Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 19.1 et suivants. En effet, Jonathan s’est attaché à David. Maintenant l’occasion se présente où il doit témoigner devant son père en faveur de son ami. Si nous aimons le Seigneur nous n’aurons pas honte de parler de Lui, en tout premier lieu devant ceux de notre famille. Sans crainte, nous confesserons Celui qui est sans péché, qui a frappé le grand Ennemi et par lequel Dieu a opéré une merveilleuse délivrance (comp. versets 4-5). En réponse à l’intervention de Jonathan, Saül jure au nom de l’Éternel qu’on ne fera pas mourir David. Promesse bientôt envolée! Au moment même où David est occupé à le soulager, le roi renouvelle son geste criminel. Combien grande est l’ingratitude du cœur de l’homme envers ceux qui lui font du bien, mais tout spécialement envers le Sauveur dont David est l’image! (Psaume 109:4, 5 ps 109.1-5). Puis le misérable roi, égaré par sa jalousie, poursuit son propre gendre jusque dans sa maison, jusque dans son lit (voir le v. 1 du Psaume 59 ps 59.1-4). Mical protège son mari, mais non pas comme l’a fait son frère Jonathan par une confession courageuse: elle use de mensonge et de dissimulation.
David fuit par la fenêtre. Paul à Damas, objet de la haine des Juifs, devra échapper par le même moyen (Actes 9:25 ac 9.22-27; 2 Corinthiens 11:32, 33 2cr 11.32-33). David jusqu’ici avait bien fait son chemin: Gendre du roi, officier supérieur, héros populaire, il semble qu’il n’ait plus qu’à attendre tranquillement le moment de prendre la succession de Saül. Eh bien non! Le plan de Dieu à son égard prévoyait des années difficiles destinées à le préparer à occuper le trône. Les épreuves du croyant ont absolument le même but: le former ici-bas pour régner plus tard avec Jésus. Ainsi David doit tout quitter: foyer, situation, ressources. Mais, avant les afflictions qui l’attendent, il va passer quelques jours dans la compagnie de Samuel à Naïoth. Privilège pour ce jeune homme au début de sa carrière de recevoir les enseignements et les exhortations du vieillard qui, lui, est au bout de la course. Jeunes croyants, nous vous conseillons de rechercher vous aussi cette compagnie de chrétiens plus âgés! Profitez de leur expérience. Timothée a été formé ainsi aux côtés de l’apôtre Paul. Les enseignements que vous recevrez de cette manière ne vous dispenseront pas de faire ensuite comme David des expériences personnelles. Mais ils peuvent et doivent vous préparer à les traverser sans dommage.
Au chapitre précédent, Saül avait usé de voies détournées pour se débarrasser de l’oint de l’Éternel : il ourdit ici une véritable conspiration contre lui. « Saül parla à Jonathan, son fils, et à tous ses serviteurs, de faire mourir David » (v. 1). Jonathan prêche la grâce à son père, en lui représentant ce que David était, ce qu’il avait fait pour lui, au prix de sa propre vie, et en lui rappelant que lui-même, Saül, s’en était réjoui d’abord, après avoir été témoin de ces choses: « Tu l’as vu et tu t’en es réjoui. » Comme l’activité de David était supérieure à tout ce que Jonathan avait pu faire pour lui (et il en avait conscience), quoiqu’il aimât David comme son âme! Saül écouta la voix de Jonathan et jura: « L’Éternel est vivant, si on le fait mourir. » En présentant la grâce au cœur de l’homme naturel, Dieu permet que le mal y subisse un arrêt de développement momentané; mais ce n’est point la conversion. La pensée meurtrière de Saül est changée, et cependant il ne se repent pas. Il revient de sa décision, prend une résolution nouvelle devant les exhortations d’un homme de foi, mais à peine est-elle prise qu’il ne se montre en aucune manière libre de ses mouvements, et prouve par sa conduite qu’il est un pauvre esclave de Satan. David, lui, ne change pas. « Il fut devant Saül comme auparavant. » La grâce qui l’a conduit jusqu’ici reste empreinte sur lui et sur sa conduite.
Un nouveau triomphe de David réveille le mauvais esprit qui s’est emparé de Saül. Tant que le croyant ne trouble pas Satan par des victoires remportées sur ses créatures, son hostilité reste comme endormie, mais sa haine mortelle se réveille bientôt. On le voit pour David au moment même où le mauvais esprit semble dompté par les secours de grâce que David procure au roi. Il arrive alors un moment où tout ce que le croyant peut faire, c’est de fuir, et d’échapper comme l’oiseau du filet de l’oiseleur. Maintenant la mort de David est décrétée irrévocablement. Mical ayant pour motif l’affection naturelle qu’elle porte à David, lui vient en aide à sa manière, Dieu se servant ici des sentiments humains qui la faisaient agir.
