Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 29.1 et suivants. En effet, tant qu’il n’y avait pas guerre ouverte entre Israël et les Philistins, la position de David chez des étrangers pouvait, à la rigueur, s’excuser; la haine de Saül le poussait en effet à l’exil. Mais à présent, à la veille de la bataille, cette situation devient intenable; et David aurait dû le sentir. Or, il persévère dans son double jeu, se montrant prêt à prendre les armes contre Israël aux côtés des Philistins. Mais l’Éternel, dans Sa grâce, se sert de la méfiance des princes pour arracher David de justesse au piège dans lequel il s’est lui-même jeté.

Rappelons-nous bien que, pour le chrétien, le monde n’est pas seulement étranger, mais ennemi. Il n’est pas moins dangereux par ses avances et ses compliments – ici ceux d’Akish à David (versets 6, 9) – que par ses manifestations de violences. L’homme réputé pour avoir frappé ses 10 000 Philistins a pu perdre le souvenir de ses propres victoires. Mais ses ennemis, en revanche, en ont gardé le cuisant souvenir (verset 5; ch. 21 v. 12 1s 21.12-13). Et quand nous avons oublié la croix et notre témoignage précédent, le monde sait toujours nous montrer du doigt: N’est-ce pas là ce chrétien qui se prétendait meilleur que nous?

Les armées des Philistins et d’Israël gagnent le lieu de leur rassemblement; «David et ses hommes passèrent à l’arrière-garde avec Akish», car ils étaient devenus ses gardes du corps, selon la promesse du roi. Les chefs des Philistins se défient: «Que sont ces Hébreux?» C’est ce qui arrive toujours quand le croyant se place dans une fausse position en recherchant la protection du monde. Il ne peut gagner sa confiance, à moins peut-être que le monde ne se fie comme Akish à lui, parce qu’il s’est mis en mauvaise odeur auprès du peuple de Dieu et s’est prêté à l’asservissement. Cependant Akish, il faut le constater, a encore d’autres motifs de confiance, et l’on ne peut s’empêcher de reconnaître en lui une certaine noblesse naturelle, gagnée par la droiture apparente (hélas! pas même apparente aux yeux de Dieu) du caractère de David.

Akish prend sa défense vis-à-vis des princes: «Je n’ai rien trouvé en lui, depuis le jour qu’il est tombé chez moi jusqu’à ce jour» (v. 3). Akish lui rend témoignage: «L’Éternel est vivant, que tu es un homme droit, et ta sortie et ton entrée avec moi à l’armée ont été bonnes à mes yeux, car je n’ai pas trouvé de mal en toi depuis le jour de ton entrée auprès de moi jusqu’à ce jour» (v. 6). Témoignage des plus favorables, mais basé sur le fait que «David, serviteur de Saül, roi d’Israël» (v. 3), est devenu et restera serviteur d’Akish. David avait-il bien conscience d’avoir mérité ces louanges? Son cœur était-il réellement à l’aise devant la haute opinion du roi incirconcis, qui se montrait plus noble et plus honnête que l’oint de l’Éternel? Pouvait-il recevoir cette louange, comme il l’avait reçue jadis d’Abigaïl? (25:28).

Quoi qu’il en soit, la confiance d’Akish ne réussit pas à vaincre la défiance des princes, car c’était précisément le caractère de fidélité de David qui pouvait le faire retourner à son ancien maître. Dans un temps qui n’était pas si éloigné, il avait frappé ses dix mille Philistins, d’accord en cela avec Saül qui avait frappé ses mille. Pourquoi serait-il aujourd’hui pour Akish, plutôt que pour Saül? Le manque d’une position tranchée vis-à-vis du monde, ne peut que produire de telles conclusions. Notre fidélité passée se tourne elle-même contre nous. Akish est obligé de compter avec l’opinion des princes, politique inconnue à un croyant fidèle, car la pensée, l’opinion, la volonté de Dieu le dirigent. Mais Dieu se sert de la défiance des hommes pour sauver son bien-aimé d’une chute bien plus sérieuse que lorsqu’il montait contre Nabal pour se venger lui-même. «Maintenant», dit Akish, «retourne-t’en et va en paix, afin que tu ne fasses rien qui soit mauvais aux yeux des princes des Philistins» (v. 7).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les Philistins renvoient David :

-1 S 18.8 Saül fut très irrité, et cela lui déplut. Il dit: On en donne dix mille à David, et c’est à moi que l’on donne les mille! Il ne lui manque plus que la royauté.

-2 R 5.12 Les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d’Israël? Ne pourrais-je pas m’y laver et devenir pur? Et il s’en retournait et partait avec fureur.

-Lc 4.28 Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses.

-Ac 19.28 Ces paroles les ayant remplis de colère, ils se mirent à crier: Grande est la Diane des Éphésiens!

De tout ce qui précède, nous notons que devant cette animosité, David, et c’est un des points les plus humiliants de son histoire, David renie sa foi et son caractère: «Mais qu’ai-je fait? et qu’as-tu trouvé en ton serviteur, depuis le jour que j’ai été devant toi jusqu’à ce jour, pour que je ne puisse pas aller et combattre contre les ennemis du roi, mon seigneur!» (v. 8). Qu’ai-je fait! David pouvait le dire en vérité, à Jonathan (20:1) et à Saül lui-même (26:18), mais il ne pouvait en bonne conscience le dire à Akish. Ne connaissant rien des entreprises secrètes de David contre les ennemis d’Israël, le roi des Philistins ne pouvait le trouver en faute. Mais c’est son propre peuple que David demande à combattre, son peuple qu’il appelle «les ennemis du roi!» Akish reconnaît encore plus expressément la pureté des intentions de David: «Je sais que tu es agréable à mes yeux comme un ange de Dieu» (v. 9), mais comme conclusion il faut partir. «Allez-vous-en», lui dit-il (v. 10). En somme, en les pesant à la même balance, l’opinion du monde qui l’entoure a plus de poids pour Akish que l’intégrité supposée de David. Tout cela nous montre l’abîme qui sépare la famille de Dieu du monde, puisque, même vis-à-vis d’un enfant de Dieu infidèle à sa vocation, le monde se méfie et repousse sa coopération. C’est justice. Dieu nous fait sentir, et c’est une grâce de sa part, que dans cette position tout nous manque, l’approbation de Dieu et la faveur du monde. David s’en retourne. Quelle main secourable l’Éternel lui a tendue, contre son gré, au moment jusqu’ici le plus critique de sa vie! Dieu ne l’a pas abandonné un instant. Quelle grâce! Mais qu’est devenue l’heureuse communion du cœur avec l’Éternel qui s’exprimait dans les chants du doux psalmiste d’Israël? Nos prières nous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David perd tout à Tsiklag. »1 S 30

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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