Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 11.1 et suivants. En effet, la famille royale d’Israël vient d’être entièrement massacrée. Celle de Juda a subi le même sort, à l’exception d’un petit garçon caché dans le temple par sa tante, femme du souverain sacrificateur (2 Chr. 22:11 2ch 22.10-12). Et pendant ce temps, l’odieuse Athalie occupe le trône injustement.
Le temps actuel présente une situation similaire: Jésus, ayant passé par la mort (tandis que Joas y a échappé), se trouve aujourd’hui dans la Maison du Père, y exerçant la sacrificature, caché aux yeux du monde, mais présent auprès de Dieu pour paraître au jour de Sa gloire comme le vrai «Fils de David». Certains – ceux qui sont de la famille de Dieu – Le connaissent et L’honorent comme le Roi véritable, attendant Son apparition (Tite 2:13 tt 2.11-14). Ils possèdent à la fois un précieux secret et une «bienheureuse espérance». De sorte que la domination provisoire de Satan, «le Prince de ce monde», ne doit pas les impressionner: il sera bientôt détruit, comme l’est ici la méchante Athalie.
Ce couronnement de Joas est donc l’image d’une scène future que nos cœurs saluent par la foi.
Le culte de Baal est ensuite extirpé de Juda, sans qu’il soit besoin des ruses employées par Jéhu.
Athalie était petite-fille d’Omri, fille d’Achab, sœur de Joram d’Israël, femme de Joram de Juda et mère d’Achazia. Elle avait d’autres fils dont le plus grand nombre, sans doute, car ils étaient quarante-deux (10:14), appartenaient à d’autres mères. Il nous est dit d’eux et de leur mère: «Athalie, cette méchante femme, et ses fils, avaient dévasté la maison de Dieu, et toutes les choses saintes de la maison de l’Éternel, ils les avaient aussi employées pour les Baals» (2 Chron. 24:7). Est-il donc étonnant que Dieu eût permis leur extermination par Jéhu?
Lorsqu’Athalie apprit la mort de son fils Achazia (les frères du roi avaient, comme nous l’avons vu, subi le même sort avant lui), cette femme ambitieuse, sans scrupules et sans affection naturelle, mit à mort tous les fils du roi, ses propres petits-fils, afin de s’assurer le royaume. Le jugement de Dieu passait comme un vent de tempête pour tout balayer en Israël et Juda. Les instruments de ce jugement étaient le zèle charnel de Jéhu, et l’iniquité du cœur idolâtre d’Athalie. L’un et l’autre produisent les mêmes résultats, le massacre et le meurtre; ces instruments, et surtout Athalie, s’imaginent accomplir par-là leurs desseins, mais ne sont en fin de compte que l’épée de l’Éternel, pour revendiquer par cette extermination la sainteté de son caractère. Seulement Dieu brisera l’épée quand elle aura accompli son œuvre, et montrera en la brisant qu’il est un Dieu juste qui ne laisse pas le crime impuni.
La maison royale d’Israël est détruite sans qu’il en reste un seul homme, et Dieu recommence encore les essais de sa patience avec une nouvelle dynastie, celle de Jéhu. Mais il n’en est pas ainsi de la maison de Juda. Le Dieu fidèle tient sa parole, car il avait dit qu’il donnerait à David «une lampe pour ses fils à toujours» (8:19). Il se conserve, dans la personne de Joas, un faible lumignon qu’il n’éteint pas et par lequel une ère de bénédiction et de crainte de l’Éternel sera inaugurée pour le royaume de Juda. La longue patience de Dieu reculait encore le moment de rejeter ce peuple coupable.
Jehoshéba, fille de Joram de Juda et sœur d’Achazia, femme du souverain sacrificateur Jehoïada, dérobe Joas au massacre des fils du roi, et cache six ans son neveu auprès d’elle dans la maison de l’Éternel, c’est-à-dire dans la partie de la maison où demeuraient son mari et les sacrificateurs.
La présence de la semence de David manifeste ce qui était selon le cœur de l’Éternel en Juda. Autour de l’oint se groupe et se concentre tout ce qui peut concourir à une restauration du peuple. Malgré tout le désordre, le lieu où l’Éternel faisait habiter son nom subsistait encore, et le roi y était en sûreté sous Sa garde. Et, de plus, un souverain sacrificateur fidèle pouvait marcher devant la face de son oint et régler toutes choses selon la pensée de Dieu dont il avait le secret, en l’absence d’une royauté reconnue.
La septième année, vraie année de jubilé et de délivrance, Jehoïada montre le fils du roi aux officiers de l’armée. Il les prépose, avec les plus minutieuses précautions, à la garde de cette personne sacrée, de ce précieux joyau, sans lequel la maison de David s’éteindrait. Cet objet inviolable, nul profane ne pourra l’approcher sans encourir la mort; ses satellites l’accompagneront à son entrée et à sa sortie. On sent que le cœur de Jehoïada brûlait pour le fils de David, son unique espérance et celle du royaume; le perdre, c’était tout perdre, et il ne voulait à aucun prix se le laisser enlever.
