Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 18.1 et suivants. En effet, vainqueur, David se tient à nouveau devant le roi, tenant à la main la tête du géant. Et nous constatons avec étonnement que Saül ne sait plus de qui il est le fils. À l’égard du Seigneur Jésus, il se manifeste un semblable aveuglement: Les Juifs ne connaissaient ni Lui ni Son Père (Jean 8:19 j 8.18-19). Et il en est toujours ainsi, même dans nos pays chrétiens où beaucoup de personnes ne reconnaissent pas Jésus comme le Fils de Dieu (1 Jean 4:14-15 1j 4.13-15). Jonathan en revanche ne se pose pas de question touchant David (ch. 20 v. 13 à 15 1s 20.12-16). Celui qui vient de donner à Israël cette extraordinaire délivrance ne peut être que l’oint de l’Éternel. Et son âme s’attache à lui, non pas simplement par reconnaissance, ou par admiration, mais par un lien d’amour intime et personnel. Bel exemple pour le croyant qui, non seulement se réjouit de son salut, mais aime Celui qui l’a sauvé. Or l’amour est un sentiment qui se montre. Pour David, le Bien-aimé, Jonathan se défait de ce qui fait sa force et sa gloire. Sommes-nous prêts à en faire autant? Avons-nous reconnu Jésus notre Sauveur comme Celui qui a aussi tous les droits sur notre cœur et sur tout ce qui nous appartient?
Aussi profond était l’amour de Jonathan pour David, aussi violente la haine de Saül contre lui. Cela a débuté par de l’irritation (v. 8 1s 18.6-9) accompagnée de jalousie, puis le désir de meurtre vient habiter son cœur, enfin l’acte s’ensuit: une tentative pour assassiner David, qui sera suivie de beaucoup d’autres au cours des prochains chapitres. C’est là exactement ce que l’Écriture appelle « le chemin de Caïn » (Jude 11 jd 1.11). Celui-ci commença par être « très irrité »… et finit par tuer son frère. Irritation et jalousie ne sont donc rien de moins que les premiers pas dans ce chemin terrible.
Le roi avait promis sa fille à qui vaincrait le Philistin. Il ne tient pas sa parole. Puis il se sert de sa cadette Mical pour essayer de faire périr David sous la main des ennemis. Il aurait pourtant pu se douter que le vainqueur de Goliath triompherait encore plus facilement de Philistins moins redoutables que celui-ci. En outre il n’ignore pas le secret qui fait la force de David, et c’est bien ce qui l’effraie: « l’Éternel était avec lui » (versets 12, 14, 28). « Je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi », dit-il au Psaume 23 verset 4 ps 23.1-6. Connaissons-nous ce secret-là, et avons-nous fait l’expérience du courage qu’il peut nous donner (2 Tim. 4:17 2tm 4.16-18)?
Nous entrons ici dans une troisième période de l’histoire de Jonathan. Au chap. 13, il avait remporté une victoire sans profit pour le peuple de Dieu. Au chap. 14, une grande délivrance avait été opérée par l’énergie de sa foi, déployée dans le combat contre l’ennemi. Ici, Jonathan entre en relation personnelle avec David, le vainqueur de Goliath. En type, il est celui qui connaît un Christ ayant vaincu Satan par la mort, et cependant rejeté du monde. Cette connaissance correspond à celle que les chrétiens ont aujourd’hui, bien que Jonathan soit proprement le type du résidu d’Israël, auquel le Seigneur se fera connaître avant de prendre le royaume, et qui aime Christ, quoiqu’il soit encore le rejeté du peuple.
Jonathan avait jusqu’ici le caractère du jeune homme fort dans la foi qui avait livré combat à l’ennemi; il va maintenant plus loin; son âme se lie à l’âme de David en l’entendant parler. Il apprécie bien moins ses avantages extérieurs que la beauté morale dont ses paroles sont empreintes; il trouve en David une âme à laquelle répond la sienne; entre eux se forme soudain un lien spécial d’amour et de communion, produit par le charme de la parole de David.
La puissance de Dieu ayant aidé Jonathan, il aurait pu être induit à s’attribuer quelque force; il voit et entend David, et réalise aussitôt qu’il n’est rien. Ce qu’il possède n’est bon qu’à être présenté en hommage au vainqueur; il se dépouille de ce qui lui appartient pour en parer David qui seul en est digne à ses yeux; à lui, la robe et les vêtements de Jonathan, signes de sa dignité royale; à lui, son épée, agent de ses victoires; à lui, l’arc et la ceinture de sa force, car toute force appartient au fils d’Isaï!
