Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 1.1 et suivants. En effet, l’affaire de Tsiklag a laissé David humilié, conscient de sa faiblesse, mais aussi elle l’a rétabli dans d’heureuses relations avec l’Éternel. Il a été ainsi préparé pour son règne, sur lequel va maintenant s’ouvrir ce deuxième livre de Samuel. L’homme qui lui annonce la mort de Saül est à ses propres yeux «comme un messager de bonnes nouvelles» (ch. 4 v. 10 2s 4.8-12). Ne s’agit-il pas pour David de la mort de son ennemi et de la possibilité de monter sur le trône? Mais cet homme ne connaît pas celui à qui il s’adresse. Dans le cœur du «bien-aimé» de l’Éternel brillent la grâce, le désintéressement, l’amour pour son peuple et le respect de l’ordre divin. Comment se réjouirait-il alors qu’Israël est vaincu et son prince déshonoré devant les ennemis de l’Éternel?

D’où es-tu? – L’homme confirme qu’il fait aussi partie des ennemis d’Israël, et des pires: C’est un Amalécite! En essayant de tromper David par son récit mensonger, il n’a fait que se tromper lui-même (voir Proverbes 11:18 pv 11.18). Il aurait voulu que le nouveau roi tienne la couronne de sa main. Il ressemble en cela au grand Ennemi qui cherchait à faire accepter à Jésus – mais sans plus de succès – tous les royaumes du monde et leur gloire (Matthieu 4:8-10 mt 4.1-11).

Deux faits signalent le règne de David à son aurore: le jugement d’Israël et de son prince sur les montagnes de Guilboa; la victoire remportée sur Amalec par celui qui sera roi demain. Le règne de Christ aura les mêmes caractères: il ne peut être établi que par le jugement de l’antichrist et des juifs apostats et par une victoire réduisant à l’impuissance le grand ennemi de Dieu, de son Oint et des hommes. C’est en effet, pour l’introduction du règne millénaire de Christ, que Satan sera lié (Apoc. 19:19 – 20:3).

À peine la victoire sur Amalec est-elle remportée, qu’un messager vient du camp de Saül, «ses vêtements déchirés et de la terre sur sa tête», avec les marques de la sympathie, du deuil et de la douleur, et avec les hommages dus à la royauté présumée: Arrivé auprès de David, il tombe contre terre et se prosterne. Tout autre que l’homme de Dieu eût été touché de ces marques de déférence, mais la simple communion avec le Seigneur, jointe à la prudence du serpent, quand il s’agit de relations avec le monde, lui fait éviter ce piège. Nous-mêmes, en pareille occasion, nous aurons peut-être aussi quelque peine à démêler les intentions de l’ennemi, mais évitons toute décision précipitée. C’est ce que fait David. «D’où viens-tu?» «Je me suis échappé du camp d’Israël». «Que s’est-il passé? raconte-le moi, je te prie». «Comment sais-tu que Saül et Jonathan, son fils, sont morts?»

Ce n’est qu’à la troisième question que le menteur se révèle. David, l’homme spirituel, peut déjà soupçonner l’invraisemblance du récit: «Je passais par aventure sur la montagne de Guilboa». Comment! par aventure, au fort de la bataille! «Et voici, Saül s’appuyait sur sa lance, et voici, les chars et les gens de cheval le serraient de près». Ici, la Parole elle-même convainc cet homme de mensonge. Saül s’appuyait sur son épée et ce n’étaient pas les cavaliers, mais les archers qui le menaçaient (1 Sam. 31:3, 4). Tout le reste du récit est la fausseté même. Saül ne pouvait prier l’Amalékite de l’achever, car celui qui portait les armes du roi ne se tua que lorsqu’il eut constaté sa mort (v. 5). Alors je me suis tenu sur lui, et je l’ai mis à mort» (1:10).

Cet esprit de mensonge émane du grand ennemi qui ne pouvait comprendre le cœur du fils d’Isaï. Comment aurait-il supposé, lui, le Méchant, que David était plein de grâce, d’amour pour ses ennemis, que leur défaite remplissait son cœur d’une affliction dépourvue de feinte? Mais il voulait, avant tout, amener David à recevoir de sa main la couronne de Saül, signe d’investissement du royaume. Sa ruse est déjouée. Plus tard, quand, transportant le Messie, fils de David, sur une fort haute montagne, il lui offrira tous les royaumes du monde, à la condition de lui rendre hommage, il essuiera une nouvelle et suprême défaite.

Le premier sentiment de David, apprenant la ruine de la royauté et d’Israël, est le deuil. Que son attitude est touchante! «David saisit ses vêtements et les déchira; et tous les hommes qui étaient avec lui firent de même; et ils menèrent deuil, et pleurèrent, et jeûnèrent jusqu’au soir sur Saül et sur Jonathan, son fils, et sur le peuple de l’Éternel, et sur la maison d’Israël, parce qu’ils étaient tombés par l’épée» (v. 11, 12). L’homme de Dieu a tout oublié, haine, embûches, persécutions, danger continuel menaçant sa propre vie; il ne se souvient que d’une chose, c’est que l’Éternel avait confié son témoignage à Saül et l’avait oint, et qu’il avait conduit jadis Israël à la victoire. Il mène deuil aussi sur Jonathan et, quelque coupable que fût le peuple de Dieu, il ne s’en sépare pas, comme s’il n’en faisait point partie, et pleure sur ses calamités.

