Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 22.1 et suivants. En effet, les derniers ennemis du roi ont été anéantis. Comme Israël après la mer Rouge (le verset 16 y fait allusion), comme Debora avec Barak après leur victoire, et Anne après l’exaucement, David peut à présent célébrer les délivrances de l’Éternel. Par un cantique, il remercie son Sauveur (verset 3). Nous arrive-t-il de chanter notre reconnaissance? Dans les réunions, ou en famille sans doute! Mais pourquoi ne pas le faire lorsque nous sommes seuls?

Ce cantique reproduit une grande partie du Psaume 18 ps 18.1-51. Et comme tous les Psaumes, il va bien au-delà des expériences de celui qui l’a composé. Que sont en effet les souffrances de David à côté de celles du Seigneur? Que sont la violence et la méchanceté de Saül en comparaison de la haine de Satan, l’homme fort? Ce dernier a cherché à effrayer Jésus par la perspective de la colère de Dieu, puis à le retenir dans «les filets de la mort» (verset 6). Mais à Gethsémané, Christ a été exaucé «à cause de sa piété» (Hébreux 5:7 hb 5.5-9). Certes, Dieu ne pouvait épargner la croix à son Fils et «faire passer la coupe loin de Lui». Mais Il Lui a pourtant répondu en Le délivrant de Son «puissant ennemi», le diable (verset 18) et en le tirant (par la résurrection) des «grandes eaux» (verset 17), oui de ces terribles «vagues de la mort» (verset 5).

Les délivrances que Dieu nous accorde (et d’abord notre salut) ne dépendent pas de nos mérites, mais de Sa grâce seule. Au contraire, quand il s’agit de Son Fils, il y avait en Lui une telle excellence que Dieu ne pouvait pas ne pas Le délivrer. Entre tous les hommes, Christ est le seul qui ait, si l’on peut dire, mérité Sa résurrection.

À ceux qui contemplaient Jésus sur la croix, Son abandon paraissait un signe de la réprobation de Dieu. Les moqueurs hochaient la tête: «Qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui» (Psaume 22:9 ps 22.8-11) ou «… s’il tient à lui» (Matthieu 27:43 mt 27.41-44). Dieu a relevé ce défi en ressuscitant Jésus. Et le Fils, qui connaît le cœur de Son Père, répond au-delà de la mort: «Il me délivra parce qu’Il prenait Son plaisir en moi» (v. 20).

Suivent les motifs merveilleux que Jésus a donnés à Dieu pour trouver Son plaisir en Lui: Sa justice et la pureté de Ses actions (versets 21, 25), Sa fidélité (verset 22), Son obéissance (verset 23), Sa sainteté (verset 24), Sa grâce (verset 26), Sa dépendance (versets 29, 30), Sa confiance (verset 31); en résumé: Sa perfection (verset 24)En vérité, le regard du Père pouvait se poser avec une entière satisfaction sur «l’homme intègre» (verset 26).

Nous voici arrivés à la délivrance définitive de David. Tous ses ennemis, dont Saül faisait partie (v. 1), ont disparu. Ce cantique qui prendrait place, historiquement, au commencement du chap. 7 (v. 1), est placé ici, parce que le dernier des adversaires de David et de son peuple vient d’être anéanti (21:21), et que, dès lors, cette puissance hostile ne relèvera plus la tête. De fait, ces paroles que nous retrouvons au Ps. 18, n’ont pu être prononcées à cette occasion, car elles mentionnent un temps où David n’était pas sous la discipline, mais avait été, par grâce, préservé de chute au milieu des poursuites de son cruel ennemi. Mais, même en ces temps de force et de sainteté qui avaient caractérisé la première période de sa carrière, jamais David, comme nous le verrons, n’aurait pu s’appliquer toutes les paroles de ce Psaume. David était prophète; ses chants prophétiques sortaient de ses expériences personnelles, mais ils n’auraient pas été prophétiques, s’ils n’avaient pas eu Christ pour objet. Dans ses expériences, David est un reflet de Christ et c’est un immense privilège, mais ce reflet n’est que la lumière affaiblie, une reproduction atténuée du modèle parfait.

Ce Ps. 18 se divise en trois parties.