Dès lors Saül eut l’œil sur David. Le lendemain le fond de son cœur se montre; le mauvais esprit le saisit. Quand il était parmi les prophètes, il avait pu en imposer comme étant sous la dépendance de l’Esprit de Dieu; livré à Satan, les fruits de son mauvais cœur se montrent instantanément, et cet homme qui « prophétise dans l’intérieur de la maison », jette sa lance pour « frapper David et la paroi ».
Au v. 12, Saül a peur de David et, ne pouvant supporter sa présence, « l’éloigne de lui », tout en lui donnant un honneur apparent, car il l’établit « chef de millier ». Cet honneur, et c’est ce qu’il désire, ôte David de devant ses yeux, mais livre le pauvre roi à toutes les suggestions de l’orgueil et de la haine, quand il n’a plus en sa présence son serviteur, modèle d’humilité et de grâce. Malheureux Saül! il se prive volontairement de la seule personne qui puisse le soulager et lui être un rempart contre les assauts de Satan. Bientôt le roi, déjà meurtrier dans son cœur, l’est en réalité (v. 11) et cherche, d’une manière insidieuse, à se débarrasser de l’objet de sa haine. Il promet sa fille Mérab à David, mais cela n’est qu’apparence. « Combats les combats de l’Éternel », lui dit-il, plein de respect extérieur, tandis qu’au fond bouillonne la haine et le désir que « la main des Philistins soit sur lui ». Mical, seconde fille de Saül, aime David. Saül se dit: « Je la lui donnerai, et elle lui sera en piège, et la main des Philistins sera sur lui ». Dans sa pensée, cette union est un nouveau moyen de perdre son futur gendre. Il use de dissimulation et commande à ses serviteurs de parler secrètement à David, en disant: « Voici, le roi prend plaisir en toi, et tous ses serviteurs t’aiment ». Il s’attribue des sentiments d’affection, afin de pousser plus sûrement le fils d’Isaï à sa perte.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Jonathan conclut un pacte d’amitié avec David :
-1 S 18.1 David avait achevé de parler à Saül. Et dès lors l’âme de Jonathan fut attachée à l’âme de David, et Jonathan l’aima comme son âme.
-2 S 15.37 Huschaï, ami de David, retourna donc à la ville. Et Absalom entra dans Jérusalem.
-1 R 5.15 Salomon avait encore soixante-dix mille hommes qui portaient les fardeaux et quatre-vingt mille qui taillaient les pierres dans la montagne,
-2 Co 2.12 Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte, je n’eus point de repos d’esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère;
De tout ce qui précède, nous notons que la grande humilité de David, devant les offres du roi, ne fait qu’engager ce dernier plus avant dans son mauvais dessein. Jamais la haine et l’orgueil de l’homme ne pourront comprendre l’humilité et l’amour de Christ. David ayant remporté la victoire et acceptant pour femme la fille du roi, parce qu’on lui demande en échange la destruction des ennemis de l’Éternel, les ruses de l’adversaire sont définitivement déjouées. Le résultat pour Saül, c’est que sa peur grandit et que sa haine devient une inimitié constante: « Saül eut encore plus peur de David; et Saül fut ennemi de David tous ses jours ». Durant cette période, nous constatons les progrès de David en toutes choses et dans toutes les directions: « David allait partout où Saül l’envoyait, et il prospérait… et il était agréable aux yeux de tout le peuple, et même aux yeux des serviteurs de Saül ». « L’Éternel était avec lui… Et David sortait et entrait devant le peuple. Et David était sage dans toutes ses voies; et l’Éternel était avec lui… Et tout Israël et Juda aimaient David, car il sortait et entrait devant eux ». Toutes ces qualités rendent nécessairement David estimable; mais il ne faut pas oublier que l’amour des hommes a beaucoup de caractères divers, et qu’un seul de ces caractères a quelque valeur aux yeux de Dieu. Les filles d’Israël, le peuple, les serviteurs de Saül, aiment David pour ses délivrances. Saül même, à un moment donné (16:21), « aime beaucoup » David, à cause du soulagement qu’il apportait à ses maux. Mical aime David selon la nature, ce qui ne l’empêche pas de le mépriser dans la suite (2 Sam. 6:16). Jonathan l’aime enfin de l’amour seul vrai, seul bon, seul durable; il l’aime comme son âme; il le chérit pour ce que David est en lui-même. David prospérait donc, plus que tous les serviteurs de Saül, et son nom fut en grande estime belle image du Seigneur au début de sa carrière (Luc 4:15). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Jonathan intercède auprès de Saül en faveur de David. »1 S.19
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.