Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 3.1 et suivants. En effet, Joram, frère d’Achazia, devient roi sur Israël. Bien qu’il fasse aussi ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, une amélioration est soulignée par rapport à la conduite de son père et de sa mère. Il renonce officiellement au culte de Baal.

Le premier verset de notre livre avait déjà mentionné la rébellion de Moab. Elle est pour Joram l’occasion de monter en guerre contre ce peuple en s’appuyant sur ses alliés les plus proches: le roi de Juda et celui d’Édom. Malheureusement Josaphat n’a pas appris la sérieuse leçon de Ramoth de Galaad. À la proposition de Joram, il fait exactement la même réponse que jadis à Achab (verset 7; 1 Rois 22:4 1r 22.1-9).

L’expédition est sur le point de mal tourner. Joram en accuse l’Éternel, alors qu’il est lui-même responsable de toute l’entreprise. Beaucoup de personnes sont ainsi. Elles accusent Dieu de leurs malheurs au lieu de se repentir. Prov. 19:3 pv 19.3 confirme que «la folie de l’homme pervertit sa voie, et son cœur s’irrite contre l’Éternel». Quant à Josaphat, il s’inquiète enfin de la parole de l’Éternel. Devant les trois rois tristement associés, Élisée n’est pas à son aise. Ne s’agit-il pas de ce «joug mal assorti avec les incrédules» contre lequel les chrétiens sont très sérieusement mis en garde (2 Cor. 6:14 2cr 6.11-7.1). Et les paroles qu’Élisée adresse à Joram nous font penser à la solennelle déclaration que le Seigneur fera un jour aux incrédules: «En vérité, je vous [le] dis: je ne vous connais pas» (Matthieu 25:12 mt 25.1-13).

De la part de l’Éternel, Élisée a fait connaître le moyen de la délivrance. Et comme toujours, ce moyen, c’est la foi. Avant de rien recevoir, il faut commencer par creuser des fosses. Plus on en creusera, plus il y aura d’eau. Or cette eau, remarquons-le, arrive «au matin, à l’heure d’offrir l’offrande» (verset 20). N’était-ce pas à Jérusalem, bien loin de cette contrée, que le sacrifice était offert? Pourtant, c’est à cause de ce sacrifice que les eaux se mettent à couler. Nous comprenons ce que cela signifie: Toutes nos bénédictions découlent de l’œuvre du Seigneur à la croix.

Mais les eaux, qui représentaient le salut pour les armées d’Israël, ont entraîné la destruction des Moabites. Pareillement, la mort de Jésus, salut pour les croyants, est en même temps la condamnation du monde (Jean 16:8 j 16.7-15).

Trompés par les apparences, les Moabites sont frappés et leur pays dévasté. Mais ce que fait leur roi – l’horrible sacrifice de son fils aîné – produit la consternation dans le camp des vainqueurs. Et finalement les trois armées se séparent sans qu’il reste aucun bénéfice réel pour personne de cette fâcheuse expédition. Tel sera toujours le résultat de ce que nous n’entreprenons pas avec Dieu.

«Et Joram, fils d’Achab, commença de régner sur Israël à Samarie la dix-huitième année de Josaphat, roi de Juda; et il régna douze ans» (v. 1). Notre but n’est pas d’expliquer toutes les difficultés chronologiques soulevées par le règne de Joram, fils de Josaphat, roi de Juda (Comparez 1:17; 3:1; 8:16; 1 Rois 22:52; 2 Chron. 20:31). L’incrédulité, prompte à trouver la parole de Dieu en défaut, n’a pas manqué de relever ici d’apparentes erreurs. Admettre une faute de copiste (chose toujours possible) au chapitre 1:17, ne lèverait la difficulté qu’à demi. Le croyant, sans vouloir tout expliquer, s’attend à Dieu et reçoit de la lumière en temps et lieu, comme prix de sa confiance.

Dans ce chapitre, nous trouvons le prophète aux prises avec les circonstances du monde qui l’entoure. Quels troubles va rencontrer celui qui descend du mont Carmel pour visiter Samarie! Moab s’était rebellé contre Israël; c’était la suite de l’infidélité d’Achab (1:1), mais elle pesait, comme jugement de Dieu, sur Achazia, son indigne successeur. La coutume des rois asservis, dès qu’il y avait un changement de règne, était de secouer le joug de leurs oppresseurs (v. 4, 5). L’homme politique ne voit pas autre chose dans cette révolte de Moab, tandis que le croyant y reconnaît la main de Dieu en châtiment ou en jugement.

Joram, fils d’Achab, s’était montré en un sens moins irréligieux que son père. Il avait enlevé l’idole de Baal érigée par Achab, toutefois sans en détruire les prophètes, comme on peut l’inférer de la réponse d’Élisée, au v. 13. Il abandonnait extérieurement ce culte abominable, mais se préoccupait bien peu d’en laisser subsister l’esprit. Ce qu’il n’abandonnait nullement, c’était le culte national institué par Jéroboam, fils de Nebath, et qui cachait une grossière idolâtrie sous les apparences de la religion du vrai Dieu.

