Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 17.1 et suivants. En effet, alors, pour parler à la conscience du roi et de son peuple, Dieu suscite un prophète: Élie! Mais celui-ci sent qu’une épreuve est d’abord nécessaire pour mettre Israël en état de recevoir la parole divine. De sorte qu’il prie «avec instance» qu’il ne pleuve pas (Jacques 5:17 jq 5.16-18). Puis, certain de la réponse de l’Éternel, il se présente devant Achab avec autorité pour le lui annoncer. Quand nous avons demandé avec foi quelque chose à Dieu selon Sa volonté, nous devons agir avec l’entière assurance de Son exaucement. Remarquez l’expression: «L’Éternel… devant qui je me tiens». Se tenir avec révérence devant Dieu, dans Sa lumière, toujours prêt à recevoir Ses instructions, telle est l’attitude du serviteur. C’était celle de Jésus au Psaume 16, verset 8 ps 16.8-11. Puis Dieu cache Élie et prend soin de lui d’une manière merveilleuse au torrent du Kerith. Élie ne dépendait ni du torrent ni des corbeaux, mais de la parole de Celui qui avait dit: «J’ai commandé aux corbeaux de te nourrir là-bas» (verset 4). Aussi, quand le torrent vient à tarir, il n’est pas pris au dépourvu et reçoit un nouveau message: «J’ai commandé là-bas à une femme veuve de te nourrir» (verset 9; Ps. 33:18-19 ps 33.16-22). Cette veuve est réduite à la plus extrême pauvreté, mais qu’importe à Élie, puisque l’Éternel a dit: là-bas! Et cette femme de foi, que le Seigneur Jésus citera aux habitants de Nazareth pour leur faire honte (Luc 4:25-26 lc 4.22-30), va faire une expérience extraordinaire. Quand Dieu demande quoi que ce soit – ici nourrir Son prophète – Il donne en même temps tout ce qui est nécessaire pour l’accomplir. Seulement, il faut être prêt à faire premièrement, sans discuter ce qu’il nous a demandé. C’est ce que nous enseigne le petit gâteau, preuve de la foi de cette femme et «prémices» d’une abondance divine pour cette maison.

Puis la pauvre veuve va faire une seconde expérience plus extraordinaire encore: celle de la mort et de la résurrection de son fils. Et nos pensées s’élèvent de nouveau du prophète au Seigneur Jésus, ressuscitant les morts. N’a-t-il pas lui aussi, un jour, rendu un fils unique à sa mère veuve? (Luc 7:11-15 lc 7.11-18).

La parole de Dieu introduit ici le premier grand prophète d’Israël. Comme nous l’avons dit plus haut, tous les autres prophètes étaient venus de Juda ou avaient commencé leur ministère avant la séparation des dix tribus. Élie était «d’entre les habitants de Galaad». Il entre en scène aux plus mauvais jours de l’histoire d’Israël, quand la défection est générale et que le culte de Baal, favorisé par Achab et Jézabel, est devenu le culte national. Sous ce régime, les serviteurs de l’Éternel sont obligés de se cacher pour sauver leur vie, et ceux qui restent encore en vue, se taisent. Élie est donc tout seul, en apparence, devant cette formidable apostasie. Son nom est caractéristique: Élie signifie: «Celui dont le Dieu est l’Éternel», et chacun peut lire ce nom dans les paroles et toute la conduite de cet homme. Son Dieu est celui qu’Israël avait abandonné. Son témoignage est tout aussi caractéristique: il est entièrement séparé de l’apostasie générale. Il est le témoin de la vérité au milieu du mal, et la vérité nous sépare toujours pour Dieu. «Sanctifie-les par la vérité», dit le Seigneur. Cette vérité consiste avant tout ici dans les jugements de Dieu. D’une manière générale, Élie est le prophète du jugement, comme d’autre part, Élisée est le prophète de la grâce. Cependant, comme nous le verrons dans le courant même de ce chapitre et du suivant, la mission d’Élie ne s’accomplit pas sans être accompagnée de grâce et de délivrance, et cela dans le temps même où les jugements de Dieu se préparent et ont leur cours.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Elie au torrent de Kerith :

-1 R 17.15 Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie.

-1 R 18.21 Alors Élie s’approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien.

-1 R 19.5, 19 Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange. 19 Élie partit de là, et il trouva Élisée, fils de Schaphath, qui labourait. Il y avait devant lui douze paires de boeufs, et il était avec la douzième. Élie s’approcha de lui, et il jeta sur lui son manteau.

-1R 21.17 Alors la parole de l’Éternel fut adressée à Élie, le Thischbite, en ces mots:

De tout ce qui précède, nous notons que le caractère moral d’Élie est tout aussi remarquable que son caractère de témoin. Avant tout, il se tient devant Dieu. «L’Éternel, dit-il, le Dieu d’Israël devant qui je me tiens» (v. 1; 18:15). Il est en rapport avec Dieu et demeure dans Sa communion. Comme Élie, Abraham «se tenait devant l’Éternel» (Gen. 18:22), Élisée de même (2 Rois 3:14), et tant d’autres prophètes et hommes de Dieu. Quand on se tient devant l’Éternel, on reçoit la communication de ses pensées. «Cacherai-je à Abraham, dit l’Éternel, ce que je vais faire?» Il en est de même pour Élie: se tenant devant l’Éternel, il connaît sa pensée et peut la déclarer: «Il n’y aura, ces années-ci, ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole» (v. 1). Quand on se tient devant Dieu, l’on a, comme Jérémie, faim de Sa parole; on la mange (Jér. 15:16). Alors on peut la communiquer à d’autres: «Tu seras comme ma bouche» (Jér. 15, 19). En Apoc. 10:10, Jean ne peut prophétiser qu’après s’être approprié le petit livre, en le dévorant. Ézéchiel parle avec les paroles de Dieu, quand il a mangé le rouleau (Éz. 3:3, 4). Il en est de même ici d’Élie; quand il dit: «Sinon à ma parole», c’est que sa parole était celle de l’Éternel qui lui avait été révélée (v. 2, 8; 18:1). Mais pour que la Parole développe au-dehors sa puissance par notre moyen, il nous faut autre chose encore que de nous en nourrir. La dépendance est nécessaire. Élie annonce la pensée, proclame la parole de Dieu, mais il prie (et c’est la dépendance), afin que cette pensée se réalise. Cette même dépendance par la prière est la source de la puissance du prophète. La sphère de cette puissance est très élevée: c’est le ciel. Le ciel se ferme et s’ouvre à la parole d’Élie; il en fait descendre le feu qui consume l’holocauste en présence des prêtres de Baal. Dans tous ces cas nous trouvons le prophète en prière. «Élie était un homme ayant les mêmes passions que nous, et il pria avec instance qu’il ne plût pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre durant trois ans et six mois; et il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit (Jacques 5:17, 18). Notre chapitre ne nous dit pas qu’Élie ait prié dans le premier cas, mais beaucoup plus tard la Parole, dans l’épître de Jacques, nous le révèle, car Dieu se souvient de ces prières, les enregistre, et peut révéler ce fait au temps convenable. Aucune des prières de ses bien-aimés ne tombe en terre. Quand le feu du ciel descend, c’est non seulement à la parole, mais à la prière d’Élie. Lorsque la puissance du prophète se montre dans la résurrection des morts, la source de cette puissance est encore la prière (17:20-22). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Abdias, intendant d’Achab. » 1 R 18

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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