Ce passage nous apprend aussi qu’il y avait un théraphim dans la maison de David. Certes, il ne lui rendait pas culte, mais sa présence nous permet de conclure qu’il le supportait. Le théraphim n’était pas proprement une idole, et la Parole a soin de les distinguer l’un de l’autre (voyez Os. 3:4; Zach. 10:2; 1 Sam. 15:22, 23; 2 Rois 23:24; Ézéch. 21:26; Gen. 31:19, 30, 32-35; Jug. 17:3-5; 18:17, 18, 20). « David s’enfuit, et il échappa; et il vint vers Samuel à Rama, et lui rapporta tout ce que Saül lui avait fait: et ils s’en allèrent, lui et Samuel, et ils habitèrent à Najoth » (v. 18). David va tout dire à Samuel, représentant de Dieu et prophète. Il devient son compagnon, et tous deux habitent ensemble. Tel est, pour David, le résultat de l’épreuve.
Ceci nous amène à considérer les Psaumes qui nous parlent des afflictions de David. Nous supposons qu’aucun de nos lecteurs n’ignore que les Psaumes sont des chants prophétiques, décrivant les circonstances morales que traversera le résidu croyant d’Israël aux derniers jours. Ce résidu sera soutenu dans la tribulation par l’Esprit de Christ, de Celui qui a passé en grâce par des circonstances analogues, mais bien plus terribles, puisque Sa marche d’obéissance, de dépendance, d’intégrité, de sainteté et d’amour, n’a eu d’autre résultat que la mort, et qu’il n’a été délivré que « d’entre les cornes des buffles ». Il est donc naturel de voir David employé comme organe principal pour exprimer prophétiquement les sentiments du résidu et ceux de Christ.
Le récit de ce chapitre a sa contrepartie au Ps. 59, inspiré « quand Saül envoya et qu’on surveilla la maison de David, afin de le faire mourir ». Tandis que les envoyés de Saül, hommes de sang, assemblés contre lui, faisaient la nuit le tour de la ville, le cœur de David s’adressait en supplications à l’Éternel, attendant de Lui la délivrance (v. 1, 2), certain qu’il userait de grâce envers lui, car ce n’était ni pour «sa transgression, ni pour son péché » qu’on cherchait sa vie, mais parce qu’il appartenait à l’Éternel.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Jonathan prend la défense de David :
-Ex 20.13 Tu ne tueras point.
-Mt 19.18 Et Jésus répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère;
-Rm 13.9 En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
-1 P 4.15 Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il est touchant de voir cet homme de Dieu, au moment même où il est serré de si près, et où sa vie peut être tranchée, tout occupé du Seigneur, de ses desseins et de ses délivrances. En effet, il ne met en question ni l’amour de Dieu, ni sa volonté de le délivrer. « Et moi je chanterai ta force, et, dès le matin, je célébrerai avec joie ta bonté ». Dès le matin! alors que les ennemis « hurlaient comme des chiens », dans cette angoissante nuit, en surveillant sa maison et en faisant le tour de la ville! Il était donc sûr de la délivrance, parce qu’il comptait sur Dieu, et il peut ajouter, dans ce péril extrême, anticipant cette délivrance: « Tu m’as été une haute retraite et un refuge au jour où j’étais dans la détresse! » Aux v. 19-24, tout l’effort de Saül contre David échoue, et cependant il le fait poursuivre par ses messagers sous l’égide même de Samuel. Ces instruments de l’ennemi subissent, contre leur gré, l’influence de l’Esprit de Dieu par lequel ils prophétisent, sérieux avertissement qui ne les convertit ni ne les sauve. Saül même, et non pour la première fois de sa vie, est obligé ici de prophétiser par l’Esprit de Dieu. Au chap. 18:10, il l’avait fait par le mauvais esprit qui s’était emparé de lui. Dieu peut parler par la bouche d’un Saül qui, à d’autres moments, est le porte-voix de Satan; il peut le faire aussi par la bouche d’un Balaam ou d’un Caïphe. Cela prouve seulement que Dieu se sert de tous les hommes comme d’instruments, si cela lui convient; mais il faut distinguer entre l’action vivifiante du Saint Esprit et ses diverses opérations en puissance. Elle ne donne ni la repentance, ni la foi; il faut une œuvre de l’Esprit dans le cœur pour atteindre la conscience, pour donner le sentiment du péché, pour amener l’âme à Dieu. Sans cela il n’y a pas de vie nouvelle. Le cœur de Saül et de ses messagers n’était pas changé, mais Dieu s’était emparé de leurs esprits par la prophétie, afin de mettre à nu leur folie et de sauver David, son bien-aimé. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Jonathan fait une alliance avec David. »1 S 20
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.