La première (v. 1-19), célèbre la délivrance de la main de Saül: «Il me délivra de mon puissant ennemi» (v. 18). Cette délivrance rappelle celle d’Israël, sauvé de la poursuite du Pharaon, à travers la mer Rouge: «Les lits de la mer parurent, les fondements du monde furent mis à découvert, quand l’Éternel les tançait par le souffle du vent de ses narines. D’en haut, il étendit sa main; il me prit, il me tira des grandes eaux» (v. 16, 17). Cependant ce tableau ne correspond exactement, ni à la délivrance de David, ni à celle d’Israël hors d’Égypte. Il s’agit d’un temps futur et prophétique. C’est la délivrance du résidu de la fin, quand Dieu interviendra ouvertement et visiblement en sa faveur (v. 8-15). Il sera amené aux portes du sépulcre, et alors Dieu se montrera pour lui, et en un instant dispersera ses ennemis. Avant cette délivrance le résidu apprendra que son Messie, le fils de David, a traversé seul ces angoisses et les a portées, s’associant ainsi à la détresse future de son peuple, afin de pouvoir le délivrer. David n’a pu réaliser qu’en une faible mesure ces paroles, qui nous font penser aux angoisses de Gethsémané: «Les vagues de la mort m’ont environné, les torrents de Bélial m’ont fait peur; les cordeaux du shéol m’ont entouré, les filets de la mort m’ont surpris» (v. 5, 6).

La seconde partie du Psaume (v. 20-30) est encore plus frappante, sous ce rapport, que la première.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Psaume de David :

-Ex 15.1 Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel. Ils dirent: Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.

-Jg 5.1 En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam:

-Ap 14.5 et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.

-Ap 15.3 Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!

De tout ce qui précède, nous notons que la cause de la délivrance de David est que Dieu prend plaisir en son oint, selon toute la perfection du caractère de ce dernier. Or, pas même avant sa chute, et combien moins après, le caractère de David n’a correspondu exactement à ces versets: «Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu’il prenait son plaisir en moi. L’Éternel m’a récompensé selon ma justice, il m’a rendu selon la pureté de mes mains; car j’ai gardé les voies de l’Éternel, et je ne me suis point méchamment détourné de mon Dieu; car toutes ses ordonnances ont été devant moi; et de ses statuts, je ne me suis pas écarté; et j’ai été parfait envers lui, et je me suis gardé de mon iniquité. Et l’Éternel m’a rendu selon ma justice, selon ma pureté devant ses yeux. Avec celui qui use de grâce, tu uses de grâce; avec l’homme parfait, tu te montres parfait; avec celui qui est pur, tu te montres pur; et avec le pervers, tu es roide» (v. 20-27). C’est d’un autre que lui, qu’il célèbre la perfection: «L’Éternel m’a rendu selon ma justice, selon ma pureté devant ses yeux». Christ seul pouvait donner un motif à son Père pour l’aimer et pour le sauver – mais son salut est devenu celui de son peuple (v. 28).

Dans la troisième partie du Psaume (v. 31-51), David célèbre ce que Dieu avait fait pour lui. Dieu lui a répondu en le délivrant «des débats de son peuple» (ce qui correspond dans l’histoire de David, à 2 Sam. 20), et en le faisant «chef des nations» qu’ils avaient subjuguées (v. 44). Les fils d’Ammon, les Philistins, les Syriens, Édom, ont dû se courber sous son joug. Mais comme tout cela nous parle d’un plus grand que David! Il sort de l’épreuve pour être déclaré roi d’Israël et chef des nations. «Les fils de l’étranger» se soumettent à lui en dissimulant (v. 45). Dieu lui donne des vengeances et amène les peuples sous lui (v. 48). Il s’élève au-dessus de ceux qui s’élèvent contre lui (v. 49; conf. Ps. 2:2, 6). Néanmoins David pouvait célébrer ces choses avec un cœur plein de reconnaissance. La grâce reposait alors sur lui, à cause de l’intégrité et de la perfection de sa conduite. Il était au bout du chemin des difficultés, et ce chemin était celui de la marche avec Dieu. Il célébrait avec un cœur tranquille et joyeux la délivrance que la grâce accorde à la fidélité. Du côté de David, tout est joie, liberté, puissance, actions de grâces; du côté de Dieu, tout est faveur et grâce. Qu’allons-nous trouver dans le chapitre suivant, où il est question de la responsabilité du roi? Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les dernières paroles de David. » 2 S 23

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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