Sérieuse leçon pour nous! Le jugement est déjà prononcé, près de tomber sur cette chrétienté qui hait et méprise et souvent persécute les vrais témoins de Christ. Avons-nous envers elle et ses conducteurs les vrais sentiments de David? Menons-nous deuil, au lieu de nous réjouir, déchirant nos vêtements, au lieu de la condamner? La pensée que Satan trouve son compte à l’anéantissement de ce qui porte le nom de Christ, ou fait profession de lui appartenir, remplit-elle nos cœurs d’affliction? Il devrait toujours en être ainsi: ces larmes sur la ruine, cette grâce, cette pitié pour ceux qui sont égarés, parlent plus au cœur des brebis du Seigneur mêlées à cet état de choses, que les plus justes critiques, et leur ouvre les yeux sur la nécessité de chercher leur refuge auprès du Berger d’Israël, quand déjà l’épée est levée pour détruire.

L’homme peut avoir un arc, mais, entre ses mains, il fait défaut au moment de s’en servir. «Les fils d’Éphraïm, armés et tirant de l’arc, ont tourné le dos le jour du combat» (Ps. 78:9), et quant aux ennemis du Seigneur, «l’arc des puissants est brisé» (1 Sam. 2:4; Ps. 46:10; Jér. 49:35; Osée 1:5; 2:18). Quant à nous, chrétiens, notre arc peut rester en son entier à condition que nous mettions notre confiance en Dieu qui nous communique sa force. «Va avec cette force que tu as», dit l’Éternel à Gédéon (Juges 6:14), et l’apôtre lui-même faisait l’expérience que, quand il était faible, alors il était fort (2 Cor. 12:10). Rien n’est plus faible qu’un chrétien qui a abandonné Christ comme sa force. Sachons donc nous servir de notre arc et, semblables à Christ, les bras de nos mains seront souples par les mains du Puissant de Jacob. Apprenons le chant de l’arc, en nous exerçant à le bander, à y ajuster la flèche pour atteindre le but. Plus nous nous en servirons, plus nous deviendrons forts contre l’ennemi. Les archers de Benjamin qui s’étaient réfugiés auprès du fils d’Isaï, fidèles de la onzième heure, peu avant la défaite d’Israël, montraient par là qu’ils ne se confiaient pas en leur arc, avec Saül pour maître, mais dans la force de David méprisé. Faisons comme eux; entourons le roi rejeté. Ne gémissons pas sur notre faiblesse, comme si elle était sans ressource; ce ne serait ni la foi, ni la confiance en Christ. Comptons, avec une très humble dépendance, sur sa force qui affermira nos mains, afin de combattre pour Lui, jusqu’au jour où, la lutte terminée, nous entrerons dans son repos éternel.

La complainte de David est l’expression touchante des affections de cet homme de Dieu. Un cœur rempli d’amour n’a pas de place pour le ressentiment et les griefs. S’il avait autrefois gémi sous les accusations injustes de la haine, il a maintenant tout oublié. Pas un mot de reproche contre celui dont les os reposaient sous le tamarisc de Jabès. Mais oublier n’est pas assez pour ce cœur admirable; il aime à se souvenir; il se rappelle que Saül a été l’oint de l’Éternel, le porteur de son témoignage, qu’il a conduit son peuple à la victoire; il reconnaît les dons naturels qui le rendaient aimable pendant sa vie et attiraient sur lui l’amour d’Israël; il le voit revêtant magnifiquement les filles de son peuple. La joie peut être la part des filles des incirconcis, David ne la partagera jamais. Que les montagnes de Guilboa, témoins de la défaite du peuple de Dieu, soient maudites!

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

David apprend la mort de Saül :

 -Gn 36.12 Et Thimna était la concubine d’Éliphaz, fils d’Ésaü: elle enfanta à Éliphaz Amalek. Ce sont là les fils d’Ada, femme d’Ésaü.

-1 S 15.3 Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs et brebis, chameaux et ânes.

-2 S 1.1 Après la mort de Saül, David, qui avait battu les Amalécites, était depuis deux jours revenu à Tsiklag.

1 Ch 4.43 Ils battirent le reste des réchappés d’Amalek, et ils s’établirent là jusqu’à ce jour.

De tout ce qui précède, nous notons que l’angoisse de David au sujet de Jonathan est sans bornes. Ah! comme le cœur tendre du fils d’Isaï estimait l’affection de son ami! «Je suis dans l’angoisse à cause de toi, Jonathan, mon frère! Tu étais pour moi plein de charmes; ton amour pour moi était merveilleux, plus grand que l’amour des femmes» (v. 26) affection entièrement désintéressée, ce que serait difficilement celle d’un autre sexe. En effet, Jonathan s’était dépouillé de ses dignités et de sa gloire et de l’arc de sa force, pour en parer David, au jour de sa victoire sur Goliath, puis, avec toute la chaleur de ses convictions, il avait plaidé la cause de son ami; enfin, son admiration pour le fils d’Isaï n’avait pas diminué dans l’opprobre et l’exil où il l’avait visité, sans avoir, il est vrai, le courage de l’y suivre. Sur ce dernier point, David ne dit pas un mot. Il couvre la mémoire de son ami d’une ineffable tendresse. Il ne parle pas de son amour à lui, mais il le prouve en exaltant l’amour de Jonathan. Oh! comme toutes ces paroles ont la saveur et le parfum du cœur de Christ! Seulement David avait dû être formé par la discipline à de pareilles effusions; le cœur de Christ n’en avait nul besoin. Sa vie tout entière n’est qu’amour et grâce. «Je vous ai appelés amis», dit-il à ceux qui étaient sur le point, soit de le renier, soit de fuir en le laissant seul. «Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations», dit-il (Luc 22:28) à ceux qui, peu de temps après, ne pouvaient pas même veiller une heure avec Lui! Prenons exemple sur ce modèle parfait! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David devient roi de Juda à Hébron. » 2 S 2

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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