et affligé à toute la prospérité de l’Assyrien; elle écoute la voix du prophète, et ferme l’oreille aux voix blasphématoires des serviteurs de l’ennemi; elle se groupe autour de l’Oint de l’Éternel, et comment craindrait-elle, puisque Dieu voit et regarde la face de son Oint?
Non pas que cette confiance exclue l’angoisse et que le danger extrême n’étreigne pas le cœur, ni qu’on ne porte sur soi le sac et ne déchire ses vêtements en signe d’affliction, d’humiliation et de deuil. Mais le danger pousse Ézéchias et son peuple vers la maison de l’Éternel et vers les oracles de Dieu pour recevoir conseil, force et consolation. «Ce jour est un jour de détresse, et de châtiment, et d’opprobre; car les enfants sont venus jusqu’à la naissance, et il n’y a point de force pour enfanter» (v. 3). Il faut sentir, en des temps comme ceux-là et comme les nôtres, que ce sont des jours d’angoisse et de châtiment, que notre part est une profonde humiliation, que, pareils à ce petit résidu, nous avons à prendre sur nous «l’opprobre d’un grand peuple», et que nous avons à l’exprimer par nos larmes et nos soupirs sur l’état de la chrétienté, qui a si affreusement déshonoré le Seigneur. Mais une chose suffit au résidu affligé, et doit nous suffire: l’Éternel est là; c’est lui, non pas nous, qui a été outragé. Alors nous dirons comme Ézéchias: Peut-être l’Éternel entendra-t-il toutes les paroles de celui qui a outragé le Dieu vivant et punira-t-il les paroles qu’il a entendues (v. 4), et l’Éternel nous répondra.
L’Éternel donne alors à Ézéchias un signe de sa délivrance: la première année, on mangerait ce qui lèverait des grains tombés, pauvre récolte, mais qui les empêcherait de mourir de faim. C’est, prophétiquement, l’histoire de la préservation du résidu à Jérusalem. La seconde année, il y aurait une force de croissance; la troisième année, viendrait la récolte et le fruit de la vigne. L’Éternel explique cette parabole au roi: «Ce qui est réchappé et demeuré de reste de la maison de Juda poussera encore des racines en bas et produira du fruit en haut. Car de Jérusalem sortira un résidu, et de la montagne de Sion, ce qui est réchappé. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela» (v. 30-31). Le résidu de Juda sera fondé de nouveau par l’Éternel, et comblé de ses bénédictions.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Ézéchias consulte le prophète Ésaïe :
-Dt 12.5 Mais vous le chercherez à sa demeure, et vous irez au lieu que l’Éternel, votre Dieu, choisira parmi toutes vos tribus pour y placer son nom.
-Ps 84.5 Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.
-Es 37.1 Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d’un sac, et alla dans la maison de l’Éternel.
-Mi 4.2 Des nations s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel.
De tout ce qui précède, nous notons que s’il en est ainsi de Jérusalem, à bien plus forte raison de l’Assemblée, Épouse de Christ, faible résidu au milieu des ruines, chez lequel il n’y a point de force pour enfanter, et si abaissé, que l’ennemi peut dire: «Que ton Dieu, en qui tu te confies, ne te trompe point»; mais précieux à Christ, qui le fera asseoir avec lui sur son trône, et le plantera à toujours dans les parvis de Dieu, comme un arbre chargé de fleurs et de fruits. L’Assyrien ne devait pas entrer dans la ville, ni y lancer des flèches, ni dresser contre elle des terrasses; et cependant, l’armée ennemie l’environnait en ce moment même. Mais Dieu intervient, à cause de son nom, et à cause de David, son serviteur, envers lequel il ne révoquera ni son alliance, ni ses promesses (v. 32-34). La nuit même de cette prophétie, le camp des Assyriens fut frappé. Au matin, ils étaient tous des corps morts. «Les forts de cœur ont été dépouillés, ils ont dormi leur sommeil, et aucun des hommes vaillants n’a trouvé ses mains. Quand tu les as tancés, ô Dieu de Jacob! chars et chevaux se sont endormis profondément… Quand tu te levas, ô Dieu, pour le jugement, pour sauver tous les débonnaires de la terre» (Ps. 76:6, 7, 10). C’est ainsi aussi, que l’Assyrien de la fin, le roi du Nord, rencontrera son jugement: «Des nouvelles de l’orient et du nord l’effrayeront, et il sortira en grande fureur pour exterminer et détruire entièrement beaucoup de gens. Et il plantera les tentes de son palais entre la mer et la montagne de sainte beauté; et il viendra à sa fin, et il n’y aura personne pour le secourir» (Daniel 11:44-45). Lui-même, le chef de l’armée, subit la sentence prononcée par le prophète contre lui (v. 37). Ses fils le frappent avec l’épée, comme il se prosternait dans la maison de Nisroc, son dieu. Il avait dit à Ézéchias: «L’Éternel ne te délivrera pas»; et voici, son dieu Nisroc était incapable de le délivrer, quand il se prosternait devant lui. En tout cela, nous suivons les progrès de l’homme de Dieu, et la récompense que reçoit sa confiance en l’Éternel. Au commencement, il se révolte contre l’Assyrien, quand peut-être, manquant de connaissance de son propre cœur, il avait pu prendre pour la seule confiance en Dieu, une confiance à laquelle le moi n’était pas étranger. Alors, il la perd devant l’ennemi, mais Dieu se sert de la discipline pour lui ôter toute confiance en lui-même. Dans cette épreuve, Ézéchias, humilié de l’état du peuple, ne cherchant aucun appui dans son propre cœur, remet tout à Dieu. Sa confiance va croissant, à mesure que l’épreuve grandit. Il ne pense plus à lui, ni à son peuple, si ce n’est pour se juger; il ne cherche que la gloire de l’Éternel, liant toutefois le salut d’Israël à cette gloire. Dieu lui répond en lui montrant que Jérusalem, le fils de David, et le résidu bien-aimé, occupent exclusivement ses pensées. Il délivre son peuple par le jugement, et répond à l’humble prière que «le résidu qui se trouve encore» lui adresse par la bouche du prophète (19:4). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Maladie et guérison d’Ézéchias. » 2 R 20
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.