Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 4.1 et suivants. En effet, sur les bases solides de la paix et de la justice, le royaume de Salomon s’est établi. Il préfigure, nous l’avons dit, les temps heureux où, non seulement Israël, mais le monde entier sera affranchi de la guerre et de l’injustice. Actuellement, malgré tous leurs efforts, malgré tous les progrès techniques et sociaux, les hommes ne réussissent pas à établir eux-mêmes cette paix et cette justice après lesquelles pourtant chacun soupire. Il faudra préalablement que Satan soit lié et que le «Fils de l’homme» prenne la domination universelle.
Considérez l’ordre parfait qui préside à l’administration du royaume. Douze intendants, un pour chaque mois de l’année, ont la charge d’approvisionner à tour de rôle la maison du roi. Ils nous font penser à cet «esclave fidèle et sage que le maître a établi sur ses domestiques pour leur donner la nourriture en temps voulu» (Matthieu 24:45 mt 24.45-51). Le Seigneur a qualifié des serviteurs: pasteurs, docteurs… qui ont la charge de veiller à la nourriture spirituelle des Siens. Mais, d’une manière plus générale, tout croyant doit être un fidèle intendant, un bon administrateur des «talents» que son Maître lui a confiés en vue de Sa propre gloire.
Comparez le verset 20 du chap. 4 et le verset 9 du chap. 5. Le peuple et le cœur du roi ont une commune dimension: celle du sable sur les plages. Autrement dit, Dieu a donné à Son oint un cœur assez grand pour contenir, pour aimer tout ce grand peuple dont il a maintenant la charge. De même l’amour du Seigneur est à la mesure du nombre de ceux qui Lui appartiennent et n’est pas dépassé par leur multitude. La croix en a été la preuve. Cher lecteur croyant, Il vous aime autant que si vous étiez Son seul racheté. Jamais nous n’aurons fini de connaître et de comprendre «l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance» (Éph. 3:18-19 ep 3.14-19).Cette belle préfiguration du règne millénaire de Christ évoque le repos que goûtera enfin la création, après avoir si longtemps gémi sous «l’esclavage de la corruption» (Rom. 8:19-22 rm 8.16-23). Salomon a parlé sur les bêtes, les oiseaux, les reptiles, les poissons. Christ le «Fils de l’homme» selon le Psaume 8, «couronné de gloire et d’honneur», dominera sur toutes les œuvres de Dieu: «les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs, l’oiseau des cieux, et les poissons de la mer… Éternel, notre Seigneur! que ton nom est magnifique sur toute la terre!» (Psaume 8:6-10 ps 8.4-10).
Ce chapitre nous parle de l’ordre intérieur et de l’éclat du royaume de Salomon, mais aussi de sa gloire morale caractérisée par la sagesse du roi.
Tout Israël était rassemblé sous son sceptre (v. 1), formant ainsi une paisible unité, inconnue au règne de son père. Les sept années d’Hébron, la révolte d’Absalom, celle de Shéba, fils de Bicri, celle d’Adonija, en étaient la preuve. Maintenant tout est en ordre et digne de ce règne glorieux, mais on ne trouve que onze princes (v. 2-6). L’ordre parfait, en rapport avec le gouvernement de la terre, représenté par le nombre douze, n’était pas encore arrivé et ne devait l’être qu’à l’apparition d’un plus grand que Salomon.
Azaria, fils de Tsadok, est placé à la tête des princes. «C’est lui qui exerça la sacrificature dans la maison que Salomon bâtit à Jérusalem» (1 Chron. 6:10). La plus haute fonction lui est dévolue. Le temple va devenir le centre de tout l’ordre du royaume salomonique, comme il le sera sur la terre, lors de l’établissement du royaume millénaire de Christ (Ézéch. 40-48). Abiathar lui-même (v. 4), qui avait été chassé de la sacrificature, est compté parmi les princes aux côtés de Tsadok. Il avait porté l’arche et partagé toutes les afflictions de David, et, quoique sa charge lui soit enlevée, son seigneur ne veut pas le priver de la dignité qu’il confère à tous ceux qui ont souffert avec le roi rejeté.
Parmi les douze intendants de Salomon (v. 7-19), nous en trouvons deux qui avaient épousé des filles du roi, honneur singulier accordé au fils de cet Abinadab qui avait recueilli l’arche et l’avait gardée pendant vingt ans dans la maison du coteau. C’était un titre de noblesse aux yeux du roi, d’être de la famille qui avait religieusement veillé autour de l’arche de l’Éternel.
Un honneur égal est accordé à Akhimaats, fils de Tsadok, fidèle à David au péril de sa vie, et auquel le vieux roi rendait ce témoignage: «C’est un homme de bien, il vient avec de bonnes nouvelles». Le premier, il avait annoncé à David la victoire qui lui rendait son trône et l’assurait à l’héritier selon Dieu.
Les sujets de Salomon «mangent, boivent et se réjouissent» (v. 20). Ils ont l’abondance matérielle; les besoins non satisfaits n’existent plus. La joie remplit les cœurs; la sécurité règne partout (v. 25). Chacun a sa possession et habite sous sa vigne et sous son figuier. Ce que les hommes cherchent vainement dans ce monde d’iniquité dont Christ a été chassé, se trouvera pleinement réalisé, quand le Seigneur, reconnu de tous, dominera sur tous les royaumes de la terre (v. 21, 24). Bien plus, ce règne puissant sera un règne de paix universelle: «Il était en paix avec tous ses alentours, de tous côtés» (v. 24). Toute la prospérité, toutes les ressources du royaume, servaient à exalter le roi, concouraient à faire ressortir sa gloire (v. 22, 23; 26-28).