Pour Athalie (v. 13-16), la restauration de la royauté selon Dieu était une conspiration. Elle crie conspiration, comme Joram d’Israël avait crié trahison. Ni l’un, ni l’autre, ne peuvent un instant faire valoir leurs droits. Joram tombe sous la verge de Dieu, Athalie ne peut revendiquer ces droits, quand le moment arrive où l’élu de l’Éternel est manifesté. Il en sera de même des ennemis de Christ devant les jugements et devant l’apparition de la gloire de son royaume. Mais quelle joie pour le cœur de Jehoïada et de son épouse fidèle! Ils avaient attendu patiemment, pendant tout un cycle d’années, le moment de l’Éternel pour la manifestation de son oint; ils ne s’étaient pas laissé décourager, ni pousser par l’impatience, à se servir de moyens humains pour faire triompher la cause du roi. Pendant ces longues années, ils avaient vécu dans le secret avec l’objet précieux de leur espérance, et recueillaient enfin les résultats glorieux de leur foi. Imitons leur patience. Notre Joas est encore dans le lieu secret du sanctuaire. Apprenons là, de jour en jour et d’année en année, à le mieux connaître; qu’il y grandisse à nos yeux; bientôt il apparaîtra et tous jouiront de cette vue, mais quelques-uns aujourd’hui, comme Jehoïada et sa femme, pour avoir vécu avec Lui, quand il était encore invisible, auront porté, en attendant sa gloire, les rayons de son aurore, comme l’étoile du matin levée dans leurs cœurs!
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Athalie s’empare du pouvoir à Jérusalem :
-2 R 11.1 Athalie, mère d’Achazia, voyant que son fils était mort, se leva et fit périr toute la race royale.
-2 Ch 15.16 Le roi Asa enleva même à Maaca, sa mère, la dignité de reine, parce qu’elle avait fait une idole pour Astarté. Asa abattit son idole, qu’il réduisit en poussière, et la brûla au torrent de Cédron.
-Ne 13.26 N’est-ce pas en cela qu’a péché Salomon, roi d’Israël? Il n’y avait point de roi semblable à lui parmi la multitude des nations, il était aimé de son Dieu, et Dieu l’avait établi roi sur tout Israël; néanmoins, les femmes étrangères l’entraînèrent aussi dans le péché.
-Mt 14.6 Or, lorsqu’on célébra l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu des convives, et plut à Hérode,
De tout ce qui précède, nous notons ceci : «Et Jehoïada fit une alliance entre l’Éternel et le roi et le peuple, qu’ils seraient le peuple de l’Éternel, – et entre le roi et le peuple». Une alliance suppose deux parties: ici, sous la loi, elles s’engagent mutuellement, l’Éternel d’un côté, le roi et le peuple de l’autre. C’est comme si le roi répondait pour le peuple, et le peuple pour le roi, comme ne formant qu’un tout vis-à-vis de l’Éternel. Mais cet engagement est rendu plus solennel encore par l’alliance entre le roi et le peuple. Tous deux s’engagent mutuellement à suivre le même chemin. «Et tout le peuple du pays entra dans la maison de Baal, et ils la démolirent; ses autels et ses images, ils les brisèrent entièrement; et ils tuèrent devant les autels Mathan, sacrificateur de Baal» (v. 18). C’est une communauté de zèle pour Dieu. Il n’est nul besoin des ruses et des artifices de Jéhu (10:18-27), pour extirper Baal de Juda. On voit ici l’action puissante de l’Esprit de Dieu dans un peuple, bien plus bénie, en somme, que l’action d’un seul homme, alors même que, de fait, il accomplit la volonté de Dieu. Jéhu avait conçu son plan tout seul et en confiait l’exécution aux coureurs et aux capitaines. Ici, le peuple tout entier, revendiquant son titre de peuple de l’Éternel, lié intimement au roi que Dieu lui a donné, extirpe Baal, sa maison et son culte, et pour 180 ans environ, jusqu’à l’impie Manassé, cette abominable idolâtrie disparaît de la maison de Juda. Jéhu avait assemblé tout le peuple pour lui parler avec ruse, n’ayant sans doute pas confiance en leurs dispositions. Ici, le peuple agit en vertu de l’alliance, et c’est par là qu’il faut commencer. Le zèle de Jéhu n’avait pas rétabli l’alliance, tout en détruisant Baal, et il ne va pas au-delà. L’ancienne idolâtrie, les veaux de Jéroboam subsistent pour lui, tandis que la nouvelle est extirpée. Il en est toujours ainsi quand la chair a part aux réformes. Elle ne peut remédier à l’abandon de Dieu qui la caractérise dès l’origine, sinon elle ne serait plus la chair. L’homme naturel, et cela se passe chaque jour sous nos yeux, peut bien extirper une idole, que ce soit le vin ou tout autre vice, mais pour faire paraître à la place, et mettre d’autant plus en relief, l’idolâtrie de lui-même, sa propre justice et son absence de conscience à l’égard de Dieu, d’un Dieu qu’il prétend, comme Jéhu, servir avec zèle. Athalie est conduite dans la maison du roi par le chemin de l’entrée des chevaux, pour y être mise à mort. Joas entre par un autre chemin, celui des coureurs, afin de s’asseoir paisiblement sur le trône de David. Il ne faut pas que le chemin de ce trône soit souillé par le sang. Il n’en fut pas ainsi de Jéhu vis-à-vis de Jézabel. Le sang de cette dernière rejaillit contre la muraille et contre les chevaux, et Jéhu, la foulant aux pieds, entra dans la maison pour manger et pour boire (9:33-34); aussi toute cette scène, quoique décrétée par Dieu, respire-t-elle «la furie» de celui qui en est l’auteur. En Juda, tout se passe dans le calme solennel et dans la conscience de la présence de Dieu, entretenue par le souverain sacrificateur. C’est avec l’Éternel que les âmes ont à faire, pour lui qu’elles agissent, son honneur qu’elles recherchent, car, sans ces mobiles, il ne peut jamais y avoir une purification ou une restauration complète. En Juda, cette présence de Dieu, agissant sur la conscience du peuple, amène après la purification, un résultat béni: «Tout le peuple du pays se réjouit, et la ville fut tranquille». La joie et la paix sont le partage des âmes qui, pour plaire à Dieu et pour le servir, se sont séparées de ce qui le déshonore. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Joas règne sur Juda. » 2 R 12
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.