Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 20.1 et suivants. En effet, Saül avait violé le serment fait autrefois par Israël aux Gabaonites (Josué 9:15 js 9.15-16). Longtemps après, son crime est remis en mémoire et réclame une expiation selon Nombres 35:19 nb 35.15-19. Le temps, soyons-en bien certains, n’efface pas les péchés commis. Ils sont toujours devant Dieu. Mais, pour le croyant, le sang de Christ a entièrement fait disparaître toutes ses fautes. Pendu au bois (Actes 5:30 ac 5.29-32 et 10:39 ac 10.34-41), portant la malédiction, Jésus a expié nos péchés, Lui le Juste pour nous les injustes. À lui notre reconnaissance et notre adoration, dès maintenant et pour l’éternité!

Une nouvelle fois David honore la mémoire de Saül et de ses descendants. Il veille personnellement à leur ensevelissement. Puis Dieu nous trace encore une page glorieuse. Quatre ennemis redoutables, fils du géant Rapha, ont surgi. Ils ont été abattus l’un après l’autre par les compagnons de David. Celui-ci a donné l’exemple à ses hommes en triomphant le premier du vrai Goliath, le plus grand et le plus dangereux de tous les adversaires. Il leur a montré ce que peut la confiance en Dieu. Le grand combat de la croix n’est plus à recommencer. Satan est vaincu. Mais si nous sommes disciples de Christ, des combats seront aussi placés devant nous. En contraste avec David ici, notre Seigneur est toujours avec nous et n’est jamais fatigué. Il nous donnera la victoire puisque c’est pour Son nom, et pour Sa gloire que nous luttons – souvent par la prière simple et persévérante de la foi. Et ces ennemis, d’apparence souvent si effrayante et monstrueuse, s’enfuiront comme une ombre devant le Nom tout-puissant de Jésus avec lequel nous nous présentons. Connaissons-nous par expérience l’invincible pouvoir de ce nom de Jésus?

Le royaume d’Israël restauré de nouveau, après les épreuves terribles et méritées qui l’ont assailli, on aurait pu croire qu’une ère de paisible prospérité allait s’ouvrir pour lui; au contraire, il est visité d’une nouvelle plaie. Je ne doute pas que cette famine n’ait pu avoir lieu à un autre moment du règne, car il est dit: «Il y eut, du temps de David, une famine…» (v. 1), mais ce n’est jamais sans intention que l’Esprit de Dieu intervertit l’ordre du récit, comme nous le voyons à la fin des Juges et dans cent endroits des évangiles.

Le gouvernement de Dieu ne peut ignorer le mal, quel qu’il soit, et le juge avec d’autant plus de sévérité que l’assemblée est relativement dans un bon état. Bien des années s’étaient écoulées depuis l’acte sanguinaire de Saül; l’histoire de ce roi n’en fait pas mention; le peuple l’a peut-être oublié, peut-être aussi est-il inconnu à David, mais Dieu ne l’a pas oublié, et ce fait est resté devant ses yeux.

Dieu considérait comme lié ce que l’assemblée avait lié: elle ne pouvait révoquer son serment. Sans doute en plaçant les Gabaonites dans une position d’esclavage vis-à-vis du peuple, la grâce de Dieu avait affranchi Israël des suites d’un faux pas fait à la légère et par ignorance, mais la conséquence d’une décision selon la chair demeurait en permanence. Saül en juge autrement, car un homme dans la chair fait toujours exactement le contraire de ce que l’Esprit aurait enseigné. Et cependant Saül était plein de «zèle pour les fils d’Israël et de Juda» (v. 2), mais d’un zèle qui s’alliait hélas! fort bien avec la haine contre l’oint de l’Éternel. Saul de Tarse était aussi rempli d’un zèle qui faisait de lui le persécuteur de Christ dans son Assemblée. De nos jours encore, on peut être zélé pour sa nation, pour son église, sans que Dieu y ait aucune part.

