Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 2.1 et suivants. En effet, ce sont toujours des paroles bien sérieuses que les dernières recommandations d’un père ou d’une mère à leurs enfants au moment de leur mort. Celles de David à Salomon se résument ainsi: Garde la parole de Dieu. C’était aussi le désir du Seigneur Jésus au moment de quitter les siens (Jean 14:23, 24 j 14.18-24). Puis il est nécessaire de parler de jugement. Le règne de justice et de paix ne peut s’établir sans cela. Longtemps impunis, les crimes de Joab et les outrages de Shimeï doivent être à présent remis en mémoire. Ce qui efface un péché, c’est la confession et non pas les années. Mais ce qu’a fait Barzillaï pour le roi et les siens n’est pas davantage oublié.

Salomon, type de Christ, roi de justice, va rendre à chacun selon ce qu’a été son œuvre comme nous le montre la 2ème partie de ce chapitre. Le jour où le Seigneur établira son royaume en gloire sera aussi celui des rétributions (Matthieu 25:31 mt 25.31-46). Les uns auront part à la vie éternelle, les autres à des tourments qui ne sont pas moins éternels. Oui, il y a un Juge, un tribunal, un enfer (Apoc. 20:12 à 15 ap 20.11-15). Mais il y a aussi une «résurrection de vie» pour les croyants. C’est celle que David attend désormais. Il s’endort avec ses pères «après avoir – comme le déclare Actes 13:36 ac 13.32-37 – dans sa propre génération, servi le dessein de Dieu…».

David mourant laisse un commandement à Salomon, son fils, et insiste sur sa responsabilité. C’est, pour ainsi dire, le testament du vieux roi et le fruit de sa longue expérience. Nous ne trouvons pas ici «les dernières paroles de David», que 2 Sam. 23 nous fait connaître. Le discours contenu dans notre passage précède historiquement ces «dernières paroles» qui pourraient s’intercaler entre les v. 9 et 10. Il n’est pas ici question d’un David, jugeant toute sa conduite en regard de celle du vrai roi, «juste dominateur des hommes», et proclamant l’infaillibilité des conseils de la grâce de Dieu (2 Sam. 23:4, 5). Non; il fallait, en premier lieu, prémunir Salomon, à l’aurore de son règne, contre ce qui pourrait l’entraver ou en amener la ruine.

Il y a beaucoup d’analogie entre les paroles de David à son fils et celles de l’Éternel à Josué. Le roi doit avant tout «se fortifier et être un homme». L’obéissance à l’Éternel et la dépendance de Lui, sont les preuves de cette force qui sera employée à «marcher dans ses voies». La marche elle-même est dirigée par la parole de Dieu, comme nous le voyons ici et au Ps. 119. Cette Parole a différents caractères, et il est nécessaire d’être attentif à tous. Il est dit ici: «En gardant ses statuts, et ses commandements, et ses ordonnances, et ses témoignages» (v. 3). Tel est l’ensemble de la Parole. Ses statuts sont les choses qu’il a établies et auxquelles son autorité est attachée; ses commandements, l’expression de sa volonté à laquelle nous sommes tenus de nous soumettre; ses ordonnances (ou jugements), les principes qu’il exprime et selon lesquels il agit; enfin ses témoignages sont les pensées qu’il nous a communiquées et que la foi doit recevoir. Tout cela constituait pour l’Israélite «la loi de Moïse», et devait être la règle divine de la marche du fidèle. Une vie réglée de cette manière devait être prospère, sous quelque face qu’on l’envisageât: «Afin que tu réussisses dans tout ce que tu fais, et où que tu te tournes». Tel devait être le secret du règne de Salomon et de ses successeurs. Jamais avec ces principes il «n’aurait manqué d’un homme sur le trône d’Israël».

Il en est de même pour nous. Notre vie trouve son aliment et sa force dans la parole de Dieu, et ce n’est qu’en la gardant que nous pouvons traverser sans crainte un monde ennemi et voir prospérer tout ce que nous faisons (Ps. 1:2, 3). Elle nous enseigne à marcher dans le chemin de Dieu. Peut-il y avoir un bonheur plus grand que de trouver ici-bas un sentier parfait, le sentier de Christ sur lequel les yeux de Dieu reposent avec complaisance? Voilà donc quelle était la tâche de Salomon et de ses successeurs. S’ils marchaient dans le chemin de Dieu et sous son regard, leur domination resterait établie à perpétuité (Ps. 132:11, 12).

La seconde recommandation de David (v. 5-9) à son fils, avait trait aux jugements que ce dernier devait exécuter. David, représentant de la grâce, a l’intelligence de ce qui convient au règne de justice. S’il n’y avait pas de justice, la grâce elle-même ne serait qu’une coupable faiblesse. Comme homme, David s’était montré bien peu capable pendant sa vie de donner à chacune de ces choses la place qui lui revenait. C’est ainsi que nous le trouvons à mainte reprise trop faible pour exercer la justice, comme dans le cas de Joab, ou faisant grâce avec injustice, comme dans le cas d’Absalom. Dieu seul fait régner la grâce par la justice. Lui seul a trouvé, en Christ, le moyen de concilier ces deux choses: sa haine parfaite pour le péché et son amour parfait pour le pécheur.

