Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 8.1 et suivants. En effet, fortifié par les promesses de l’Éternel, le nouveau roi assure son trône par des victoires qui vont soumettre ses ennemis. Les premiers sont les Philistins. L’ensemble de leur pays peut être enfin tenu en respect. C’est ensuite Moab qui est subjugué, en exécution partielle de la prophétie de Balaam (Nombres 24:17 nb 24.15-19). Hadadézer et les Syriens qui le soutiennent sont vaincus à leur tour. Enfin Édom est asservi, selon une prophétie plus ancienne encore: celle d’Isaac bénissant Jacob (Genèse 27:29 gn 27.26-29 et aussi 25:23 gn 25.21-26). Le psaume 60 ps 60.1-14 nous révèle que ces victoires n’ont pas été obtenues sans exercices ni prières. David réalise ici en figure ce qui est écrit du Seigneur Jésus dont le royaume glorieux s’établira quand tous ses ennemis auront été soumis (Ps. 110 ps 110.1-7).

Maintenant que la paix est acquise et la domination de David reconnue au-dehors comme au-dedans, l’organisation du royaume est esquissée (versets 15 à 18). Le roi en est le centre, faisant droit et justice. Autour de lui, chacun à sa place remplit les fonctions qui lui sont assignées. Les sacrificateurs sont là, assurant les relations avec Dieu. Sécurité, stabilité, justice et paix: caractères glorieux qui seront, dans une mesure bien plus excellente, ceux du Royaume à venir!

C’est pourquoi après le chapitre 7 qui est, au moral, le point culminant de toute l’histoire de David, le chap. 8 relate une série de victoires. Les victoires de notre chapitre ont pour point de départ la communion de David avec son Dieu, comme celles du chap. 5 étaient le fruit de sa dépendance et de son obéissance. Quand nous sommes en communion avec Lui, Dieu n’a pas besoin de nous discipliner, comme il le fit dans le cas d’Uzza. La communion nous permet de marcher en avant, certains d’être dans le chemin de Dieu, sans avoir besoin d’une instruction spéciale qui nous le fasse connaître, et nous pouvons réaliser cette parole: «Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi».

Notre chemin devient celui de Dieu, parce que nos pensées ne diffèrent pas des siennes. Aussi est-il dit à deux reprises dans ce chapitre: «L’Éternel sauvait David partout où il allait» (v. 6, 14). Car il faut aussi remarquer que les victoires du chap. 5 suivent l’établissement de la royauté en Sion, et celles du chap. 8, l’établissement du trône de Dieu au même lieu. Dans le premier cas, Dieu revendique vis-à-vis des nations le caractère et la dignité de son oint, dans le second, sa propre gloire comme Dieu d’Israël. Les nations devront se courber sous cette double suprématie. Il n’y a pas de doute que de tels événements pareils précèdent l’établissement définitif des bénédictions millénaires.

Comme le Seigneur à la fin, quand il jugera les nations, David leur applique diversement le jugement, soit selon le caractère de ses ennemis, soit suivant la manière dont ils se sont conduits envers son peuple. Il frappe d’abord les Philistins et les subjugue (v. 1), en s’emparant de leur capitale Métheg Amma(«Le frein de la capitale»), et ces ennemis jurés d’Israël sont privés par-là de ce qui était le boulevard de leur force. Moab est l’ennemi orgueilleux, s’élevant contre Dieu et contre son oint, le peuple cruel et sans pitié pour Israël. David en détruit les deux tiers, mais il fait grâce à un résidu auquel il conserve la vie: «Il en mesura… un plein cordeau pour les laisser vivre». «Ils devinrent serviteurs de David: ils lui apportèrent des présents» (v. 2). De même les Syriens de Damas, venus au secours d’Hadadézer, roi de Tsoba, vaincus par la puissance de David, «devinrent ses serviteurs: ils lui apportèrent des présents» (v. 3-6).

Nous retrouvons ce même Ps. 60, en partie du moins, au Ps. 108:7-14, du cinquième livre. Les premiers versets (v. 1-5) sont empruntés au Ps. 57:7-11 du deuxième livre. Le Ps. 57 fut composé lors de la fuite de David devant Saül, dans la caverne. Aux v. 7 à 11, David se réjouit des résultats de la délivrance que l’Éternel a opérée en sa faveur. Il passe en quelque sorte du premier au second livre de Samuel et dit: «Mon cœur est affermi, ô Dieu! je chanterai et je psalmodierai… Éveille-toi, mon âme! Éveillez-vous, luth et harpe! Je m’éveillerai à l’aube du jour. Je te célébrerai parmi les peuples, ô Seigneur! je chanterai tes louanges parmi les peuplades; car ta bonté est grande par-dessus les cieux, et ta vérité atteint jusqu’aux unes. Élève-toi, ô Dieu! au-dessus des cieux; que ta gloire soit au-dessus de toute la terre».

