Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 21.1 et suivants. En effet, il s’en est fallu de peu qu’Achab ne soit totalement dépossédé par le roi de Syrie. Ingrat envers l’Éternel qui lui avait tout conservé, le voici qui, par convoitise, cherche à son tour à déposséder son prochain. Naboth, en fidèle Israélite, ne peut céder son héritage, selon Lévitique 25:23 lv 25.23. Est-ce que nous montrons la même fidélité, la même fermeté quand il s’agit de maintenir l’héritage spirituel qui nous a été laissé, par nos parents peut-être? Oui, gardons-nous de faire bon marché des incomparables vérités bibliques dont le dépôt nous est confié (1 Timothée 6:20 1tm 6.20-21; 2 Timothée 1:14 2tm 1.13-14).
Lâchement, le misérable roi laisse agir sa femme, et, sous le couvert de l’autorité royale, la plus abominable des injustices est accomplie.
Mais Naboth a le privilège de représenter un plus grand que lui. Dans la parabole où le Seigneur Jésus se présente Lui-même comme l’héritier de la vigne, nous entendons la terrible parole: «Venez, tuons-le, et nous aurons son héritage» (Matthieu 21:38 mt 21.33-46). Et la fin du même évangile nous apprend que deux faux témoins aussi comparurent devant le Sanhédrin. Là Jésus fut accusé de blasphème par les chefs du peuple (Matthieu 26:60, 65, 66 mt 26.57-68), avant de souffrir et de mourir «hors de la ville» (verset 13; Hébreux 13:12 hb 13.10-17).
Comme Achab qui s’est approprié par un crime l’héritage de Naboth, l’homme s’étant débarrassé de Christ, se conduit comme si le monde lui appartenait. D’une manière générale, Achab illustre la tendance à toujours vouloir ce qu’on n’a pas. Comblé de richesses, tout ce qui l’intéressait, c’était la vigne de son voisin. Le cœur naturel est perpétuellement insatiable.
Le mensonge et le meurtre ont donc mis le roi en possession de l’objet de sa convoitise. Le voici qui se lève et descend, le cœur gai, reconnaître sa nouvelle propriété. Mais tout son plaisir s’évanouit brusquement! Quelqu’un, qu’il ne connaît que trop bien, l’attend dans la vigne de Naboth. C’est Élie! L’Éternel l’a chargé d’annoncer au roi l’affreux jugement qui l’attend. Ce jugement nous fait penser à celui du misérable Judas! (Actes 1:18 ac 1.15-20).
Alors pour la première fois apparaît chez Achab un signe d’humiliation. Il sait par l’exemple de ses prédécesseurs que la parole de l’Éternel s’accomplit toujours. S’agit-il d’une «repentance qui conduit au salut» (2 Corinthiens 7:10 2cr 7.8-11)? Non, comme le montrera la suite de son histoire. C’est toujours aux fruits que se juge une vraie conversion. Toutefois Dieu, attentif à tout signe de retour vers Lui, tient compte de cette attitude d’Achab pour différer Son jugement (Ézéchiel 33:11 ez 33.10-11).
Achab laisse faire le mal et consommer l’iniquité pour en profiter; les hommes de Jizreël, anciens et nobles, le font en connaissance de cause, car les lettres leur disent de choisir deux hommes méchants, fils de Bélial, qui se parjurent afin de perdre Naboth. Ils n’ont guère de scrupules, car il est dans leur intérêt de plaire au roi et de se le concilier.
Naboth est lapidé; le moment est enfin venu pour Achab de jouir du fruit de sa convoitise. «Lève-toi, dit Jézabel, prends possession de la vigne de Naboth, le Jizreélite, qu’il refusa de te donner pour de l’argent, car Naboth n’est pas vivant, mais il est mort» (v. 15).
Achab descend. Va-t-il donc être heureux? C’est le moment pour lui, le but atteint, de montrer cette gaieté que Jézabel lui avait promise. À peine entre-t-il en possession que, sur la vigne même de Naboth, où il venait prendre la mesure de son nouveau domaine, Élie, averti de Dieu, le rencontre. Sa jouissance, son bonheur ont disparu. Satan nous leurre toujours et nous laisse, vis-à-vis de Dieu, après nous avoir trompés et plongés dans le bourbier.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Achab et Jézabel s’emparent de la vigne de Naboth :
-1 R 20.6 J’enverrai donc demain, à cette heure, mes serviteurs chez toi; ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils mettront la main sur tout ce que tu as de précieux, et ils l’emporteront.
-1 R 21.2 Et Achab parla ainsi à Naboth: Cède-moi ta vigne, pour que j’en fasse un jardin potager, car elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à la place une vigne meilleure; ou, si cela te convient, je te paierai la valeur en argent.
-2 R 5.20 Guéhazi, serviteur d’Élisée, homme de Dieu, se dit en lui-même: Voici, mon maître a ménagé Naaman, ce Syrien, en n’acceptant pas de sa main ce qu’il avait apporté; l’Éternel est vivant! je vais courir après lui, et j’en obtiendrai quelque chose.
-Luc 16.14 Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui.
De tout ce qui précède, nous notons ce qu’Achab dit à Élie: «M’as-tu trouvé, mon ennemi?» Oui, son ennemi! Il avait pris Satan pour ami, il trouve Dieu comme ennemi. Sur le lieu même de la satisfaction promise, il ne trouve rien de ce qu’il espérait, mais Dieu se dresse devant lui, représenté par son prophète, et lui dit: «As-tu tué, et aussi pris possession?» D’autres avaient tué; Dieu en demande compte à Achab. La joie tant désirée est remplacée par l’affreuse malédiction qui se répète le long de cette lamentable histoire d’Israël. C’est avec les mêmes termes, le jugement de Jéroboam, le jugement de Baësha: «Celui de la maison d’Achab qui mourra dans la ville, les chiens le mangeront, et celui qui mourra dans les champs, les oiseaux des cieux le mangeront» (v. 24, conf. 14:11; 16:4). Et Jézabel n’est pas oubliée: «Les chiens mangeront Jézabel à l’avant-mur de Jizreël». L’exécution du jugement annoncé se fait attendre pour cette dernière (2 Rois 9), mais n’en est pas moins certaine. Cette fois Achab doit se dire: Le jugement de Dieu m’a atteint. Il se réveille devant le fait que la parole de Dieu contre ses prédécesseurs a été sans repentance. Pour lui qui a fait pis qu’eux tous, le jugement est à la porte. Que fait Achab? Il s’humilie; il va dans l’affliction, le deuil et le jeûne, il couche avec le sac qu’il met sur sa chair; il «marche doucement», comme on le pratique dans la maison des morts. Où est son orgueil et son cœur gai, et même sa tristesse de mauvais aloi et son irritation? Il ne reste qu’un deuil sans fond devant le sort inévitable. Est-ce une conversion? Le chapitre suivant nous donnera la réponse. Mais, en attendant, quel Dieu, plein de miséricorde, que le nôtre! S’il découvre le mal, il constate le moindre retour de l’âme au bien, il enregistre le moindre signe de repentance. Il dit à Élie: «Vois-tu comment Achab s’est humilié devant moi? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le mal en ses jours; mais dans les jours de son fils, je ferai venir le mal sur sa maison». Pas un iota de sa Parole ne tombera en terre, mais le jugement sera différé jusqu’aux jours de son héritier. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Expédition militaire d’Achab et de Josaphat contre les Syriens – Mort d’Achab. » 1 R 22
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.