Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 16.1 et suivants. En effet, Éla, fils de Baësha, règne deux ans sur Israël. Le seul acte qui nous soit rapporté à son sujet est celui-ci: «Il était à Thirtsa buvant et s’enivrant» (verset 9). Ce roi est dominé par une passion, pauvre esclave de l’alcool, comme le sont aujourd’hui encore des millions de malheureux. L’homme croit pouvoir gouverner ses semblables, alors qu’il n’est même pas capable de maîtriser les passions de son propre cœur. Le livre des Proverbes contient les paroles d’un jeune roi nommé Lemuel. Il se souvient de ce que sa mère lui a enseigné: «Ce n’est point aux rois, Lemuel, ce n’est point aux rois de boire du vin…» (Proverbes 31:4 pv 31.1-9 – voir aussi Proverbes 23:20, 31, 32 pv 23.20-34 et Éphésiens 5:18 ep 5.15-21). En un instant Éla, sans s’être réveillé, passe de l’ivresse à la mort. Ainsi les hommes de ce monde s’étourdissent dans les plaisirs du péché, puis, sans y être préparés, se trouvent précipités soudain dans une éternité de malheur.

Sept jours suffisent à Zimri, meurtrier d’Éla, pour prouver qu’il marche dans la voie de Jéroboam! Sa fin n’est pas moins terrible: il se suicide! Puis Omri prend le pouvoir, bâtit Samarie, fait pire que ses prédécesseurs. Quelles épaisses ténèbres sur ce royaume d’Israël! (Michée 6:16 mi 6.9-16).

Achab, fils d’Omri, dont le règne va nous occuper jusqu’à la fin du 1er livre des Rois, renchérit encore sur les péchés des rois précédents. Car le culte de Baal est officiellement introduit en Israël par le moyen de sa femme, l’abominable Jézabel. C’est aussi le moment où Jéricho est rebâtie. Provocation envers l’Éternel; elle reçoit le châtiment annoncé par Josué! (Josué 6:26 js 6.17-27) Alors, pour parler à la conscience du roi et de son peuple, Dieu suscite un prophète: Élie! Mais celui-ci sent qu’une épreuve est d’abord nécessaire pour mettre Israël en état de recevoir la parole divine. De sorte qu’il prie «avec instance» qu’il ne pleuve pas (Jacques 5:17 jq 5.16-18). Puis, certain de la réponse de l’Éternel, il se présente devant Achab avec autorité pour le lui annoncer. Quand nous avons demandé avec foi quelque chose à Dieu selon Sa volonté, nous devons agir avec l’entière assurance de Son exaucement. Remarquez l’expression: «L’Éternel… devant qui je me tiens». Se tenir avec révérence devant Dieu, dans Sa lumière, toujours prêt à recevoir Ses instructions, telle est l’attitude du serviteur. C’était celle de Jésus au Psaume 16, verset 8 ps 16.8-11. Puis Dieu cache Élie et prend soin de lui d’une manière merveilleuse au torrent du Kerith.

Les prophètes de l’Éternel se multiplient sous ces règnes néfastes. Nous avons vu d’abord Akhija, le Silonite, prophétisant à Jéroboam qu’il serait roi sur les dix tribus (1 Rois 11:29), puis annonçant au même roi la mort de son fils et l’anéantissement de sa race (chapitre 14). Après lui, Shemahia, le prophète de Roboam, engageant le roi et son peuple à ne pas combattre leurs frères, les fils d’Israël (1 Rois 12:22; 2 Chron. 11:2); seule chose qui convînt à ceux qui gardaient encore la lampe de David. Eux, les témoins de l’Éternel, devaient accepter la division comme conséquence de leur péché, et s’en remettre à Dieu qui saurait y remédier quand son jugement, après avoir eu son cours, aurait porté des fruits. Et c’est pourquoi Akhija avait dit à Jéroboam: «J’humilierai la semence de David à cause de cela, seulement pas à toujours» (11:39). Avant ces prophètes, Jehdo, le voyant, avait prophétisé sous le règne de Salomon contre Jéroboam (2 Chron. 9:29), sans parler de Nathan, dont le rôle fut si marqué aux jours de David et au début du règne de son fils. Enfin Azaria, fils d’Oded, encourage Asa, roi de Juda, à restaurer le culte du vrai Dieu, après sa victoire sur Zérakh, l’Éthiopien (2 Chron. 15:1, 8).