Élisée est témoin de l’alliance entre Joram d’Israël et Josaphat contre Moab. Joram suit ici la tradition du règne de son père qui s’était allié avec ce même Josaphat contre les Syriens, mais il va plus loin que lui dans le mal. Comme il a besoin de passer par le territoire d’Édom pour atteindre Moab (v. 8), il comprend dans son alliance cette nation, idolâtre, bien connue par son inimitié acharnée contre le peuple de l’Éternel. Quel tableau du monde, dont la politique ne tient aucun compte de Dieu!

Selon l’homme, tout est calculé pour une réussite certaine; la petite nation guerrière de Moab ne pourra, malgré sa vaillance, résister à cette puissante confédération; mais Dieu est là, le seul dont Joram aurait dû tenir compte et qu’il laissait outrageusement de côté.

Et que penser de l’intègre Josaphat, déjà instruit des pensées de Dieu par une expérience précédente (1 Rois 22), et retombant, peu d’années après, dans les errements qui l’avaient amené à deux doigts de sa perte? «J’y monterai», dit-il, «moi je suis comme toi, mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes chevaux»; exactement les mêmes paroles qu’il avait dites autrefois à Achab.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Expédition militaire contre Moab :

-Ex 23.2 Aaron leur dit: Otez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.

-Dt 12.30 garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire: Comment ces nations servaient-elles leurs dieux? Moi aussi, je veux faire de même.

-2 S 12.9 Mais ils oublièrent l’Éternel, leur Dieu; et ils les vendit entre les mains de Sisera, chef de l’armée de Hatsor, entre les mains des Philistins, et entre les mains du roi de Moab, qui leur firent la guerre.

-1 R 21.20 Et l’Éternel dit: Qui séduira Achab, pour qu’il monte à Ramoth en Galaad et qu’il y périsse? Ils répondirent l’un d’une manière, l’autre d’une autre.

De tout ce qui précède, nous notons que la bienveillance et l’amabilité selon le monde, le désir de lui plaire, l’alliance avec lui pour la promotion d’intérêts communs, sont de terribles obstacles à une marche fidèle, et lorsque ces sentiments ne sont pas appelés par le chrétien de leur vrai nom, qui est le péché, ils ruinent son témoignage, contribuent à maintenir le monde dans une fausse sécurité, puisqu’il s’illusionne et croit marcher dans le chemin chrétien, parce que des enfants de Dieu marchent avec lui, tandis que c’est, de fait, le chrétien qui marche dans le chemin du monde. Cette marche, enfin, si elle n’entraîne pas un jugement immédiat sur le croyant, est du moins stérile pour lui, comme le montre l’histoire de Josaphat et, si elle profite à quelqu’un, c’est au roi apostat, Joram, dont cette alliance accroîtra la puissance et la prospérité. Josaphat était ce qu’on appelle un esprit large, tolérant. La division d’Israël était pour lui un fait accompli qu’il ne ressentait plus, s’il l’avait jamais ressenti. Il ne heurtait pas les opinions ni la religion de Joram. Il s’associait volontiers avec lui, sous prétexte de lui être utile, mais il oubliait une chose autrement importante, c’est qu’il se solidarisait avec un homme qui déshonorait Dieu, outrageait sa sainteté et ne tenait aucun compte de sa Parole. Naturellement, le monde approuve bien haut une telle alliance, et donne de tels croyants en exemple à ceux qui se séparent du mal pour être de vrais témoins de Christ. «Moi je suis comme toi, mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes chevaux». Et pourquoi pas? dit le monde. Parce que j’abandonne mon témoignage, si ce n’est Dieu lui-même, du moment que j’accepte une alliance avec le monde ennemi de Dieu. Israël seul est mentionné comme frappant l’ennemi et accomplissant sa destruction, selon la prédiction d’Élisée. Le roi de Moab essaie de pénétrer avec sept cents hommes jusqu’au roi d’Édom, sans doute pour se réfugier auprès de lui, mais il n’y peut réussir. Alors il offre son premier-né en holocauste sur la muraille. Cela ne rappelle-t-il pas ce que plus tard dira l’Éternel, à propos de ce même Moab: «Donnerai-je mon premier-né pour ma transgression, le fruit de mon ventre pour le péché de mon âme?» (Michée 6:7). Cet horrible sacrifice provoque l’indignation des alliés d’Israël, dont la vengeance a poussé Moab à cette extrémité1, ils se retirèrent du vainqueur pour rentrer chez eux. Victoire inutile. Moab peut se croire délivré par cette épouvantable offrande à son dieu et reste invaincu au milieu de ses ruines, prêt aux pires représailles. Tel sera toujours le résultat des victoires humaines, quand ce n’est pas Dieu qui conduit son peuple à la victoire. Édom, allié d’un jour, sur lequel Israël avait compté, l’abandonne et s’indigne contre lui, du moment qu’il livre combat avec le nom de l’Éternel pour bannière. Josaphat le quitte aussi et retourne dans son pays avec les mêmes sentiments, quoique provenant d’autres motifs. Joram doit apprendre qu’une religion n’ayant que l’apparence de la vraie, ne trouve un appui durable, ni chez les incrédules avoués, ni chez ceux qui gardent le témoignage de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Miracle d’Élisée en faveur d’une veuve et de ses deux enfants. » 2 R 4

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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