Ce Saül qui, pour son propre serment téméraire, aurait sacrifié son propre fils, libérateur d’Israël (1 Sam. 14:24, 44), ce même Saül méprise le serment par lequel Josué et les princes d’Israël s’étaient engagés au nom de l’Éternel vis-à-vis des Gabaonites.

La famine sévit trois années de suite, les coups se répètent sur l’assemblée de Dieu. La conscience de David est amenée, par l’épreuve, à désirer en connaître la cause: «David rechercha la face de l’Éternel» (v. 1). C’était sa seule ressource, et Dieu lui répondit immédiatement: «C’est à cause de Saül et de sa maison de sang, parce qu’il a fait mourir les Gabaonites» (v. 1). «Sa maison de sang!…» Quand le fils de Guéra, poursuivant David humilié, lui criait: «Sors, sors, homme de…

L’Éternel a fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül… car tu es un homme de sang». Dieu enregistrait ces injures d’un homme de la maison de Saül, mais maintenant, le temps est venu d’exprimer Sa pensée sur cet outrage; Dieu qualifie la maison de Saül de sanguinaire et justifie celle de David.

David, après avoir consulté l’Éternel sur la cause du châtiment, aurait dû, sans doute, continuer à le faire sur la manière de rendre justice aux Gabaonites. Au lieu de cela, il consulte ces derniers qui demandent sept hommes de la famille de Saül pour les pendre «devant l’Éternel à Guibha» (v. 6). David y consent, car, quoiqu’il en fût de sa faiblesse, le jugement était nécessaire. Mephibosheth en est préservé.

Les deux fils de Ritspa, et les cinq fils de Mical (ou Merab) fille de Saül (conf. 1 Sam. 18:19), sont livrés aux Gabaonites. Le procédé de ces derniers – l’on ne peut s’étonner de leur indifférence aux prescriptions de la loi – n’est pas d’accord avec l’ordonnance du Deutéronome: «Et si un homme a commis un péché digne de mort, et qu’il ait été mis à mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera pas la nuit sur le bois; mais tu l’enterreras sans faute le jour même, car celui qui est pendu est malédiction de Dieu; et tu ne rendras pas impure la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage» (Deut. 21:22, 23).

La «moisson des orges» pouvait être une excuse pour désobéir ainsi aux injonctions de l’Écriture, mais des excuses ne justifient pas la désobéissance. Il est probable cependant, d’après le récit, qu’ils furent enlevés du gibet pour rester exposés sur le rocher, au lieu de recevoir leur sépulture.

Ritspa, fille d’Aïa, mère de deux d’entre eux, déjà mentionnée auparavant au sujet du différend entre Abner et Ish-Bosheth (3:7), Ritspa accomplit un acte de piété qui mérite que son nom vive dans la mémoire des croyants. Elle se constitue la gardienne des sept cadavres. Le motif de son dévouement n’est pas que ses deux fils sont parmi les condamnés, car elle veille sur les cinq autres aussi bien que sur les siens. La postérité de celui qui avait été «l’élu de l’Éternel» (v. 6) lui tient au cœur. Elle montre sa piété envers la maison de son époux et de son maître. De plus, Ritspa est une femme de foi. Elle garde leur corps de toute profanation et les veille, n’ayant pour remplir sa pénible tâche que le sac de deuil qu’elle étend sous elle. Elle allie ainsi son deuil avec sa piété vigilante envers les morts. Il faut que leur sépulture au moins soit honorée. Elle ne veut pas les laisser de jour en pâture aux oiseaux des cieux, de nuit, aux bêtes des champs, comme s’ils étaient criminels et réprouvés. C’est ainsi qu’agissaient les nations envers le peuple de Dieu (Ps. 79:2), mais ce n’est pas ainsi que l’Éternel a commandé et qu’on agit en Israël!