Tous ces prophètes étaient proprement des prophètes de Juda, car même Akhija, le Silonite, prophétise d’abord à Jéroboam, près de Jérusalem, et ne se trouve sur le territoire des dix tribus que par le fait de la division du royaume. Il en est de même de «l’homme de Dieu de Juda» qui prophétise contre Jéroboam au chapitre 13. Nous ne parlons pas du «vieux prophète» de ce même chapitre 13, retenu à Béthel par son infidélité.

Hanani, prophète de Juda (2 Chroniques 16:7), prophétise contre Asa qui avait appelé à son secours Ben-Hadad, roi de Syrie, contre Baësha, roi d’Israël. Malgré la réussite apparente de cette ligue, Hanani annonce au roi qu’il aurait désormais des guerres et non le repos espéré dans l’alliance avec le monde. Le pieux Asa, irrité de la répréhension divine, s’oppose à l’Éternel en jetant son prophète en prison!

Après Hanani apparaît Jéhu, son fils. Il est prophète en Israël aussi bien qu’en Juda. Il prophétise contre Baësha, roi d’Israël, ennemi d’Asa, mais aussi contre Josaphat, roi de Juda, ami d’Achab (2 Chron. 19:2; 20:34), car deux choses sont également coupables aux yeux de l’Éternel, la haine du monde contre ses enfants, l’amitié de ses enfants pour le monde.

Jéhu prophétise contre Baësha qui a frappé la maison de Jéroboam, annonçant qu’il lui arrivera ce qui est arrivé à ce dernier: «Celui de la maison de Baësha qui mourra dans la ville, les chiens le mangeront, et celui de sa maison qui mourra dans les champs, les oiseaux des cieux le mangeront» (v. 4; conf. 14:11).

L’histoire des rois d’Israël devient de plus en plus sombre et tragique. La malédiction de Dieu repose sur cette race apostate. Ela, fils de Baësha, règne deux ans (v. 8); Zimri, qui avait une haute position dans l’armée, le tue à Thirtsa, pendant qu’il buvait et s’enivrait. Ainsi commence à s’accomplir la parole de Jéhu, le prophète, car «aussitôt qu’il s’assit sur son trône, Zimri frappa toute la maison de Baësha; il ne lui laissa pas un seul mâle, ni ses parents, ni un ami» (v. 11). Cet acte d’extermination s’accomplit en quelques jours, car Zimri régna sept jours à Thirtsa (v. 15). Et ces sept jours lui suffisent pour faire «ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, en marchant dans la voie de Jéroboam et dans son péché qu’il fit pour faire pécher Israël» (v. 19). Quand le cœur de l’homme est éloigné de Dieu, chacun de ses actes en porte l’empreinte, et c’est ainsi qu’un monceau d’iniquités peut s’accumuler dans un si court espace de temps.

Le peuple, campé devant Guibbethon, le jour de l’usurpation de Zimri, choisit Omri, chef de l’armée, pour roi. Ces faits-là se renouvellent toujours dans la décadence des empires. Quand le peuple est sans Dieu, la volonté de Celui-ci n’est tenue pour rien. Ce qu’il avait établi au commencement est abandonné; le règne est à qui possède la force, et comme la force réside dans l’armée, l’empire est à la merci de la puissance militaire. Conspiration d’un côté, révolution soldatesque de l’autre.