Mais les pensées de David aiment à se reposer, par contraste, sur ce que Barzillaï a fait pour lui (2 Sam. 19:31-40). Il rend à ce dévoué vieillard bien au-delà de ses désirs, dans la personne de ses fils. À l’origine, il s’agissait de Kimham seul; maintenant, tous les fils de Barzillaï ont droit à la table du roi en récompense de la fidélité de leur père. Ils jouissent de la gloire du royaume dans une position d’honneur et d’intimité particulière. Souvenons-nous-en, dans nos familles. Le dévouement des parents à Christ est récompensé dans leurs enfants. «Me rappelant, dit l’apôtre, la foi sincère qui est en toi, et qui a d’abord habité dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice» (2 Tim. 1:5).

David meurt (v. 10-12), et la Parole note ici, non pas le premier début du règne de Salomon, mais ce qui le caractérise d’une manière générale et dans son ensemble: «Son royaume fut très affermi». C’est le caractère du royaume de la justice, en contraste avec celui de la grâce, plein de troubles et de séditions. À peine le trône est-il inauguré que les éléments hostiles ou étrangers au royaume se manifestent; mais le caractère du règne de justice est de réprimer tout ce qui n’est pas d’accord avec lui.

«Et maintenant, dit-il, je te fais une seule requête; ne me repousse pas… Qu’il me donne la Sunamite, Abishag, pour femme» (v. 16, 17). Abishag! cette jeune vierge, qui avait servi David et lui avait prodigué ses soins, qui avait vécu dans l’intimité du roi de grâce, à cet homme révolté que la patience seule de Salomon avait épargné jusqu’ici! Comme il connaît peu David et Salomon! Lui donner Abishag, c’était lui reconnaître quelque droit à la succession de son père, quelque contact avec le royaume qu’il pourrait revendiquer en une occasion favorable; c’était accepter la légitimité de ses prétentions et de la révolte conduite par Joab et Abiathar (v. 22). La femme qui avait servi David comme une vierge chaste, serait donnée à ce profane? Car rien ne nous autorise positivement, comme nous l’avons dit au chapitre 1, à voir dans Abishag, la Sunamite la Sulamithe du Cantique des Cantiques, aimée de Salomon; aussi est-il prudent, dans l’application de ces types, de ne pas dépasser ce que la Parole nous enseigne clairement.

Il en sera de même de l’Église. Le roi de gloire consentira-t-il jamais à céder à un autre, l’Épouse qu’il s’est choisie comme roi de grâce? L’Antichrist, l’homme de péché, croira peut-être enlever l’Épouse à Christ, en s’emparant de la chrétienté apostate, devenue la grande Babylone de la fin, mais ses efforts pour se substituer à Christ, pour posséder son Épouse et s’emparer du royaume, aboutiront, pour la prostituée et pour lui-même, à l’étang de feu et de soufre. Ici, le jugement ne se fait pas attendre: le jour même Adonija est mis à mort.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les dernières volontés de David :

-1 R 2.2 David approchait du moment de sa mort, et il donna ses ordres à Salomon, son fils, en disant:

-2 Ch 15.7 Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir, car il y aura un salaire pour vos oeuvres.

-Es 35.4 Dites à ceux qui ont le coeur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera.

-Ep 6.10 Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante.

De tout ce qui précède, nous notons que le règne de justice s’inaugure ainsi par le jugement de tous ceux qui, placés sous la grâce et la longue patience de Dieu, n’en avaient pas profité pour mettre leur cœur et leurs actes en accord avec ce règne. Abiathar était d’autant plus coupable qu’il avait «porté l’arche du Seigneur Éternel devant David», qu’il avait aussi partagé ses afflictions dès le commencement (1 Sam. 22:20). Il avait donc eu part au témoignage de l’Oint de l’Éternel et avait souffert pour lui. Salomon reconnaît cela, mais dans le seul cas où la fidélité d’Abiathar est mise à l’épreuve et où il s’agit de la gloire du fils de David, il fait naufrage et abandonne son maître. La parole de l’Éternel, longtemps suspendue, s’accomplit; Abiathar est rejeté. Joab vient ensuite. Il est dit expressément de lui qu’il ne s’était pas détourné après Absalom (v. 28), quelque velléité qu’il en eût eue, comme nous l’avons vu au second livre de Samuel, mais il était bien plus grave de se détourner du règne de justice au début, car cela dénotait un manque absolu de crainte en présence de celui qui était destiné à s’asseoir comme roi glorieux sur son trône. Joab s’enfuit dans le tabernacle et saisit les cornes de l’autel. Cela ne peut le sauver. Il ne peut renoncer à deux esclaves fugitifs, et pour recouvrer ce bien d’un jour, sacrifie sa propre vie! Quelle image du monde qui connaît la loi de Dieu et qui ne veut ni ne peut s’y soumettre, dès qu’un intérêt passager vient se placer entre la volonté de Dieu et lui. Il est jugé sur sa propre parole: « La parole que j’ai entendue est bonne » (v. 42). L’homme placé sous sa responsabilité, qui l’accepte et y manque, ne peut être supporté sous le règne de justice. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Salomon épouse la fille du Pharaon – Sacrifices offerts par Salomon sur les hauts lieux.» 1 R 3

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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