Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 13.1 et suivants. En effet, au jour qu’il a «imaginé dans son propre cœur», Jéroboam célèbre une fête à Béthel en l’honneur de son veau d’or. Mais quelqu’un vient troubler la cérémonie. C’est un prophète qui arrive de Juda avec les paroles les plus sévères: «Autel, autel! Ainsi dit l’Éternel!…» L’autel se fend; le roi rebelle est frappé, puis guéri par la puissance de Dieu. La grâce brille dans cette guérison d’un homme si impie. Dieu nous bénit selon ce qu’Il est et jamais selon ce que nous sommes. Cette grâce aurait dû parler au roi.

Le prophète avait reçu l’ordre de revenir sitôt sa mission remplie. Se reposer, manger et boire sur le territoire de ces tribus désobéissantes, aurait contredit les paroles de jugement qu’il avait prononcées. Nous ne pouvons pas davantage montrer de communion avec des organisations religieuses non soumises à l’Écriture.

Le vieux prophète, dont les fils paraissent avoir assisté à la fête du veau d’or, n’était pas à sa place à Béthel. Pour cette raison, bien qu’habitant la ville où il fallait accomplir un service, il n’en avait pas été chargé par l’Éternel. Mais en attirant chez lui l’homme de Dieu de Juda, le vieillard justifiait sa fausse position et affermissait sa réputation. De son côté, si le prophète de Juda avait eu plus d’empressement à quitter ces lieux, il n’aurait pas été rejoint! (verset 14).

C’est au tour de l’homme de Dieu de Juda d’entendre une parole de jugement. Il a manqué de force de caractère, et les suites en sont tragiques.

Se laisser entraîner est un danger spécialement propre à la jeunesse qui par nature est influençable. Et remarquez que, pour faire sortir un chrétien du chemin de l’obéissance, le diable n’emploie pas seulement des séductions grossières! Il saura se servir pour le convaincre des moyens qui paraissent les plus respectables. Toutes les apparences étaient en faveur de ce prophète âgé qui prétendait avoir reçu la parole de l’Éternel par le moyen d’un ange. Mais Dieu pouvait-il se contredire? En ce qui nous concerne, fions-nous simplement à ce qu’il nous dit dans la Bible et nous ne ferons pas fausse route (voir Galates 1:8, 9 gl 1.6-9).

La mort est pour cet homme de Dieu la conséquence de son manquement. Son cadavre n’est pas dévoré, preuve évidente que c’est Dieu qui le frappe. Et pour le vieux prophète, quel châtiment! Il a été une occasion de chute pour celui qu’il appelle son frère (verset 30), mais envers qui il n’avait nullement agi comme un frère! Pousser d’autres personnes à désobéir n’est pas moins grave que de désobéir soi-même, car c’est faire tort à la fois à Dieu et à ceux qu’on égare.

Car cet homme de Dieu, un nouveau prophète, vient de Juda où l’Éternel conservait encore une lampe à David. Il arrive à Béthel, pour prophétiser contre Israël, au moment même où le royaume des dix tribus venait de se constituer.

«Jéroboam se tenait près de l’autel pour faire fumer l’encens» (v. 1). Lui qui avait fait la sacrificature et y consacrait quiconque le désirait (v. 33), ne pouvait l’avoir, cela se comprend, en bien haute estime. Subordonné à l’autorité royale, le sacerdoce était devenu un instrument politique entre ses mains, et que le roi s’arrogeât le droit d’en accomplir les rites selon son bon plaisir, n’avait rien d’étonnant.

L’homme de Dieu crie contre l’autel (v. 2), non pas contre l’idole. Ce qui est plus haïssable aux yeux de Dieu que toute autre chose, c’est que l’homme s’imagine pouvoir remplacer son autel. Il est unique, Dieu l’a proclamé devant tous. Les croyants ont un autel, Christ, l’Agneau de Dieu (Héb. 13:10). Dieu jugera les hommes impies qui veulent placer un autre autel à côté du sien. Un culte établi par l’homme ne peut subsister toujours; le jugement divin tombera sur lui, comme sur la prostituée de l’Apocalypse. Mais Dieu ne le détruira pas, sans immoler en même temps sur leur autel les sacrificateurs de ce culte profane. L’homme de Dieu annonce, en l’appelant par son nom 350 ans à l’avance, un roi de la semence de David, Josias, qui renversera les hauts lieux d’Israël (v. 2); il donne un signe immédiat de ce qui arrivera plus tard: l’autel se fend et sa cendre est répandue.

La main de celui qui avait établi ce système odieux, cette main qui s’étendait contre l’homme de Dieu pour le saisir, devient sèche, au moment où le roi pensait supprimer le témoin de l’Éternel et sa parole. Cette main qu’il ne peut ramener à lui, reste étendue dans son geste menaçant contre le prophète et contre Dieu lui-même, comme un monument de son impuissance; mais, sur la demande du roi, l’homme de Dieu intercède afin que le jugement soit momentanément écarté, et que même un Jéroboam ait encore du temps pour se repentir (v. 6).

