Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 12.1 et suivants. En effet, «Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain» – disait la Loi. «Tu ne commettras pas d’adultère». «Tu ne commettras pas de meurtre» (Exode 20:17, 14, 13 ex 20.1-17). David, qui au Psaume 19:8 ps 19.8-9 déclare: «La loi de l’Éternel est parfaite», a transgressé successivement trois au moins de ses commandements. Pourtant sa conscience ne le reprend toujours pas. Il faut que l’Éternel lui envoie Nathan. Et la touchante parabole de la brebis volée, bien propre a atteindre le cœur de celui qui fut berger, va l’aider à mesurer l’horreur de sa faute. Mais David ne se reconnaît pas aussitôt. Il est sans pitié pour l’homme riche. Ainsi sommes-nous! Le fétu dans l’œil de notre frère ne nous échappe pas, tandis que nous ne remarquons même pas la poutre qui se trouve dans le nôtre (Matt. 7:1-5 mt 7.1-5). Alors le doigt de Dieu le désigne avec solennité: «Tu es cet homme». Puis toute la triste affaire, cachée si soigneusement, est, sans ménagement, mise à découvert: Tu as fait ceci, cela! Enfin, pour confondre le cœur de David, Dieu lui rappelle tout ce que Sa grâce avait fait pour lui. Était-ce peu de chose? David au chapitre 7 verset 19 2s 7.18-22 avait dit le contraire. Plus nous avons reçu, moins nos convoitises sont excusables. Et nous avons beaucoup reçu!

Après être restée si longtemps endormie, la conscience de David est à présent saisie d’une profonde conviction de péché. Et il réalise que son crime ne concerne pas seulement Urie et sa femme; il est en premier lieu contre l’Éternel. Nos fautes envers nos frères et sœurs, nos parents ou toute autre personne, comprenons qu’elles sont d’abord un péché contre Dieu. Il ne suffit donc pas de réparer le mal auprès de celui à qui nous avons fait du tort… quand cela est possible (David ne le pouvait plus); il faut encore le confesser à Dieu.

C’est ce que David fait au Psaume 51 ps 51.1-21, écrit dans ce moment d’amère détresse (voir aussi Psaume 32, versets 5, 1 et 2 ps 32.1-6). En vérité Dieu «ne méprise pas un cœur brisé et humilié» (Psaume 51:19 ps 51.16-21). Il pardonne à son pauvre serviteur; Il lui pardonne complètement. David est «plus blanc que la neige» car il est lavé à l’avance par le même précieux sang de Jésus versé pour lui, pour vous, et pour moi (Ésaïe 1:18 es 1.16-20). Mais ce qui ne peut pas être effacé, ce sont les conséquences du mal commis. Elles sont bien douloureuses. En premier lieu son petit enfant doit mourir. Chacun saura ainsi que, tout en pardonnant au pécheur, Dieu condamne absolument le péché, même et spécialement quand il est commis par un de Ses serviteurs.

Nathan parle en parabole, et David aveuglé ne voit pas que ce récit le concerne. Il y avait, dit le prophète, deux hommes dans une ville, l’un riche, l’autre pauvre; l’un possédant du gros et du menu bétail, l’autre, une seule petite brebis qu’il chérissait. Un voyageur entra chez l’homme riche qui, pour épargner son propre bétail, prit la brebis de l’homme pauvre et l’apprêta pour l’homme qui était venu chez lui.

Ayons l’œil sur un tel voyageur, car nous sommes tous exposés à recevoir sa visite dans nos maisons. Assurément, quand il se présente, mieux vaut lui fermer la porte. Ce voyageur, c’est la convoitise, une convoitise passagère, non pas de celles qu’on loge et nourrit habituellement chez soi. Ce voyageur était entré chez le roi, sachant qu’il y trouverait de quoi se nourrir. Nos cœurs aussi, contiennent toujours les éléments voulus pour succomber aux tentations de Satan. David, oubliant la dépendance de Dieu, avait cru pouvoir se reposer, au lieu de servir et de combattre. Ces éléments suffisaient pour que le voyageur se fît ouvrir la porte, et marquât son passage de désordres et de ruines.

