Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 6.1 et suivants. En effet, ce ne sont plus des panneaux – des planches – comme dans le Tabernacle, mais des pierres qui servent à bâtir la nouvelle maison. Belle image des croyants, ces «pierres vivantes» qui sont édifiées «une maison spirituelle…» (1 Pierre 2:5 1p 2.1-5; voir Matthieu 16:18 mt 16.15-19). Or le verset 7 nous apprend que les pierres avaient été entièrement préparées avant d’être transportées. Le monde est «la carrière» d’où sont d’abord tirés les rachetés, et où ils sont encore les objets d’un patient travail de Dieu, avant d’être propres à être introduits dans la Maison de gloire. Telle est notre condition présente.
En plus du lieu saint et du lieu très saint, le Temple comportait des salles latérales qui n’existaient pas dans la maison du désert. Elles étaient réservées aux sacrificateurs. Précieuse figure des «nombreuses demeures» préparées par le Seigneur dans la Maison du Père, afin d’y avoir les siens avec Lui. Pierres façonnées; salles apprêtées! Le Seigneur a préparé et prépare encore aujourd’hui les siens pour occuper une place dans la Maison de Son Père. C’est l’enseignement du chapitre 13 de Jean j 13.1-17. Mais Il a aussi préparé la place pour les siens comme nous l’apprend le chapitre 14 du même Évangile j 14.1-4. Parfait travail de l’amour de notre Seigneur Jésus!
Le seul psaume qui nous soit rapporté comme étant de Salomon commence ainsi: «Si l’Éternel ne construit pas la maison, ceux qui la construisent y travaillent en vain…» (Psaume 127:1 ps 127.1-3). Disposition d’esprit heureuse – et indispensable – de la part de celui qui construisait la Maison de l’Éternel. Il est tout aussi nécessaire, quelle que soit l’entreprise à laquelle nous mettons la main, de nous assurer avant de commencer que le Seigneur est avec nous pour agir et pour bénir. Et ceci s’applique particulièrement à ceux qui songent à fonder un foyer.
Nous ne pourrons, faute de place, parler en détail de cette Maison merveilleuse. Elle comportait, comme le Tabernacle mais avec des proportions doublées, un lieu saint et un lieu très saint, appelé l’oracle, où deux grands chérubins déployaient leurs ailes. Le voile qui les séparait n’est pas mentionné ici; mais l’accès à l’intérieur de l’oracle est assuré d’une nouvelle manière par des portes ouvragées en bois d’olivier. En plus des pierres, les matériaux employés étaient: le bois de cèdre, symbole de durée et de majesté, et l’or pur de la justice divine, dont tout était entièrement recouvert. Admirable vision, n’est-ce pas, confirmant cette parole du Psaume 29:9 ps 29.1-11: «Dans Son Temple tout dit: Gloire!»
Quatre cent quatre-vingts années se sont écoulées depuis la sortie d’Égypte; le but de l’Éternel en délivrant son peuple est atteint. Ce qu’Israël avait chanté sur le rivage de la mer Rouge se réalise enfin: «Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, le lieu que tu as préparé pour ton habitation, ô Éternel! le sanctuaire, ô Seigneur! que tes mains ont établi» (Ex. 15:17). Les deux choses dont il est parlé dans ce passage ont été réalisées en type par David et par Salomon. Préparer est autre chose que bâtir. C’était David qui avait tout préparé pour la construction du temple (1 Chron. 22:14). Bien plus, c’était à lui qu’avaient été communiqués par écrit les plans du bâtiment et de tout son contenu (1 Chron. 28:11-19). Ces plans, David en fait part à Salomon. Salomon bâtit. Le Sauveur «prépare», le Seigneur «établit de ses mains». Les matériaux préparés de Dieu pour son habitation avec les hommes et l’accomplissement de tous ses conseils sont le fruit des souffrances et de la réjection du vrai David; Christ, le Fils du Dieu vivant, édifie et dit: «Sur ce roc je bâtirai mon assemblée».
Le temple étant la demeure de Dieu est nécessairement aussi la demeure de ceux qui Lui appartiennent (Jean 14:2; 4:21-24). C’est pourquoi le temple de Salomon nous montre les chambres des sacrificateurs comme faisant corps avec la maison. Ceci nous amène à remarquer une différence notable dans la manière dont le temple est présenté en 1 Rois 6 et 2 Chron. 3. Au premier livre des Rois, les demeures des sacrificateurs font partie de la maison; 2 Chron. 3:9, ne les mentionne qu’en passant et sans indiquer leur liaison avec le temple. Au premier livre des Rois, les deux parties les plus importantes du système juif, l’autel et le voile, manquent complètement, tandis que les Chroniques les mentionnent. Sans elles on ne pouvait s’approcher de Dieu.
Le temple, pris dans son ensemble, est aussi la figure de l’Assemblée chrétienne, de l’Église, maison spirituelle, temple saint, habitation de Dieu par l’Esprit.
