Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 7.1 et suivants. En effet, Salomon a mis une grande diligence à construire le Temple. Il lui a suffi de sept années, alors qu’il en faudra 46 à Hérode pour le rebâtir (Jean 2:20 j 2.12-22). À présent le roi s’occupe de sa propre maison sans toutefois déployer le même empressement: 13 ans lui sont nécessaires. Apprenons à faire d’abord, à faire bien, à faire activement, ce que le Seigneur nous donne à accomplir pour Lui, avant de nous occuper de nos propres affaires.
Sage architecte, après le Temple, Salomon construit encore trois autres maisons: La sienne (v.1); la maison de la forêt du Liban avec son portique (v.2-7) et enfin celle de sa femme, la fille du Pharaon (v.8). Chacune d’elles nous parle d’une sphère de relations de Dieu avec les hommes. Si le Temple est l’image de la maison du Père, la demeure personnelle de Salomon suggère plutôt la «maison du Fils», autrement dit l’Église ou l’Assemblée (Héb. 3:6 hb 3.1-6). La maison de la forêt du Liban parle des rapports futurs de Christ, roi de gloire, avec Israël. C’est là que se trouve le trône du jugement. Enfin la maison de la fille du Pharaon évoque Ses relations de Roi avec toutes les nations de la terre.
Pour la confection du Tabernacle et des objets qu’il contenait, l’Éternel avait désigné Betsaleël, un ouvrier habile «rempli de l’Esprit de Dieu, en sagesse et en intelligence, et en connaissance et pour toutes sortes d’ouvrages…» (Exode 31:2, 3 ex 31.1-5). Pour la fabrication des objets de bronze, Salomon fait appel à Hiram le Tyrien, un artisan, lui aussi «rempli de sagesse et d’intelligence, et de connaissance pour faire tous les ouvrages en bronze» (v.14). Puissions-nous posséder de telles qualités spirituelles. Alors le Seigneur pourra nous employer à toutes sortes d’ouvrages, car ceux-ci ne manquent pas.
Le premier travail d’Hiram, ce sont ces deux colonnes aux chapiteaux splendides. Et nous pensons à la promesse que fait le Seigneur à l’Assemblée de Philadelphie: «Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu…» – «Tu as peu de force…» avait-Il dit à ces croyants (Apocalypse 3:12 et 8 ap 3.7-13). Or les noms de ces colonnes, Jakin et Boaz, signifient respectivement: «Il établira» et «En Lui est la force». Précieuse réponse à la condition présente du racheté: Peu de force sur la terre? Fermeté et force à jamais dans le ciel de gloire, dont le temple est l’image.
Hiram est une figure du Saint Esprit, «divin Ouvrier», occupé à préparer toutes choses ici-bas – et en particulier le cœur des croyants – en vue de la gloire de Dieu. La mer, immense cuve de près de cinq mètres de diamètre, devait servir aux sacrificateurs pour s’y laver, tandis que les dix cuves, reposant sur dix bases, étaient employées pour y laver les offrandes (2 Ch 4.2-6).
À partir du verset 48 nous avons l’énumération des objets d’or confectionnés par Salomon. Or celui-ci, apportant ensuite les choses saintes de David son père (v.51), nous fait penser à Jésus, le Fils, disposant de ce qui appartient à Son Père.
«Et Salomon mit treize ans à bâtir sa propre maison, et il acheva toute sa maison» (v.1). Il avait fallu sept ans à Salomon pour bâtir la maison de l’Éternel. On voit par là l’empressement qu’il mit à cet ouvrage. Hérode mit quarante-six ans à bâtir son temple (Jean 2:20). Le service de l’Éternel primait toute autre chose dans le cœur du roi au commencement de sa carrière. Sa propre maison, certes moins importante que le temple, lui coûta treize années de travail.
Le passage qui nous occupe nous parle de trois maisons différentes. La première est celle qui est appelée «la propre maison» de Salomon, «sa maison où il habitait», son domicile particulier. Il nous en est peu dit, sauf qu’au lieu du «portique du trône» qui caractérisait la «maison de la forêt du Liban» (v.7), la maison du roi avait, au-dedans du portique d’accès (conf. v. 6) «une autre cour» dont l’ouvrage était du même genre (v.8). Ce n’était pas dans cette maison que Salomon jugeait. Il y habitait. Elle nous est présentée d’une manière quelque peu mystérieuse; c’est une maison d’intimité. Mais elle est mentionnée immédiatement après le temple et en fait comme le pendant. Dieu habitait dans le temple et y avait «plusieurs demeures» pour les siens. Le temple était une image de la maison du Père. La maison que nous trouvons ici était la maison du Fils (1 Ch 17:13). Si nous en cherchons l’analogue dans le Nouveau Testament, nos pensées se portent immédiatement vers cette Église dont il a dit: «Sur ce roc je bâtirai mon assemblée».