Les vers. 6-13 du Ps. 108 sont les mêmes qu’au Ps. 60, mais la pensée y diffère de celle de ce dernier; c’est-à-dire que David remporte la victoire, afin que l’Éternel soit célébré parmi les nations et aussi que ses bien-aimés soient délivrés, tandis qu’au Ps. 60, il n’est question que de la délivrance de ses bien-aimés.

Les circonstances du cinquième livre des Psaumes, dont le Ps. 108 fait partie, sont le retour d’Israël dans son pays, non pas encore sous le règne de Salomon, type de Christ pendant le millénium, mais sous le règne de David, le roi de grâce, et en des temps troublés (comme en 2 Sam. 8) par l’apparition de l’Assyrien qui veut s’emparer de la terre d’Israël, à l’aube de la période millénaire. Lorsque tous les ennemis sont défaits et que le roi «a poussé des cris de triomphe sur la Philistie» (conf. Ps. 60:10), le résidu demande qui le conduira jusqu’en Édom (v.10). Ésaïe 63:1-6, nous donne la réponse: «Qui est celui-ci qui vient d’Édom …? J’ai été seul à fouler le pressoir, et d’entre les peuples pas un homme n’a été avec moi… Car le jour de la vengeance était dans mon cœur, et l’année de mes rachetés était venue… Et j’ai foulé les peuples dans ma colère». Ce sera la dernière des victoires successives du Messie sur ses ennemis: tout seul, il les foulera aux pieds.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Victoires de David sur les nations voisines :

-Jos 6.20 Le peuple poussa des cris, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes. Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s’écroula; le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. Ils s’emparèrent de la ville,

-Jos 8.24 Lorsqu’Israël eut achevé de tuer tous les habitants d’Aï dans la campagne, dans le désert, où ils l’avaient poursuivi, et que tous furent entièrement passés au fil de l’épée, tout Israël revint vers Aï et la frappa du tranchant de l’épée.

-Jg 4.16 Barak poursuivit les chars et l’armée jusqu’à Haroscheth Goïm; et toute l’armée de Sisera tomba sous le tranchant de l’épée, sans qu’il en restât un seul homme.

-Jg 11.33 Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu’à Abel Keramim. Et les fils d’Ammon furent humiliés devant les enfants d’Israël.

De tout ce qui précède, nous notons combien il est intéressant de rapporter toute l’histoire de l’Ancien Testament à son antitype, et de ne pas s’en tenir aux enseignements moraux que l’on peut en tirer, car la Parole tout entière nous parle du Seigneur Jésus. C’est Lui qu’il nous faut y chercher avant tout. Car si nous étudions la Parole avec prière, sous le regard du Seigneur, elle nous amène nécessairement à la connaissance de sa Personne. Nous avons besoin d’être occupés de Lui, avant tout. Alors la gloire de son royaume, sa victoire sur les nations, la reprise de ses relations avec son peuple, seront pour nous d’un immense intérêt, bien que ces choses ne nous concernent pas personnellement. Nous nous réjouirons à la pensée de le voir occuper la place qui lui est due, car l’Éternel établira ce règne de gloire sur la terre pour Celui qui a accompli l’œuvre merveilleuse de la rédemption, œuvre par laquelle Dieu a été pleinement glorifié, et nous a sauvés pour toujours. Nous sommes arrivés ici à l’une des divisions du livre. Cette division est marquée par les v. 15 à 18 de notre chapitre. Nous les retrouverons avec quelques modifications, au chap. 20:23-26. Ces versets nous présentent l’ordre du règne de David, et le chap. 8 termine proprement l’histoire de l’établissement du roi comme type du Messie. Mais la présence de Joab à la tête de l’armée, l’exercice de la sacrificature par deux souverains sacrificateurs, nous prouvent que l’ordre définitif n’est pas encore fondé, comme il le sera sous le règne de Salomon. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Mephibosheth est honoré par David. » 2 S 9

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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