Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 17.1 et suivants. En effet, Osée, meurtrier et successeur de Pékach, sera le dernier roi d’Israël. Le sursis de quelques années accordé par l’Éternel n’a pas été mis à profit. La neuvième année du règne d’Osée marque, avec la prise de Samarie, la déportation de l’ensemble des dix tribus. Mais le Dieu juste n’a pas voulu tirer ce trait final sans établir une fois encore et de manière indiscutable la culpabilité d’Israël. Les versets 7 à 18 constituent l’acte d’accusation irréfutable de l’Éternel vis-à-vis de ce malheureux peuple. Il en sera ainsi plus tard devant le terrible grand trône. Les morts ne seront pas jugés sans que des livres relatant leurs œuvres ne soient ouverts, à leur complète confusion (Apocalypse 20:12-13 ap 20.11-15).
Le roi d’Assyrie a procédé à un échange de populations. Quelle honte de voir dorénavant le beau pays de Canaan occupé à nouveau par des nations idolâtres, même si extérieurement celles-ci apprennent à craindre l’Éternel et ajoutent son culte à celui de leurs divinités! (v. 22 à 34).
Nous sommes ici au moment où, par la bouche du prophète Osée, l’Éternel prononce au sujet d’Israël le solennel «Lo-Ammi»: «Vous n’êtes pas mon peuple», avec la réciproque: «et je ne serai pas à vous» (Osée 1:9 os 1.1-2.2).
Nous voici arrivés au dernier acte de l’histoire d’Éphraïm, autrement dit des dix tribus. Osée, meurtrier de Pékakh, règne neuf ans à Samarie. Tout en faisant ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, sa conduite vis-à-vis de Lui est moins profane que celle de ses prédécesseurs; seulement, il ne tient pas compte des jugements de Dieu qui avait annoncé, par tous ses prophètes, l’asservissement d’Israël à l’Assyrie. D’année en année, le roi Osée avait envoyé des présents au roi d’Assyrie (v. 3), suivant l’exemple de l’un de ses prédécesseurs Menahem qui, par des présents, s’était déclaré vassal de Pul, afin que ce dernier établît le royaume entre ses mains (15:19-20). Plus tard, Tiglath-Piléser était monté contre Pékakh et, comme nous l’avons vu, avait transporté en Assyrie les tribus d’au delà du Jourdain. Pékakh n’avait évidemment pas suivi, comme Menahem, la règle de soumission à l’Assyrie, ce qui expliquerait les motifs politiques de cette transportation qui ne nous sont pas donnés dans la Parole, tandis que le motif divin nous est indiqué par un mot des Chroniques: «Dieu réveilla l’esprit de Tiglath-Piléser, et il les transporta» (1 Chron. 5:26). Ici, les procédés habituels des rois d’Assyrie envers Israël sont mis au jour. «Shalmanéser, roi d’Assyrie, monta contre lui, et Osée devint son serviteur, et lui envoya des présents» (v. 3). La menace d’une invasion par un ennemi plus fort que lui, oblige Osée à se soumettre, bien à contre-cœur sans doute, à ce vasselage. Mais ces présents ne lui servent guère. «Ils sont montés vers l’Assyrien», dit Osée, le prophète, «un âne sauvage se tient isolé. Éphraïm a fait des présents à des amants. Quand même ils ont fait des présents parmi les nations, maintenant je les assemblerai, et ils commenceront à être amoindris sous le fardeau du roi des princes» (Osée 8:9-10).
Et toutes ses images taillées seront mises en pièces; et tous ses présents de prostitution seront brûlés au feu; et je mettrai en désolation ses idoles; car c’est avec un présent de prostituée qu’elle les a rassemblées, et elles redeviendront un présent de prostituée» (Michée 1:6-7). Osée nous décrit aussi cet événement: «Samarie portera son iniquité, car elle s’est révoltée contre son Dieu; ils tomberont par l’épée, leurs petits enfants seront écrasés, et on fendra le ventre à leurs femmes enceintes» (Osée 13:16).