La foi de Ritspa est récompensée: «Ce qu’elle avait fait fut rapporté à David» (v. 11). L’acte de cette femme est digne d’être enregistré dans le cœur du roi. Au milieu de son deuil, quelle joie! Elle a trouvé un cœur qui la comprend et qui trouve son bonheur à la récompenser; une grâce qui répond à ses désirs. Les os des descendants de Saül sont réunis à ceux de leurs pères dans le sépulcre de Kis. Celle femme était dans le chemin de Dieu et a obtenu la réponse que réclamait sa foi. Désormais l’Éternel peut être propice au pays, car le jugement est exécuté, mais la grâce aussi a eu son cours, car, dans ses voies, Dieu ne s’arrête pas au jugement, et ce dernier prépare le chemin au triomphe de la grâce.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les Gabaonites et les descendants de Saül :

-Mi 7.3 Leurs mains sont habiles à faire le mal: Le prince a des exigences, Le juge réclame un salaire, Le grand manifeste son avidité, Et ils font ainsi cause commune.

-Mt 23.15 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.

-Ac 26.11 je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.

-Ph 3.6 C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion,

De tout ce qui précède, voici Goliath, l’ancien ennemi, qui reparaît. «Et il y eut encore un combat à Gob avec les Philistins: et Elkhanan, fils de Jaaré-Oreguim, le Bethléhémite frappa Goliath, le Guitthien; et le bois de sa lance était comme l’ensouple des tisserands» (v. 19). Goliath n’a donc pas été vaincu par David? Ne t’en inquiète pas, ne t’en effraie pas, Elkhanan, héros de «la grâce de Dieu» 1, ce Goliath, le Guitthien, est un faux Goliath, se parant d’un nom trompeur, d’un nom de mensonge. Il n’est que Lakhmi son frère (conf. 1 Chron. 20:5). Mais il a la même lance, comme l’ensouple des tisserands! (conf. 1 Sam. 17:7). Demande-lui, Elkhanan, où est son épée? Elle est restée entre les mains de David et y restera toujours. La victoire, Elkhanan, t’est assurée; il n’est pas même besoin, pour elle, d’une pierre de fronde que, certes, tu ne saurais manier comme ton roi. Ce qui le vaincra, c’est la confiance, c’est l’humble dépendance que tu as vues en David. Oui, quoi qu’il en soit, la victoire est à toi; elle est à nous, parce qu’elle est à Lui!(Elkhanan signifie: la grâce de Dieu). Le dernier ennemi, monstrueux, formidable, n’est pas nommé, mais «lui aussi était né au géant», «homme de haute stature qui avait six doigts aux mains et six orteils aux pieds, en tout vingt-quatre» (v. 20-22). Comme jadis Goliath, il outrage Israël (v. 21; 1 Sam. 17:10). En l’absence de Christ, nous avons à combattre aussi bien pour Lui, que pour son peuple. Outrager l’un, c’est outrager l’autre. Nous avons des frères captifs de l’ennemi, comme Lot, tristement alliés comme lui au monde, dont il s’agit de les «sauver avec crainte, les arrachant hors du feu» (Jude 23). Mettons-nous à la brèche, comme Jonathan, fils de Shimha; montrons, comme lui, que nous portons par grâce le nom de «frères de David» (v. 21). Ayons à cœur, comme lui, les intérêts de son peuple. Qu’il est pénible de s’entendre dire: De quoi vous mêlez-vous? Nous sommes bien où nous sommes. Vous nous faites la guerre; car ils s’identifient avec l’ennemi qui les asservit et préfèrent leur esclavage à la liberté qui leur est offerte. Qu’importe encore? Combattons pour eux, frappons cette puissance formidable qui outrage le peuple de Dieu. Encore un coup; ce sera le dernier. Plus qu’une victoire, et l’Éternel nous aura délivrés de la main de tous nos ennemis, et nous pourrons Lui adresser en paix, comme David, les paroles de notre cantique! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le cantique de David. » 2 S 22

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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