Mais ce qui caractérisait avant tout cette domination universelle, c’était son aspect moral, bien plus glorieux encore que son côté matériel (v. 29-34). «Dieu donna à Salomon de la sagesse et une très grande intelligence, et un cœur large comme le sable qui est sur le bord de la mer» (v. 29). Dieu avait donné à Salomon la sagesse, le discernement moral qui s’applique à toutes choses, au bien, au mal, aux circonstances diverses de l’homme, et la connaissance de la conduite à tenir à l’égard de ces choses.
«Et une très grande intelligence». L’intelligence de Salomon était aussi grande que sa sagesse, à laquelle elle était intimement liée. L’intelligence est la capacité de comprendre et de s’approprier les pensées de Dieu, en sorte que l’on peut les communiquer à d’autres. Outre cela, «un cœur large comme le sable qui est au bord de la mer», un cœur capable d’embrasser tout son peuple (cf. v. 20), identifiant Israël avec lui-même, pourvoyant selon son amour à tous leurs besoins, répondant à tous leurs intérêts en les faisant siens. Cela ne nous parle-t-il pas de Christ, de ce qu’il manifestera pleinement, quand il nous aura introduits dans le repos glorieux de sa présence, quand son cœur, divinement large, nous embrassera tous; quand «il se reposera dans son amour»? (Soph. 3:17).
«La sagesse de Salomon était plus grande que la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse de l’Égypte. Et il était plus sage qu’aucun homme, plus qu’Ethan, l’Ezrakhite, et qu’Héman, et Calcol et Darda, les fils de Makhol» (v. 30, 31). Nous n’avons pas d’autre mention des deux derniers de ces hommes, sinon en 1 Chron. 2:6, mais nous avons dans la Parole une indication de la sagesse d’Ethan et d’Héman. Héman, l’Ezrakhite, est l’auteur inspiré du Psaume 88, Ethan, l’Ezrakhite, celui du Psaume 89. Or quelle est la sagesse contenue dans ces deux Psaumes? Le Psaume 88 a un caractère absolument spécial, qu’aucun autre Psaume ne reproduit à ce degré. Il nous montre Israël, convaincu d’avoir violé la loi et sous les conséquences de cette désobéissance. Rien de plus terrible!
Les ardeurs de la colère de l’Éternel ont passé sur lui; il est anéanti par ses frayeurs. Dieu a éloigné de lui tous ceux qui auraient pu sympathiser avec lui. Et la conclusion de tout cela? Aucune! Pas un rayon d’espérance. Une âme qui crie, et Dieu qui ne répond pas! Car nous trouvons ces mêmes sentiments exprimés dans la prière de Moïse, au Ps. 90; versets 1-6, au sujet du péché, versets 7-12, au sujet de la violation de la loi, mais non sans espoir. Or, remarquons-le, ce Psaume est le seul témoignage qui nous soit donné de la sagesse d’Héman. Grande, immense sagesse, en effet, que celle qui, considérant la responsabilité de l’homme vis-à-vis des exigences de la justice et de la sainteté divines, constate que la position est sans issue, et que la loi, mesure de cette responsabilité, doit jeter l’homme dans les ténèbres de la mort, à jamais loin de la face de Dieu.
Héman arrivait, par la sagesse, au bout de ce que Dieu voulait enseigner à l’homme par la loi de Moïse. L’expérience à laquelle devaient aboutir les longs siècles de l’histoire de l’homme et qui devait former la base de l’Évangile, l’esprit de cet homme de Dieu n’en était-il pas déjà convaincu? En lisant ce Psaume, ne croirait-on pas lire dans l’épître aux Romains la description de la loi qui tue le pécheur?
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Au Psaume 89, c’est la sagesse d’Ethan qui nous instruit. De quoi parle-t-il, cet autre sage? De la grâce! Ce Psaume est celui des immuables promesses de Dieu et des grâces assurées de David. Les relations du peuple avec Dieu, sur le pied de la loi, ne peuvent aboutir qu’aux ténèbres du jugement et de la mort; ces relations, sur le pied de l’alliance de grâce faite avec David, aboutissent à ceci: «La bonté sera édifiée pour toujours; dans les cieux mêmes tu établiras ta fidélité» – dans les cieux, où jamais rien ne pourra l’atteindre. Ce magnifique Psaume est l’hymne de la grâce et de toute la gloire de Dieu que cette grâce a établie et mise en lumière. La justice, le jugement, la bonté, la vérité, la fidélité, la puissance de Dieu sont célébrés, comme manifestés dans une personne, elle-même centre et clef du Psaume, le vrai David, haut élevé comme un élu d’entre le peuple, l’Oint de l’Éternel, celui qui sera fait le premier-né, le plus élevé des rois de la terre, celui dont il ne retirera pas sa bonté, auquel il ne démentira pas sa fidélité, celui dont la semence sera à toujours, dont le trône sera comme le soleil devant l’Éternel! Sans doute, dans ce merveilleux tableau de la grâce, vue dans le vrai David et dans son trône glorieux, la question de la responsabilité des fils de David ne peut manquer, ni les conséquences qui en sont résultées pour le peuple qui a failli, mais cette scène sombre elle-même se termine par la bénédiction: «Béni soit l’Éternel pour toujours! Amen, oui, amen». Tels sont les enseignements de la sagesse, par la bouche de ces deux hommes de Dieu, l’un montrant le régime de la loi qui aboutit à la malédiction et aux ténèbres de la mort, l’autre le régime de la grâce basée sur la personne du vrai David et aboutissant à la gloire éternelle. Le premier proclame la fin du vieil homme, le second le règne sans fin de l’homme nouveau. Quelle devait donc être la sagesse de Salomon, pour surpasser celle de ces deux sages! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Gloire du règne de Salomon. » 1 R 5
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.