Du v. 7 à 18 de notre chapitre, Dieu montre ce qu’il avait fait pour Israël depuis que, les délivrant d’Égypte, il les avait introduits en Canaan (v. 7). Il parle ensuite de ce qu’eux avaient fait, agissant d’abord «en secret» contre l’Éternel, marchant suivant l’idolâtrie des nations que Dieu avait dépossédées devant eux, et dans les statuts que les rois d’Israël, à commencer par Jéroboam I, avaient établis, en fondant et maintenant la religion nationale des veaux de Dan et de Béthel. De plus, ils avaient érigé partout, dans leurs villes fortes, et jusqu’auprès des tours de garde, observatoires isolés, des hauts lieux et des idoles mâles et femelles, avec plus de débordement que Juda qui s’était contenté de conserver les hauts lieux, consacrés autrefois au culte de l’Éternel, et en avait fait des places de pratiques idolâtres (v. 8-13). L’Éternel avait rendu témoignage contre eux et contre Juda par tous les prophètes. Les avaient-ils écoutés? Non, ils avaient abandonné les commandements de l’alliance pour se livrer à l’affreuse apostasie, décrite sous toutes ses faces aux v. 14-17. Enfin, dans sa colère, Dieu les avait ôtés de devant sa face et il «n’en était resté que la seule tribu de Juda», sans doute pour peu de temps, mais Dieu la reconnaissait encore, selon la parole d’Osée: «Éphraïm m’entoure de mensonge, et la maison d’Israël de fraude; mais Juda marche encore avec bien et avec les vrais saints» (Osée 12:1).
Aux v. 19-20, Dieu mentionne Juda comme en passant. Ce dernier avait suivi les statuts établis par les dix tribus, aussi l’Éternel rejeta toute la semence d’Israël, mais du v. 21 au v. 24, il revient à Éphraïm et à sa séparation de la maison de David. C’était là, sans doute, un jugement de l’Éternel contre Salomon, et comme tel ordonné de Dieu, mais, d’autre part, c’était le fruit du mauvais cœur d’Israël, pour lequel le temple de Dieu à Jérusalem avait peu d’importance, quand il pensait à devenir une nation indépendante de Juda. Mais, d’autre part, «les fils d’Israël marchèrent» (ils étaient donc coupables eux-mêmes) «dans tous les péchés que Jéroboam avait commis; ils ne s’en détournèrent point» (v. 22).
Aussi Israël fut transporté en Assyrie. On voit ici, v. 24, et au v. 6, l’immense extension qu’avait prise ce royaume. Le monarque assyrien fit venir des gens de Babel et autres lieux pour remplacer les déportés dans les villes de la Samarie.
Ces nations idolâtres, transportées dans la terre d’Israël, ne craignaient pas l’Éternel. Il envoya contre elles des lions qui les tuaient. Malgré la désolation présente, Dieu avait souci du pays de son héritage; il revendiquait ses droits sur lui et ne se les laissait pas enlever. Il ne voulait pas qu’il retombât sous la malédiction dont il l’avait délivré en exterminant les Cananéens. Quelle que fût la ruine, il ne fallait pas que le nom de l’Éternel fût entièrement arraché du pays d’Israël, et cela en vue de l’avenir, car le résidu, le vrai Israël, doit hériter la terre.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Osée, roi d’Israël – Prise de Samarie :
-2 R 15.30 Osée, fils d’Éla, forma une conspiration contre Pékach, fils de Remalia, le frappa et le fit mourir; et il régna à sa place, la vingtième année de Jotham, fils d’Ozias.
-2 R 17.1 La douzième année d’Achaz, roi de Juda, Osée, fils d’Éla, régna sur Israël à Samarie. Il régna neuf ans.
-2 R 18.9 La quatrième année du roi Ézéchias, qui était la septième année d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, Salmanasar, roi d’Assyrie, monta contre Samarie et l’assiégea.