Pareille chose arrive aussi de nos jours. Plus d’un serviteur qui devrait être séparé du mal, entre en association avec un autre serviteur qui ne l’est pas dans le lieu même où Dieu est déshonoré. Le vieux prophète ne pense pas aux conséquences qui résulteront pour son frère, de l’infidélité dans laquelle il l’engage. Une fausse position nous rend égoïstes et nous fait manquer de droiture.

Le vieux prophète rejoint l’homme de Dieu sur le chemin qui l’éloignait de Béthel. À sa question: «Viens avec moi à la maison, et mange du pain», ce dernier répond tout aussi catégoriquement qu’à Jéroboam (v. 16, 17). «Moi aussi, répond le vieux prophète, je suis prophète comme toi, et un ange m’a parlé par la parole de l’Éternel, disant: Fais-le revenir avec toi à ta maison, et qu’il mange du pain et boive de l’eau» (v. 18), et la Parole ajoute: «Il lui mentait». Mais comment l’homme de Dieu pouvait-il prêter un instant l’oreille à ce mensonge? Comment pouvait-il supposer qu’il y eût des contradictions dans la parole que Dieu lui adressait?

Et cependant, c’est ce que nous affirment les chrétiens infidèles pour justifier à leurs propres yeux leur mauvaise marche. Chacun, nous disent-ils, comprend la Parole diversement. «Moi aussi je suis prophète!» Mais non, grâce à Dieu, sa volonté ne peut être comprise que d’une manière, et qui la comprendra, si ce n’est celui qui se sépare du mal en obéissant à la Parole?

En faisant appel à l’affection fraternelle, le vieux prophète réussit, là où l’offre du roi avait été repoussée. «Il retourna avec lui, et mangea du pain dans sa maison, et but de l’eau» (v. 19). C’était un homme pieux et respectable que le vieux prophète. Pourquoi l’homme de Dieu ne croirait-il pas ce qu’il dit? Mais, quelle que soit sa piété, la parole d’un homme aurait-elle plus de poids que la parole de Dieu? Le prophète de Juda se trouve lié par l’âge, par l’autorité de son frère le prophète, par sa sympathie pour lui. Demandons-nous sérieusement quel rôle ces liens jouent dans notre vie religieuse, quand la question de l’obéissance à la Parole est placée devant nous.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Un homme de Dieu intervient à Béthel :

-1 R 12.22 Mais la parole de Dieu fut ainsi adressée à Schemaeja, homme de Dieu:

-1 R 17.18 Cette femme dit alors à Élie: Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu? Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de mon iniquité, et pour faire mourir mon fils?

-1 R 20.28 L’homme de Dieu s’approcha, et dit au roi d’Israël: Ainsi parle l’Éternel: Parce que les Syriens ont dit: L’Éternel est un dieu des montagnes et non un dieu des vallées, je livrerai toute cette grande multitude entre tes mains, et vous saurez que je suis l’Éternel.

-2 R 1.9 Il envoya vers lui un chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce chef monta auprès d’Élie, qui était assis sur le sommet de la montagne, et il lui dit: Homme de Dieu, le roi a dit: Descends!

De tout ce qui précède, nous notons que le vieux prophète est rudement châtié de son mensonge, car il devient l’instrument de Dieu pour prononcer, contre son gré, la condamnation de son frère qui s’était fié à sa parole. Le serpent, déguisé en ange de lumière, avait séduit l’homme de Dieu. Il trouve le lion sur son chemin. Les circonstances extraordinaires de sa mort obligent chacun à reconnaître l’intervention divine. Il n’est pas permis au lion de faire autre chose que d’accomplir la parole de l’Éternel. Le vieux prophète, instrument de la chute de son frère, est le témoin des conséquences de cette chute. Comme cela devait atteindre sa conscience et remplir son âme de douleur et de deuil! Son œuvre est réduite à néant et jugée, mais Dieu s’en sert pour le ramener; lui-même n’est pas perdu. «Quand je mourrai, dit-il à ses fils, vous m’enterrerez dans le sépulcre où l’homme de Dieu est enterré; placez mes os à côté de ses os. Car la parole qu’il a criée, par la parole de l’Éternel, contre l’autel qui est à Béthel et contre toutes les maisons des hauts lieux qui sont dans les villes de Samarie, arrivera certainement». Il est restauré dans son âme avant de mourir et scelle de son propre témoignage celui de son frère contre l’autel de Béthel, étendant ce témoignage à tous les hauts lieux des villes de Samarie. Quoi qu’il en soit de notre infidélité, Dieu ne veut pas rester sans témoignage. Le plus faible, le plus coupable d’entre nous, s’il se repent, peut en devenir le porteur. Dans sa mort, le vieux prophète témoigne de son association avec l’homme de Dieu. Mais aucun témoignage n’arrête la carrière idolâtre de Jéroboam. La religion qu’il a inventée, lui tient plus au cœur que la parole de l’Éternel; et cependant cette Parole infaillible lui avait tout déclaré d’avance par la bouche d’Akhija. Il avait pu la contrôler par les faits, en avait reçu les bénédictions sans résultat pour son âme; il va faire connaissance avec ses jugements. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la Salomon est entraîné à l’idolâtrie par des femmes étrangères. » 1 R 11vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La femme de Jéroboam et le prophète Achija. » 1 R 14

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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