«La colère de David s’embrasa fort contre l’homme; et il dit à Nathan: L’Éternel est vivant, que l’homme qui a fait cela est digne de mort; et il rendra la brebis au quadruple, parce qu’il a fait cette chose-là et qu’il n’a pas eu de pitié» (v. 5, 6). Le cœur, la conscience de David sont en mauvais état et cependant son jugement reste juste. Quoiqu’étant lui-même sous le joug du péché, il le juge sévèrement chez les autres. Quand il ne s’agit pas de nous-mêmes, nous avons souvent un discernement clair et complet du mal chez autrui, sans que nos propres cœurs soient jugés (Matt. 21:41).

«Et Nathan dit à David: Tu es cet homme!» Quel subit effondrement! David a prononcé sa propre sentence; il est digne de mort! Ce coup atteint nécessairement son cœur, mais il descend jusqu’aux couches profondes de sa conscience. Placé soudain dans la lumière, un pécheur qui ne connaît pas Dieu peut être convaincu, avoir la bouche fermée, sans que cette conviction pénètre plus avant, mais, pour l’enfant de Dieu, un tel état ne peut être que momentané.

L’Éternel rappelle maintenant à David tout ce qu’il a fait pour lui: «Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül, et je t’ai donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda; et si c’était peu, je t’eusse ajouté telle et telle chose» (v. 7, 8). Les trésors de ma grâce étaient à toi, et tu as péché en présence de mon amour! «Pourquoi as-tu méprisé la parole de l’Éternel, en faisant ce qui est mauvais à ses yeux?» En quoi l’avait-il donc méprisé? Dieu l’avait comblé de bénédictions, et il leur avait préféré la satisfaction de ses convoitises!

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Nathan dénonce la faute de David :

-Mt 21.37 Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant: Ils auront du respect pour mon fils.

-Jn 6.38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

-Jn 7.29 Moi, je le connais; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.

-Jn 17.8 Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

De tout ce qui précède, nous notons que la vérité dans le cœur a porté ses fruits: un second état du cœur en est la conséquence: «Crée-moi un cœur pur, ô Dieu! et renouvelle au dedans de moi un esprit droit» (v. 10). De quelle manière ce cœur pur pouvait-il être produit? «Purifie-moi du péché avec de l’hysope, et je serai pur; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige» (v. 9). Il parle de l’hysope avec lequel on faisait aspersion du sang sur le lépreux, puis du lavage d’eau. Sous la loi, à chaque péché, l’aspersion du sang devait être renouvelée; pour nous, le sacrifice a été offert une fois pour toutes; mais en outre, l’âme du croyant a besoin continuellement du lavage d’eau par la Parole, appliqué par notre Souverain Sacrificateur aux souillures contractées pendant la marche: «Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige». – Mais, pour avoir un cœur pur, il faut autre chose que notre purification personnelle: «Cache ta face de mes péchés, et efface toutes mes iniquités» (v. 11); il est nécessaire que Dieu lui-même ne s’en souvienne plus. Pour un saint de l’Ancien Testament, ce n’était pas une chose faite, et nous ne pourrions nous exprimer de la même manière que ce v. 11; mais, quand nos cœurs ont été purifiés de toute iniquité, nous nous présentons devant Dieu avec la conscience qu’il ne s’en souvient plus. La conséquence en est le retour de la joie du salut, et l’esprit d’affranchissement qui nous soutient. Aux v. 16-21, nous trouvons un troisième et dernier état de cœur, état qui, depuis sa chute et son relèvement, caractérisera désormais David jusqu’à la fin de sa carrière. «Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. Ô Dieu! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié» (v. 19). Ce qui le brise, c’est de se trouver en présence de «la coulpe du sang» (v. 16), de penser qu’il a versé le sang du juste Urie, image prophétique du sang de Christ versé par Israël, et qui reste sur ce peuple et ses descendants jusqu’au moment où le résidu retournera à Lui, le cœur brisé et humilié. Nous aurons, par la suite, à revenir sur ce sujet; mais n’oublions pas que Dieu nous discipline pour nous amener, par degrés, du cœur vrai et du cœur pur, au cœur brisé, seule condition qui nous convienne en présence de la croix, seul sacrifice que Dieu accepte avec celui de la louange (v. 17), seul état du cœur qui ne nous expose pas à des chutes nouvelles. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Viol de Tamar par son demi-frère Amnon, le fils aîné de David. » 2 S 12

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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