De tout ce qui précède, nous notons que décimés par les lions, ces pauvres païens ignorants qui assimilaient le Dieu d’Israël à leurs faux dieux, comprennent ce jugement. Ils sont plus intelligents que le peuple de l’Éternel. Le roi d’Assyrie leur fait envoyer l’un des sacrificateurs transportés, pour «leur enseigner la coutume du dieu du pays»; mais ce sacrificateur lui-même avait soutenu l’affreux mélange des idoles avec la religion du vrai Dieu et ne peut leur enseigner que sa propre corruption, en sorte que, d’un côté, ils «apprennent à craindre l’Éternel», tandis que, de l’autre, chacun se fait ses dieux et les place «dans les maisons des hauts lieux que les Samaritains avaient faites».Une religion corrompue – ce fait si évident a cependant besoin que l’on y insiste particulièrement – ne peut conduire les hommes dans la vérité et les formera toujours sur son modèle. Aussi est-il dit: «Ils craignaient l’Éternel, et se firent d’entre toutes les classes du peuple des sacrificateurs des hauts lieux, qui offraient des sacrifices pour eux dans les maisons des hauts lieux» . Jéroboam n’avait-il pas fait de même à l’égard de la sacrificature? Ce qu’ils apprennent du sacrificateur de Samarie les engage dans le même chemin, seulement, ils vont un peu plus loin, et les sacrificateurs qu’ils établissent à la façon de Jéroboam deviennent, tout simplement, des sacrificateurs de leurs idoles. La parole de Dieu répète qu’ils «craignaient l’Éternel, et… servaient leurs dieux selon la coutume des nations d’où ils avaient été transportés» (v. 33), mais elle ajoute, au v. 34: «Jusqu’à ce jour, ils font selon leurs premières coutumes: ils ne craignent pas l’Éternel, et ils ne font pas selon leurs statuts et selon leurs coutumes, ni selon la loi et selon le commandement que l’Éternel avait commandés aux fils de Jacob, qu’il nomma Israël» (v. 34). N’oublions pas que la crainte de l’Éternel, ce premier pas dans la voie de la sagesse, ne peut pas s’allier avec l’idolâtrie du monde, pas davantage avec les idoles des païens qu’avec celles du monde actuel qui, en rejetant Christ, a reconnu la domination de Satan. Ceux qui, en apparence, le craignent, de fait ne le craignent pas réellement, s’ils ne lui obéissent pas, car le craindre, c’est lui obéir. Dieu ne souffre pas de mélange. Remarquez, dans tout ce passage, combien la crainte de l’Éternel, ce commencement de la sagesse, avait été placée sur la conscience à la fois du peuple (v. 35-40) et des nations. L’Éternel avait dit à Israël: «Vous ne craindrez point d’autres dieux» (v. 35, 37, 38). Vous craindrez l’Éternel, «et vous vous prosternerez devant lui» (v.36). «Vous craindrez l’Éternel, votre Dieu, et il vous délivrera de la main de tous vos ennemis» (v.39). Dans ce court passage, le mot «craindre l’Éternel» revient jusqu’à onze fois! De cette ordonnance élémentaire, tout le reste dépendait et dépend encore! Quant à ces nations, en leur faisant sentir son déplaisir par l’attaque des lions, l’Éternel leur avait, pour ainsi dire, imprimé une direction vers lui, puis, suivant envers elles le même principe qui l’avait dirigé envers son peuple, il les avait laissées à leur propre responsabilité. Pas plus qu’Israël, elles n’en avaient tenu compte, mais lequel de ces deux partis était le plus coupable? Quand les captifs de Juda furent réintégrés dans leur pays pour recevoir le Christ, ils méprisaient profondément les Samaritains et n’avaient point de relations avec eux (Jean 4:9). Mais ils allaient plus loin, et disaient à leur Messie: Tu es un Samaritain! (Jean 8:48). C’est ainsi que l’homme religieux juge les autres hommes, lui qui est sous le même jugement, et c’est ainsi qu’il juge Dieu! Jésus rejeté accepte ce nom, pour montrer dans une parabole que, malgré cette position de déshonneur qui lui était faite, lui seul était le dispensateur de la grâce, en contraste avec l’homme religieux, que sa propre justice empêchait d’être le prochain du malheureux Israël, tombé entre les mains des nations qui l’avaient pillé! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Ézéchias, roi de Juda. » 2 R 18
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.