Enfin le temple, c’est Christ. «Détruisez ce temple, dit-il, et en trois jours je le relèverai». Il était ici-bas le temple dans lequel le Père demeurait (Jean 14:10). Mais si, d’une manière générale, le temple est Christ, toutes ses parties nous le présentent sous autant de caractères divers.
C’est que ce n’est pas la grandeur, mais la sainteté, l’ordre parfait, la justice, la gloire, c’est-à-dire l’équilibre et l’harmonie de toutes les perfections de Dieu, qui caractérisent sa maison.
Cependant cette même responsabilité incombe à Salomon (v. 11-13), en rapport avec la construction de la maison. Comme tant d’autres il y a manqué, amenant ainsi la ruine de son royaume. «Si tu marches dans mes statuts… je demeurerai au milieu des fils d’Israël, et je n’abandonnerai pas mon peuple Israël». La fidélité du roi était la seule condition que Dieu posât pour ne pas abandonner son peuple. Toute sa bénédiction dépendait de cette condition.
L’oracle, aussi bien que le lieu saint («le temple devant l’oracle»), était revêtu de bois de cèdre. Le cèdre représente dans la Parole la majesté et la hauteur, la durée et la fermeté. Il n’y avait pas un seul point des murailles qui n’en fût intérieurement recouvert. La pierre ne paraissait nulle part. Mais le bois de cèdre lui-même et jusqu’au plancher en bois de cyprès, tout était entièrement recouvert d’or. L’or représente toujours, dans la Parole, la justice et la gloire divines.
La maison elle-même avait trente coudées de hauteur (v. 2). Un fait digne de remarque, c’est que le temple millénaire décrit par Ézéchiel, malgré l’immense développement de ses parvis extérieur et intérieur, et les dimensions du corps de bâtiment qui atteignait cent coudées avec ses chambres, ne dépasse pas pour le lieu saint et le lieu très saint les dimensions du temple de Salomon. Ce sont des mesures immuables. Ce qui avait été dès le commencement dans le plan de Dieu, devra se réaliser, sans changement, ni développement, au siècle de la gloire de Christ. Les dimensions du tout pouvaient s’adapter à la grandeur future de ce règne, mais le sanctuaire restait le même.
Comme nous l’avons dit plus haut, le voile n’est pas mentionné ici. Il est remplacé par une porte en bois d’olivier (v. 31) s’ouvrant à deux battants, recouverte d’or, un libre et large accès, permettant à la vue de pénétrer dans le lieu très saint, bien que, correspondant au régime de la loi, des chaînes d’or soient encore tendues devant l’oracle (v 21).
Les chérubins jouaient un grand rôle dans le temple. Dans le tabernacle, ils étaient tirés du propitiatoire et faisaient ombre sur lui. Ils regardaient vers ce qui était caché dans l’arche, vers l’alliance de la loi qui y était déposée, écrite sur les tables de pierre. Les chérubins, au nombre de deux, étaient les témoins de ce que contenait l’arche (Matt. 18:16). Ils étaient en même temps les attributs de la puissance judiciaire de Dieu. Ces attributs assuraient l’alliance. De son côté, Dieu la gardait fidèlement, par tout ce qui le caractérisait dans son gouvernement. L’arche et les chérubins du tabernacle avaient été transportés dans le temple. À condition que le roi, de son côté, fût fidèle, Dieu restait assis sur son trône entre les chérubins, gardant fidèlement, pour sa part, l’alliance contractée avec son peuple.
Mais le temple contenait deux autres chérubins, hauts de dix coudées chacun, avec leurs ailes étendues se touchant d’un côté, touchant de l’autre la muraille du sanctuaire. Ils regardaient «vers la maison» (2 Chron. 3:13), c’est-à-dire hors du sanctuaire. Ils regardaient dehors, parce que, sous le règne de gloire, les attributs judiciaires de Dieu, terribles pour l’homme pécheur, pouvaient regarder vers lui en bénédiction. Dans notre chapitre, où il est question de demeurer avec Dieu, les chérubins ne nous sont pas présentés comme regardant au-dehors.
Plusieurs autres détails de l’ornementation du temple appellent encore notre attention.
Les murailles étaient ornées à l’extérieur et à l’intérieur de chérubins, de palmiers et de fleurs entrouvertes. Ces ornements se montraient au-dehors. Au-dedans, ils étaient recouverts et cachés par la paroi de cèdre. Les chérubins, nous l’avons déjà vu, sont les attributs du juste gouvernement de Dieu. Les «animaux» de l’Apocalypse (4:6, 7) sont des chérubins, et représentent: le lion, la force; le bœuf (ou veau), la solidité et la patience; l’homme, l’intelligence; l’aigle, la rapidité des jugements et du gouvernement de Dieu. Les porteurs ou représentants de ces attributs peuvent être selon l’occasion des anges ou des saints (Apoc. 4:5). Dans les chapitres qui nous occupent, le chérubin a une place à part. Il n’est ni le bœuf, ni le lion. Il est l’être intelligent. Il est «le chérubin», en contraste avec les autres. L’aigle n’est pas mentionné dans l’ornementation du temple, ni des vaisseaux du parvis, parce que l’aigle représente la rapidité des jugements et ne s’applique pas à un gouvernement établi et paisible. Le chap. 7:29, fournit la preuve de ce que nous avançons: «Sur les panneaux… il y avait des lions, des bœufs, et des chérubins». Les chérubins sont donc ici le côté de l’intelligence dans le gouvernement de Dieu. Cette intelligence orne la maison de Dieu. Ceux qui s’en approchent peuvent la voir dans tous les détails de l’édifice divin. Toutes les voies de Dieu, dans son gouvernement, la partie extérieure, ce qui se lit sur la muraille, témoignent de cette intelligence, de cette sagesse infiniment variée. Mais on trouve en outre toute une partie des pensées de Dieu inconnue sous la loi, cachée et recouverte à l’intérieur du temple, où nul œil humain ne peut la voir. Ce sont les conseils de Dieu. Maintenant l’intelligence divine les pénètre, et ils nous sont familiers, parce que Dieu nous les a révélés par son Esprit (1 Cor. 2:9, 10).