L’Église, comme nous le savons, n’était pas révélée dans l’Ancien Testament. C’était un mystère qui ne pouvait être connu qu’après la résurrection du Seigneur. Cependant, rien dans l’Ancien Testament ne contredit cette révélation future. Bien au contraire, il semble parfois que sa place y soit marquée d’avance, pour l’introduire elle-même au moment voulu. Certains types dépassent les relations juives et en font pressentir de plus intimes. Rappelons seulement la relation d’Adam et d’Ève, de Rebecca et d’Isaac, d’Abigaïl et de David. Rappelons surtout l’assemblée du Psaume 22, mentionnée en Héb. 2:12. Arrêtons-nous enfin à cette maison de Salomon, dont le Nouveau Testament nous présente les glorieuses assises.
Le règne millénaire de Christ ne sera pas seulement caractérisé par ses relations avec son peuple et avec les nations, mais par l’intimité glorieuse de l’Église avec Lui. Elle sera l’Épouse, la femme de l’Agneau, mais, nous le répétons, notre passage ne va nullement jusque-là, et traite ces choses d’une manière à dessein obscure et mystérieuse.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
La construction de la maison du roi :
-1 R 7.1 Salomon bâtit encore sa maison, ce qui dura treize ans jusqu’à ce qu’il l’eût entièrement achevée.
-1 R 22.39 Le reste des actions d’Achab, tout ce qu’il a fait, la maison d’ivoire qu’il construisit, et toutes les villes qu’il a bâties, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël?
-Esd 6.2 Et l’on trouva à Achmetha, capitale de la province de Médie, un rouleau sur lequel était écrit le mémoire suivant:
-Ps 144.12 Nos fils sont comme des plantes Qui croissent dans leur jeunesse; Nos filles comme les colonnes sculptées Qui font l’ornement des palais.
De tout ce qui précède, nous retenons aussi «la maison de la forêt du Liban». Ce nom qui lui est donné rappelle d’un côté sa construction et peut-être aussi son apparence architecturale. Elle était bâtie en bois de cèdre; elle présentait partout, extérieurement et intérieurement, des colonnes de cèdre qui, disposées en longues rangées, pouvaient lui donner l’apparence d’une forêt imposante. D’autre part, on peut voir dans cette appellation une belle image de ce règne glorieux. Le Liban regardait Tyr et même lui appartenait. Il y avait donc un rapport entre cette maison et les nations soumises au grand roi. C’était là que Salomon siégeait comme souverain et juge des nations, aussi bien que de son peuple. La maison de la forêt du Liban avait cent coudées de longueur (quarante de plus que le temple), cinquante coudées de largeur et trente de hauteur. Elle reposait sur quatre rangs de colonnes. Sur chacune des deux faces latérales s’élevaient sur trois rangs de colonnes disposées quinze par quinze, des enfilades de chambres superposées, selon toute apparence, en trois étages comme celles du temple. Leurs fenêtres se faisaient vis-à-vis, c’est-à-dire, nous avons lieu de le penser, que les unes regardaient au-dehors, les autres au-dedans de l’édifice, ayant vue sur le portique. Par-dessus ces chambres se trouvait une couverture de cèdre formant toit, et recouvrant aussi le centre de l’édifice qui soutenait cette couverture par quatre rangées de colonnes. Le centre lui-même était composé de deux portiques, d’abord le portique à colonnes bien nommé ainsi par ses six rangées de colonnes latérales et les quatre rangées de colonnes s’élevant au milieu du portique. Ensuite le portique du trône ou portique du jugement, faisant suite au premier et occupant le fond de l’édifice. Car «le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains». Remarquons en même temps que, contrairement à ce qui s’est passé pour le Tabernacle (Exode 35:21-29), il n’est pas question ici de ce qu’a donné le peuple. Et nous en comprenons la raison: Dans le ciel, rien ne peut entrer de ce qui vient de l’homme. Tout y est divin, tout y est l’œuvre exclusive et parfaite du Père, du Fils, du Saint Esprit. Les trois Personnes, qui se sont occupées ensemble de la première création, s’occupent ensemble de la gloire à venir et de la nouvelle création. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’arche de l’alliance de l’Éternel est placée dans le Temple. » 1 R 8
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.