Un autre fait caractérise la décadence du royaume. Israël est divisé contre lui-même, et comment subsistera-t-il? Thibni est élu roi par la moitié du peuple, tandis que l’autre moitié suit Omri. Ce dernier prévaut: Thibni meurt, Omri règne. Il règne douze ans en tout, six ans à Thirtsa. Il bâtit Samarie et fait pis que tous ceux qui avaient été avant lui. Il s’endort avec ses pères et est enterré à Samarie.

Achab, fils d’Omri, commence à régner, du vivant encore d’Asa, roi de Juda, car toutes les catastrophes mentionnées dans les chap. 15 et 16 ont lieu sous le règne de ce dernier. Autant le règne des prédécesseurs d’Achab avait été court (Nadab, un an, Ela, deux ans, Zimri, sept jours), Omri excepté, autant celui d’Achab est prolongé (22 ans). Achab a du temps devant lui pour ne faire que le mal. Il suit le culte idolâtre de Jéroboam, mais il fait pis encore: il épouse Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens, et se prosterne devant Baal, auquel il bâtit un autel et un temple à Samarie. Il dresse une image de l’Astarté phénicienne et provoque à colère l’Éternel, le Dieu d’Israël (v. 29-33).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Ela, roi d’Israël :

-1 R 16.1 La parole de l’Éternel fut ainsi adressée à Jéhu, fils de Hanani, contre Baescha:

-2 Ch 19.2 Jéhu, fils de Hanani, le prophète, alla au-devant de lui. Et il dit au roi Josaphat: Doit-on secourir le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Éternel? A cause de cela, l’Éternel est irrité contre toi.

-2 Ch 20.34 Le reste des actions de Josaphat, les premières et les dernières, cela est écrit dans les mémoires de Jéhu, fils de Hanani, lesquels sont insérés dans le livre des rois d’Israël.

De tout ce qui précède, nous notons que c’est en des jours pareils que ce Dieu, provoqué à la colère, va manifester sa puissance en témoignage contre le mal, mais aussi pour délivrer ce misérable peuple qui s’était asservi volontairement aux démons. Quel Dieu que le nôtre! Il choisit le moment où l’homme l’a entièrement rejeté pour «se montrer Dieu, lui seul», comme nous le verrons dans la suite. Mais nous, chrétiens, n’avons-nous pas contemplé ce que Dieu est à la croix de Christ? Avant d’aborder l’histoire d’Élie, un détail est ajouté: «Du temps d’Achab, Hiel, le Béthélite, bâtit Jéricho; il la fonda sur Abiram, son premier-né, et posa ses portes sur Segub, son plus jeune fils, selon la parole de l’Éternel, qu’il avait dite par Josué, fils de Nun» (v. 34). Cinq cent trente-deux ans s’étaient écoulés, et l’Éternel n’avait pas oublié sa parole (Jos. 6:26), détail d’autant plus remarquable qu’il est destiné à prouver aux yeux des hommes, l’autorité infaillible de toutes les paroles que Dieu a prononcées. Israël était idolâtre, le nom de l’Éternel était déshonoré, le mal le plus affreux s’étalait au grand jour, en ce temps d’apostasie. Pourquoi Dieu n’intervenait-il pas? Pourquoi ne pas écraser l’impie? C’est qu’il est un Dieu d’infinie patience et il le prouve. Il accomplit sa parole quand, après cinq siècles, l’homme aurait pu penser, et a pensé sans doute qu’il n’en tiendrait plus compte. Une désobéissance amène, à la lettre, le jugement annoncé. Ce fait se passe aux yeux de tous; parlera-t-il à la conscience du peuple et de son roi? Et c’est un homme de Béthel qui bâtit Jéricho! Il n’y a plus de crainte de Dieu devant les yeux d’Israël. Les menaces de Dieu sont aussi méprisées que ses promesses. Ce fait nous est présenté à cette place comme étant moralement le dernier trait de l’état individuel aux temps de l’apostasie, car, historiquement, il a lieu pendant les vingt-deux années du règne d’Achab. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le prophète Élie et l’annonce d’une sécheresse. » 1 R 17

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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