Les palmiers ou palmes ont aussi leur signification dans la Parole. Quand le Seigneur entre à Jérusalem comme roi de paix, les disciples portent des palmes devant Lui. C’est le signe du triomphe paisible d’un règne qui doit s’inaugurer. De même, l’immense multitude d’Apoc. 7 porte des palmes dans ses mains, célébrant le triomphe de l’Agneau. Les palmiers d’Élim sont le signe de la protection paisible au désert; la branche de palmier (És. 9:14), une protection sous laquelle on s’abrite. Les palmes (Lév. 23) étaient employées à la fête des tabernacles, symbole de la fête millénaire, où le peuple, habitant sous les palmes et d’autres branches d’arbres verts, prendra part au repos universel du royaume, mais non pas sans le souvenir des années d’épreuves du désert. Les palmes symbolisaient donc la paix, la sécurité et le triomphe du règne de justice.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
La construction du temple :
-2 S 5.14 Voici les noms de ceux qui lui naquirent à Jérusalem: Schammua, Schobab, Nathan, Salomon,
-2 S 12.24 David consola Bath Schéba, sa femme, et il alla auprès d’elle et coucha avec elle. Elle enfanta un fils qu’il appela Salomon, et qui fut aimé de l’Éternel.
-1 R 6.1 Ce fut la quatre cent quatre-vingtième année après la sortie des enfants d’Israël du pays d’Égypte que Salomon bâtit la maison à l’Éternel, la quatrième année de son règne sur Israël, au mois de Ziv, qui est le second mois.
-1 R 7.1 Salomon bâtit encore sa maison, ce qui dura treize ans jusqu’à ce qu’il l’eût entièrement achevée.
De tout ce qui précède, nous notons que les fleurs entrouvertes sont l’emblème d’une saison nouvelle, du printemps qui commence (Cant. 2:12). Au Psaume 92:14, 15, nous voyons que «le juste poussera comme le palmier… Ceux qui sont plantés dans la maison de l’Éternel fleuriront dans les parvis de notre Dieu». Ainsi ces emblèmes ne sont pas seulement ceux du règne, mais aussi les emblèmes de ceux qui y appartiennent (Il en est de même des chérubins. Le roi de Tyr était un chérubin en Éden). Il y aura concordance parfaite entre les gloires du règne et ceux qui y auront part, entre la maison du Père et ceux qui y habitent. Et tout sera en accord parfait avec Christ, le vrai Salomon. À Lui, l’intelligence, car sur Lui, comme homme, repose l’Esprit de l’Éternel, l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel (És. 11:2). Lui est Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix. Il est le vrai fils de David et sur Lui fleurit sa couronne (Ps. 132:18). L’intelligence divine, la paix parfaite, la beauté, la fraîcheur et la joie, caractérisent donc toute cette scène, et nous y participerons aussi, semblables à Christ, et avec Lui, le porteur de toutes ces gloires. Les chérubins se retrouvent avec les palmes et les fleurs, sur les portes de l’oracle (v. 32). C’est le seul endroit, à l’intérieur du lieu saint, où les chérubins pussent être vus. Comme le voile qu’elles remplacent, les portes nous représentent Christ qui, par le don de lui-même, nous ouvre l’accès jusqu’à Dieu. Dans le sanctuaire, la sagesse de Dieu n’est contemplée que là. Christ sur la croix est la sagesse de Dieu. Par sa croix, nous entrons dans le sanctuaire en pleine paix, en pleine joie, et nous pouvons y louer d’une manière intelligente l’Agneau qui a été immolé. Les parois de cèdre n’offraient pas la même décoration. Elles n’étaient ornées que de fleurs entrouvertes et de coloquintes (v. 18) (ou de boutons, car telle est peut-être la signification de ce mot). On y voyait la représentation d’une floraison perpétuelle, d’un renouveau plein de fraîcheur et de beauté, en rapport avec le repos de Dieu, d’une saison éternelle de joie, recouverte de la gloire divine et protégée par elle, dans le temple de Dieu qui est pour nous la maison du Père! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Construction des maisons de Salomon. » 1 R 7
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.